Le pouvoir du Mali n’est pas un clan, mais plutôt une sorte de réseau où le hasard du coup d’Etat du 22 mars dernier a créé des liens. En somme, l’Etat malien se présente aujourd’hui à tous les Maliens comme une hydre à trois têtes.
Par ailleurs, la fille de Mariam Sissoko, épouse du Général Moussa Traoré, n’est autre que…l’épouse du Dr Cheick Modibo Diarra. De mauvaises langues racontent que tout comme sous le régime de l’UDPM, l’ombre de Mariam pèse dans les allées de l’actuel pouvoir à travers sa fille. Aussi, des ministres auraient été nommés grâce à leurs relations avec le fils de Mariam qui aurait bénéficié d’une des promotions. D’autres sources indiscrètes soutiennent que Mme Traoré Mariam Sissoko prend part à la gouvernance transitoire en corrigeant ou redressant certaines voies empruntées par son gendre Premier ministre.
Quant au Président Dioncounda Traoré, il aurait toujours été épargné par le Général Moussa Traoré au moment de la lutte démocratique. A cela s’ajoute son accueil pendant trois jours, pour ses premiers soins, par la fille de Mme Traoré Mariam Sissoko lorsqu’il avait été agressé dans son Palais de Koulouba. En clair, le Premier ministre avait reçu le Président de la République par intérim chez lui lorsqu’il a été agressé avant d’obtenir l’autorisation des putschistes pour son évacuation en France. Même si cet entretien de l’épouse du Premier ministre accordé au Pr Dioncounda Traoré était un cas de force majeure, c’est aussi une certaine carte politique que le Président tient ainsi en main. La vraie « architecture » du pouvoir ne serait-elle pas ce qu’on croit ? Mme Traoré Mariam Sissoko ne serait-elle pas une « tireuse de ficelles » dans l’ombre du pouvoir? Dans tous les cas, la réalité du pouvoir a une apparence et une réalité.
Par ailleurs, l’une des plaies de notre démocratie, c’est surtout le problème de recasement des anciens dignitaires. Toujours selon lesdites indiscrétions, quelque chose se traficote actuellement avec la « bénédiction » de Mme Traoré Mariam Sissoko. En clair, il s’agit d’une éventuelle formation d’un parti politique pour la reconquête du pouvoir, avec une autre « bénédiction » du Président par intérim et du Premier ministre. Au sein des membres de ce parti se trouveraient, entre autres, le jeune de Traoré Mariam Sissoko et dernier DG des Douanes du régime GMT, Abdramane Doua Sissoko dit « Ramos » ; Moussa Koné ; Ousmane Thiam, ancien ministre des Petites et moyennes entreprises du régime d’ATT…La femme de ce dernier n’est autre que la fille du Secrétaire politique de l’UDPM de Moussa Traoré. Feront-ils alors quelque part la jonction avec le MPR de Choguel Kokalla Maïga ? Quoi qu’il en soit, toutes ces informations sont à prendre avec des pincettes.
Oumar Diakité
Le Mali est au centre de l’actualité internationale et cela par la faute du CAPITAINE sanogo, qui avide d’argent et de pouvoir a remis les 2/3 du pays aux bandits armés. Sinon comment comprendre qu’à près 6 mois du départ d’ATT, aucune action militaire n’a été entreprise pour la libération du nord mali. Pire cette coalition d’alcooliques de KATI refuse même l’arrivée de la CEDEAO pour aider le mali, que le ridicule ne tue plus.
La junte a menti au peuple malien en disant qu’ATT n’avait pas commandé des armes et ne voulait pas faire la guerre mais aujourd’hui elle se rétracte pour dire que seules les armes commandées par ATT peuvent libérer le Nord. O vaillant peuple malien notre destin est entrain d’être bafouillé par la junte et le DICKO du HCI ? Nous devons prendre conscience et agir au plus vite.
Un premier ministre qui ne fait que la promotion de l’ignorance et de la carence pour preuve la nomination du nullard capitaine comme président du fameux comité de reforme car bien avant le retour de Dionkounda la décision avait été prise. L’affaire du journaliste Aissat Ibrahim MAIGA , les promotions au niveau de la police …..
Le rapport confidentiel de l’ONU confirme ce que nous savions déjà, la connexion de la junte avec les pros BAGBO pour déstabiliser la CI mais aussi le recrutement des mercenaires pour déstabiliser aussi le FASO. Oumar MARICO sert de trait d’union entre les opposants de ces deux pays et la junte d’une part et d’autre part entre les opposants de ces deux pays et les bandits armés qui sévissent au nord enfin de déstabiliser nos pays voisins qui veulent nous aider au non de la solidarité.
La roue de l’histoire tourne et chacun aura son tour. L’exécution sommaire de plus de 20 militaires bérets rouges enfouis dans une fosse commune sera sans nul doute l’événement qui rattrapera cette clique de bandits de KATI qui en réalité font plus de maux que le MNLA et autres.
Comments are closed.