L’HUICOMA dans les oubliettes ?

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L'usine Huicoma
L’usine Huicoma

Le géant de la transformation des  cultures oléagineuses au Mali, l’HUICOMA,  est dans le coma depuis quelques années. Cela, à cause des nombreux problèmes qui ont affecté la marche de l’usine. Cet arrêt de fonctionnement   a  causé de nombreux désagréments  sur le plan socio- économique,  au Mali en général, et  dans les villes où les usines  sont implantées, en particulier.  Si lors de l’élection présidentielle de 2013, le redémarrage de l’HUICOMA avait occupé une place importante dans les messages de campagnes de tous les candidats, force de  reconnaitre qu’après plus d’un an d’exercice de pouvoir du président élu, rien n’est entrepris dans ce sens. Le redémarrage de l’HUICOMA est-il  définitivement rejeté dans les oubliettes ?

L’huilerie cotonnière du Mali (HUICOMA) qui était la vitrine du paysage industriel de notre pays  ne tourne plus  depuis quelques années. Malgré l’investissement de plusieurs milliards par le principal actionnaire Alou TOMOTA, les difficultés de plusieurs ordres ont conduit à l’arrêt de l’usine. Cela, au grand dam de l’économie malienne qui enregistre un énorme manque à gagner avec son corollaire de problèmes sociaux avec la mise en chômage forcé de plusieurs milliers de travailleurs.

Mais pour le bonheur du Mali, les autorités doivent tout faire pour que cette usine puisse redémarrer. Non pas pour Alou TOMOTA, mais pour l’essor économique du Mali et la lutte contre le chômage. Selon les témoignages, cette usine peut employer de nombreux travailleurs permanents et temporaires. Ces mêmes sources indiquent que les produits fabriqués par l’HUICOMA étaient de très bonne qualité : l’huile, le savon, l’aliment bétail.

Dans ces conditions, l’état doit faire tout pour redémarrer cette usine. Nos autorités ne doivent pas regarder la personne de Alou TOMOTA, mais plutôt le Mali. Son redémarrage peut booster l’économie du Mali et résorber en partie le chômage et lutter contre la pauvreté. Le président IBK, dont le slogan est « Le Mali d’abord » pour l’honneur des Maliens, doit  d’abord songer   à mettre en marche ce géant de  l’industriel Malienne. Et  après un compromis  pourrait être trouvé avec l’actionnaire principal Alou TOMOTA. Pour préserver les emplois, l’Etat doit protéger  ou soutenir les  secteurs en difficulté  afin d’éviter le  chômage des travailleurs  et partant des troubles sociaux. Une entreprise aussi importante comme l’HUICOMA ne doit pas être jetée en pâture. Elle mérite soutien et protection de la part des autorités.

Sa contribution à l’économie nationale, sa capacité  d’octroi d’emploi et sa grande  capacité de transformation des tonnages de graines de coton par jour  sont autant de facteurs pour nos autorités de protéger cette industrie et d’œuvrer pour son redémarrage.

Moussa Diarra

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1 commentaire

  1. n’oublions pas la puissante organisation des presseries de Koutiala et Sikasso spécialisée dans les huiles de mauvaises qualité!
    Les huiles fabriquées par ces petites unités sont de vraies poisons!

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