« L’illégalité » de la Transition confirmée par la « Clarification »

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Beaucoup d’encre et de salive auront coulé sur le délai de la Transition, au point que certains contestataires ont été contraints à l’exil pour éviter les conséquences judiciaires des dénonciations d’un abus de pouvoir sur la question. Il fallait certainement le clash du Samedi au plus haut niveau de l’Etat pour que la vérité éclate au grand jour au profit des objecteurs. L’œuvre de « Clarification » du Pm Choguel Maïga n’a point aussi utile que sur ce sujet et il peut-être le tort que d’avoir rejoint si tardivement la position de ceux-là mêmes qu’il incrimine comme ennemis de la Transition. Il leur donne notamment amplement raison par sa description insidieuse des circonstances dans lesquelles la Transition est allée au-delà du 26 Mars 2024. Ni décret de prorogation, ni débat sur la question en conseil des Ministres, a déballé le chef du Gouvernement en disant s’être contenté du même communiqué laconique sur le « léger report » que le porte-parole Abdoulaye Maïga a partagé avec les autres quidams sur les médias d’Etat. Or, si le délai initial de la Transition tire sa légalité d’un décret dûment co-signé par le PT et le PMT, il va sans dire que les autorités ainsi que leurs actes tombent logiquement dans l’illégalité décriée en son temps, dès lors qu’une mesure corrective n’est pas intervenue pour encadrer sa poursuite

La Rédaction

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  1. “Or, si le délai initial de la Transition tire sa légalité d’un décret dûment co-signé par le PT et le PMT, il va sans dire que les autorités ainsi que leurs actes tombent logiquement dans l’illégalité décriée en son temps, dès lors qu’une mesure corrective n’est pas intervenue pour encadrer sa poursuite”.

    Les actes de quelle personne physique et de quel gouvernement dans le monde sont-ils tous “légaux” ?

    En tout cas, pas en France de laquelle nous avons en Afrique copié les institutions, France qui ne respecte même pas le résultats démocratiques électoraux, comme on l’a vu récemment.

    Si un acte est “illégal” au Mali, il existe des juridictions administratives et des magistrats formés pour recevoir des recours des justiciables et casser les actes jugés illégaux.

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