Ce mardi 4 mars 2014, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, aura passé, jour pour jour, six mois au pouvoir. Dans un entretien qu’il nous a accordé dans son bureau à Koulouba, son directeur de Cabinet avec rang et prérogatives de ministre, Mahamadou Camara, fait une esquisse du chemin parcouru. A le croire, il a été marqué par une normalisation à un triple niveau : institutionnel avec la mise en place d’une nouvelle Assemblée nationale ; militaire avec le rétablissement de la chaîne de commandement et la réforme en cours des forces de défense et de sécurité ; diplomatique et économique avec la confiance renouée avec l’ensemble des pays voisins et les partenaires internationaux, lesquels ont commencé à décaisser une partie des 3 milliards d’euros annoncés à la table ronde de Bruxelles en mai 2013. S’y ajoutent le processus de réconciliation nationale enclenché avec les assises du nord et les états généraux de la décentralisation, les signaux forts donnés en direction de la lutte contre la corruption et la délinquance financière. Le plus proche collaborateur du président de la République a accepté de répondre à d’autres questions notamment celle relative à l’implication de la famille présidentielle dans la gestion des affaires publiques, décriée par un grand nombre de nos concitoyens. A l’entendre le bilan de ce premier semestre du président IBK à Koulouba est plus qu’honorable.
L’Indépendant : Vous êtes le Directeur de cabinet du président IBK avec rang de ministre. Comment trouvez-vous votre nouvelle fonction ?
Je remercie le quotidien L’indépendant de s’être porté à nous. Nous avons jugé important d’échanger avec vous, pour éclairer l’opinion publique malienne et internationale sur l’action qui a été menée pendant les six premiers mois de ce mandat. J’ai été nommé Directeur de Cabinet du Président le mois de septembre. C’est un honneur pour moi, je n’ai jamais sous-estimé la difficulté de cette tâche, et effectivement je confirme qu’elle est difficile. Très difficile, dans la mesure où les défis sont nombreux, car le Président s’est engagé devant les Maliens à redresser ce pays et nous tous, qui sommes à ses côtés, avons la charge de prendre notre part de responsabilité. Il a été élu dans le cadre d’un plébiscite à 77% de voix. A cet effet, on peut parler d’une lourde responsabilité, c’est à nous l’ensemble de ses collaborateurs de prendre notre part de charge, pour faire en sorte qu’il réussisse les défis qui sont en face de lui.
Le bilan des six premiers mois du président IBK est jugé insuffisant par un grand nombre de nos concitoyens qui estiment qu’il ne s’est pas attaqué aux questions essentielles: la situation de ni paix ni guerre qui prévaut à Kidal, la vie chère, le chômage des jeunes…
J’aimerais rappeler l’état dans lequel nous avons trouvé le pays. Un pays occupé pendant 18 mois, mis au banc des nations, humilié, avec les caisses de l’Etat vides. En 2013, le budget de l’Etat était contracté de 30%, et il était difficile de mettre en œuvre une politique volontariste dans la mesure où les marges de manœuvre budgétaires étaient limitées. Une armée dans un Etat catastrophique, avec la déroute de 2012. Des liens distendus avec les partenaires du Mali, des bailleurs de fonds. Du coup, il était difficile de gérer le quotidien par manque d’argent. Dans le Nord du pays, nous avons trouvé l’administration démobilisée. Voilà en gros l’état du pays.
La conséquence, c’est que toutes les attentes légitimes des Maliens ne peuvent pas se réaliser toute suite, parce que vous partez de zéro. C’est pourquoi il fallait s’attaquer aux priorités. Et la priorité du chef d’Etat, comme il a toujours dit, c’est la résolution du conflit dans le Nord. Comme vous le savez, aucun pays dans le monde ne peut se développer sans la paix et la sécurité. Donc, il y a un processus de dialogue et de réconciliation nationale qui a été engagé. Pendant tous ces mois de crise, le tissu social a été déchiré. Pour en sortir, il faut ressouder ce tissu social et cela prendra du temps.
Premier acte, l’organisation des Assises du Nord à l’issue desquelles un bilan a été fait et, bien évidemment, des recommandations formulées. Alors ces assises ont lancé le processus du dialogue national. Il ne s’agit pas d’un acte isolé, mais d’un processus et c’est à long terme. Il y a une dizaine de jours, des ateliers ont réuni tous les acteurs ainsi que tous les groupes armés.
Il y a eu également les Etats généraux de la décentralisation. Le Président a la conviction que la résolution du problème du Nord passe par une meilleure appropriation de l’Etat malien par les citoyens, et cela passe par la décentralisation. Le Mali est réputé être l’un des pays africains qui a le plus fait de progrès en la matière. Une politique hardie de décentralisation a été élaborée et adoptée par l’Assemblée nationale mais elle n’a pas été appliquée. Les Etats généraux ont permis d’en faire le bilan. Quelques recommandations de ces Etats généraux ont été prises en compte à l’instar du report à six mois de l’élection communale.
Il est important à ce stade que l’on explique également le cap qui a été celui du chef de l’Etat pendant ces premiers six mois. On peut découper le mandat en plusieurs phases. La première a été entamée, celle de la normalisation et de la stabilisation. Il fallait une normalisation institutionnelle. Elle a été parachevée avec l’organisation réussie de l’élection législative, qui a été reconnue libre et transparente. Aujourd’hui, le Mali a un parlement légitime.
Ensuite, la normalisation des relations avec les partenaires du Mali. D’aucuns pensent que le président voyage beaucoup. Mais il faut dire qu’il ne voyage pas pour les congés, mais parce que le Mali a besoin de retrouver la confiance et les bonnes relations avec l’ensemble des pays frontaliers.
Toujours dans le cadre de la normalisation, il faut parler des bailleurs de fonds, des partenaires occidentaux. Cela explique également le déplacement du Président dans ces pays, afin de redorer l’image de notre pays sur la scène internationale. On peut donc affirmer que du côté de la diplomatie, le Mali a réussi son retour et, ce qui illustre cela, c’est le fait que les milliards d’euros qui avaient été annoncés à Bruxelles en mai 2012 sont en train d’être débloqués. On en est déjà à un décaissement de près de 800 millions de Fcfa. C’est également une preuve que les bailleurs de fonds ont à nouveau confiance en la gouvernance du Mali durant ces six mois.
Il y a eu également la normalisation au sein de l’armée malienne. Aujourd’hui, il y a un rétablissement clair de la chaine de commandement. Il y a une réforme en cours, la reconstruction des forces de défense et de sécurité avec le soutien bien évidemment de nos partenaires. Le chef de l’Etat vient d’obtenir une prolongation de deux ans de l’EUTM en charge de la formation de nos militaires. Il y a quelques mois, on disait que le pouvoir est à Kati. Aujourd’hui, c’est clair, le pouvoir est à Koulouba et c’est l’assurance qui a été faite par le chef de l’Etat en son temps qui disait qu’il ne pouvait pas avoir deux capitaines dans son bateau.
Nous parlons également de l’Etat de droit. Nous avons trouvé un pays où la gouvernance était malmenée ; ce qui a amené le pays dans le gouffre. On a laissé s’instituer au Mali une culture d’impunité, en laissant les gens se servir dans les caisses publiques sans qu’il y ait des sanctions. Ce qui a développé la corruption à grande échelle à tous les niveaux… Aujourd’hui, le Président de la République l’a dit, nul n’est et ne saurait être au dessus de la loi…
La deuxième phase débutera au cours de cette année, sans pour autant que la première ne soit terminée. Les deux iront de façon concomitante. Il s’agira de s’attaquer aux problèmes quotidiens des Maliens. Cela ne veut pas dire que jusqu’ici rien n’a été fait. Nous allons nous attaquer à la question du pouvoir d’achat, de l’emploi, de l’éducation, de la santé, des infrastructures. Bref, tout ce qui permet à un pays de se développer. Les mesures sont lancées et il y a un programme d’actions gouvernementales en vue, qui va s’accélérer dans les mois à venir.
Quid de la réconciliation nationale? Quel commentaire faites-vous de la levée des mandats d’arrêt lancés par la justice contre des rebelles du Nord qui siègent, aujourd’hui, à l’Assemblée nationale comme d’honorables élus?
Permettez-moi de dire que la campagne électorale est finie. Nous ne sommes plus dans le temps des polémiques. Je me souviens qu’au mois de juin 2013, il y a eu un accord dit de Ouaga, qui a été salué à l’unanimité par toutes les parties, d’autant plus que cet accord permettait d’aller à l’élection présidentielle. L’opposition d’aujourd’hui avait salué et apprécié. Nous, de la majorité, l’avons également fait. Je ne comprends pas comment cette opposition dite ” constructive et responsable ” soit là à mettre en question cet accord.
Cet accord prévoyait des mesures dites de confiance. C’est-à-dire qu’il fallait, de part et d’autre, faire un pas vers l’autre. Et, du côté malien, il fallait libérer des personnes non reconnues auteurs de crimes de sang, ni de trafic de drogue. Et ce sont celle-là qui ont été libérées. Donc, nous voulons expliquer aux Maliens que le président et son équipe sont venus trouver un dispositif qui engageait le Mali devant la communauté nationale et internationale. On ne peut pas le mettre en cause. Aux hommes politiques de l’assumer collectivement, car ils l’ont tous salué. Dans tout processus de réconciliation nationale, il y a toujours une dose de sacrifice et c’est ce que l’on observe.
La part très visible de la famille présidentielle dans la gestion des affaires publique a heurté et dérouté bien de nos concitoyens qui ne s’étaient pas imaginés IBK sous ce jour. On parle même de l’avènement d’une certaine monarchie. Qu’en dites-vous?
Je pense que les gens ont souvent tendance à exagérer. Il n’y a pas de monarchie dans la gestion des affaires de l’Etat. Le chef de l’Etat l’a toujours dit : personne ne sera nommée parce qu’elle le suit. Tous ceux qui occuperont un poste, ce sera sur la base de la compétence, de l’intégrité et du patriotisme. Chacun sait l’attachement que le président porte au respect des institutions, à l’intégrité et au respect du droit. Ce n’est pas lui, une fois au pouvoir, qui va déroger à ces principes-là.
A propos de l’Assemblée nationale, le fils du président, Karim Kéïta, a été élu en commune II. Il est depuis longtemps membre du RPM. Aujourd’hui, il est le président de la Commission défense, c’est une décision de la majorité parlementaire. Idem pour l’élection du président de l’Assemblée nationale. Les députés ont choisi ceux qu’ils pensent être capables de faire fonctionner au mieux l’institution. Le président de la République n’a rien à voir dans les choix opérés. Il est au-dessus de tout cela, car étant le président de tous les Maliens.
Le bilan du président durant ces six mois est-il alors positif ?
Je pense que compte tenu de la situation qui était celle du pays, beaucoup a été fait, la stabilisation, la normalisation… Le Mali est redevenu un pays normal aux yeux du monde. Il y a un leadership clair qui s’est installé à la tête de l’Etat. Du coup, le Malien peut relever la tête. Je pense que le bilan est plus qu’honorable.
Parlons maintenant du RPM, le parti présidentiel. Il semble qu’une guerre oppose déjà certains de ses caciques. Confirmez-vous cette information ?
Je fais confiance au sens de la responsabilité des uns et des autres. Quand un parti arrive au pouvoir dans un contexte qui est le nôtre, les uns et les autres doivent faire preuve de responsabilité. Je suis convaincu que le RPM, tout comme d’autres partis, qui sont dans la mouvance présidentielle, en est capable. Je ne crois pas à ces discours et rumeurs de scissions, de crises au sein du parti. Nous n’avons pas le temps pour çà. Aujourd’hui, tout le monde est concentré sur les objectifs du chef de l’Etat, qui sont en gros le redressement national, l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens.
Ce ne sont pas que des slogans de campagne. Au sein du parti, tout le monde en conscient de la nécessité de traduire ces objectifs en actes concrets et travaille dans ce sens.
Le gouvernement post-législatives n’en finit pas de se faire attendre. De l’impatience, les Maliens sont de plus en plus gagnés par la lassitude. Pourquoi cet attentisme ?
La question est légitime. Vous en parlez parce qu’il y a eu les élections législatives. Un remaniement aurait été logique dans la foulée des législatives si les résultats avaient donné une majorité qui n’est pas conforme à la majorité qui est représentée au sein du gouvernement. Or, comme vous le constatez au sein du gouvernement, c’est la mouvance présidentielle, avec le RPM qui est en tête. Et à l’Assemblée, c’est la même chose, le RPM est arrivé en tête et la majorité parlementaire s’est constituée autour de lui. Par conséquent, le gouvernement et la majorité parlementaire sont en phase. Donc, aucune raison à ce stade ne justifie un remaniement par le fait qu’il y a eu les élections législatives. Maintenant, c’est la prérogative du Chef de l’Etat qui, à tout moment, s’il pense que c’est nécessaire, peut procéder au réajustement.
Clarisse NJIKAM
La communication permet de comprendre des choses. Si pas de contre vérité, pipipiiiiiii ouaaaaaaaaaaaaa
BRAVO POUR CE MOMENT DE VERITE. JE PENSE QUE LA PRESIDENCE OU LA PRIMATURE DOIT ORGANISER DES DEBATS POUR EXPLIQUER LEUR POLITIQUE: DONNER DES EXPLICATIONS CLAIRES SUR LES GRANDS SUJETS ET DECISIONS, DEMONTER LES RAGOTS.
PAR EXEMPLE, EXPLIQUER QUE kARIM KEITA A ETE ELU. PAS NOMME PAR SON PERE. IL EST MEMBRE DE RPM, LE PARTI MAJORITAIRE. IL EST DEPUTE, COMME LES AUTRES IL DOIT SE BATTRE POUR PRENDRE DES RESPONSABILITES. DANS TOUT PAYS DEMOCRATIQUE, LE PARTI AU POUVOIR DOMINE L’ASSEMBLEE NATIONALE ET LE GOUVERNEMENT. QUANT ON FAIT LA DEMOCRATIE ON VA JUSQU’AU BOUT.
TOUS LES MALIENS SAVENT QUE MC EST NE ET GRANDI A PARIS. IL A FAIT DES ETUDES DE JOURNALISTES. IL A TRAVAILLE A JEUNE AFRIQUE A PARIS. SES PARENTS L’ONT BIEN EDUQUE COMME TOUTE BONNE FAMILLE MALIENNE. IL NE SAIT PAS MENTIR COMME LA PLUPART DES JEUNES DU MALI.
SES PARENTS SONT DES TRAVAILLEURS IMMIGRE COMME TOUS LES IMMIGRES MALIENS EN FRANCE. ILS SE SONT PRIVES POUR PAYER SES ETUDES. ET ILS NE LES A PAS DECU. IL A OBTENU TOUS SES DIPLOMES EN FRANCE.
C’EST CELA LA VERITE
D’AILLEURS LE GOUVERNEMENT A UN CERTAIN NOMBRE DE MINISTRES QUI SONT NES OU ONT FAIT LA PLUPART DE LEURS ETUDES EN EUROPE. ILS NE CONNAISSENT PAS ENCORE LA CORRUPTION MALIENNE, ET EN PLUS SONT COMPETENTS.
BIEN ENTENDU CELA DERANGE LES ANCIENS POLITICARTS.
PERSIDENT (PR) TON CHOIX EST BON, PERSEVERE DESSUS.
BONNE CHANCE AU MALI
la vacuité de cette litanie politicarde est juste lamentable. ce quidam se complait à parler de “plébiscite” en évoquant son fameux 77% (leur score) tout en taisant l’inavouable taux de participation qui était moins de 50%, c’est-à-dire, même pas la moitié du collège électoral. ensuite, il a le culot de parler de compétence au sein d’un régime où le népotisme le dispute au copinage à outrance sur fond d’indécence répugnante. et surtout, où l’évidence y est sans équivoque qu’il faille un bon pedegree familial pour s’attabler autour de la mangeoire… mais le comble est que ce discours, aussi léger, ridicule que risible, semble bien trouver son public, au regard des réactions ça et là. l’inconscience politique est le premier signe de la véritable décadence d’une nation digne du nom. eh bien, tant mieux pour l’honneur de la famille, et le bonheur des amis… le Mali attendra encore.
Fantis laisse nous tranquille. Le Mali ne se limite pas a sikasso. Poulo en cinq an est cinquième. CODEM c’est tout le Mali. Ethnicistes et ingrats de sikasso
C’est la déception totale pour tout le peuple, rien n’a été, Ces 6 mois comparés aux 6 mois de PM CMD, ou il y’avait la crise, sans état , tous les jours des marches , je dirai que c’est ridicule pour le capitaine et son équipe!
Et c’est tellement ignoble, triste et malheureux, à la limite ridicule qu’IBK et son entourage ne sache pas que le bas peuple galère que le bas peuple va mal et survi????!
Bonjour,
Excellente analyse de la situation au Mali par le Ministre, Mahamadou Camara, Directeur de cabinet du Président IBK.
Monsieur le Ministre, Mahamadou Camara, a raison, la cohésion est indispensable au sein du RPM pour mieux aider le Président IBK face aux défis du moment.
Je pense que le remaniement gouvernemental est obligatoire pour faire repartir, avec une nouvelle impulsion, la machine économique et les pourparlers inclusifs.
Comme vous le savez, le PM actuel, Oumar Tatam Ly, est membre du RPM, donc de la majorité au pouvoir et de la majorité à l’assemblée nationale.
Donc, sachant qu’il est travailleur, compétent, méthodique, pragmatique et sérieux, pourquoi ne sera-t-il pas reconduit comme PM ?
Certains parlent de gros calibres, respectables de partis politiques alliés au RPM, qui devront être intégrés dans le gouvernement ou que le Premier Ministre devra être choisi parmi eux ou parmi les cadres du RPM.
Les gros calibres sont bien à la tête des partis politiques MAIS ne doivent pas forcement figurer dans le gouvernement.
Le Président IBK connaissait les cadres du RPM bien avant, pourquoi, n’avait-il pas choisi un Premier Ministre parmi eux ?
Pourquoi, était-il parti chercher Oumar Tatam Ly ?
Aujourd’hui, que la confiance s’est établie entre eux, il le reconduira, sûrement. Et d’ailleurs, il l’avait annoncé à l’occasion des vœux du nouvel an.
En fonction des compétences, Le poste du Premier Ministre et les postes ministériels devront être alloués mais pas forcement parce qu’on est gros calibre.
Ce qui ne veut pas dire que les gros calibres ne sont pas compétents.
Pour la promotion de l’excellence, soyons exigeants sur le choix de notre Premier Ministre et de nos ministres, l’avenir du pays en dépend.
Des cadres compétents des partis politiques seront plus adaptés que les gros calibres.
Ce qu’il faut, c’est la compétence, être travailleur et le dynamisme pour sortir le pays de la crise actuelle et le hisser au rang des grandes nations qui se sont prises en charge.
Certains ministres du gouvernement actuel incarnent ces valeurs tels que: Le Premier Ministre (Oumar Tatam Ly), Zahabi Ould Sidi Mohamed, Ousmane Ag Rhissa, Cheick Oumar DIarrah, Soumaïla Boubeye Maïga.
Ils doivent être reconduits.
AU PLUS TRENTE MINISTRES DOIVENT ÊTRE DANS LE GOUVERNEMENT.
Je lance un appel au Premier Ministre et au Président IBK à rechercher les compétences dans la société civile et parmi les cadres Maliens sans étiquette sans oublier la diaspora Malienne.
Ne nous trompons pas, c’est eux qui permettront au Mali de s’en sortir durablement en mettant en avant l’intérêt général et le bien-être des Maliens.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
TEL au Mali : 78 73 14 61
Cessz de faire le griotn rien ne va actuellement pour le peuple.
FAITES DES ANALYSES objectives.
ANASSER , tu n’as pas un peu honte? Il faut avoir un peu de dignité mon cher. Tu n’es pas le seul cadre du Mali et tu avoues que tu veux un poste. Arrêtes de polluer les sites. Il y a des gens sans dignité. IBK même ne respecte pas des gens pareilles. Tous les Maliens cherchent des postes mais on ne fait pas comme toi.
IBK devrait être mieux conseillé sur le plan vestimentaire: Les chaussettes grises avec le boubou blanc, c’est moyen! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Et pourquoi pas des chaussettes de foot, tant qu’il y est! 🙄 😆
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Je crois qu’on a vu la meme chose. Ca m’a fait rire quand j’ai vu la photo avant meme de lire l’article.
Je crois que c’est chaud actuellement avec DJO BRIN, et il ne se fiche pas mal de l’HARMONIE VESTIMENTAIRE 😆 😆 😆 .
LE MALI D’ABORD! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 b
Voir des gens désavoués par les populations comme POULO vouloir devenir ministre,c’est effarant . Il ne paie même pas les enseignants de sa propre école privée. C’est pendant les élections où il veut
se faire élire qu’il descend dans les villages pour distribuer du sucre, des marmites, des choses comme ça. Pire, il disait partout qu’il suffit que lui jette le serpent (l’argent) sous les pieds des sikassois pour se faire élire. Au second tour, même si POULO n’avait pas appelé à voter pour IBK, IBK serait élu. C’est POULO qui, en complot avec ATT, a trahi IBK à Sikasso, a caissé le RPM qui l’a fait élire pour créer la CODEM. Partout il traitait IBK de paresseux, de…. Donc, arrête de dire que poulo a réalisé à Sikasso. Son frère de la CMDT dont tu parles, demandes ce qu’il doit à IBK mais ils ont tous trahi IBK et se font aujourd’hui demandeurs de postes. Avec le coup d’Etat de Sanogo, il a trahi ATT à son tour. Poulo n’est plus crédible à Sikasso en plus il est ethniciste. On aura tout vu dans ce pays.
C’est sur que, vu par son propre chef de cabinet, son bilan de ne peut qu’être HONORABLE!
C’est comme si on demandait à Koro Doudouba de faire un bilan des actions passées, présentes, et même FUTURES 😆 de IBK! 😆 😆 😆
La prochaine fois, IBK n’a qu’à choisir Chahana pour faire le “bilan” de sa politique! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Choisir son propre chef de cabinet! 🙄 🙄 🙄
Nous prendrait-il pur des cons?
Enfin un vrai journaliste!Merci
Karim a été élu par les habitants de sa commune,ceux ci n’étaient pas cbligés car ils avaient d’autres alternatives(autre candidats).Laissez IBK tranquille c’est les maliens meme qui sont corrompus jusqu’au os.Chacun veut etre du coté des vainqueurs tout juste pour pouvoir profiter.Comment pouvez vous comprendre le choix de nos députés sur Karim pour le poste du chef de la commission de la défense de l’assemblée nationale?Et celui de Sidibé comme président de l’assemblée?PARCE QU’ILS SONT DE LA FAMILLE D’IBK ET RIEN DE PLUS.Le malien est trop corrompu.IBK n’est pas du tout clanique il relèvera le défi qu’en déplaise aux oiseaux de mauvaise augure
dommage, un jeune né en France, on le croyait capable d’être un peu dans la politique morale. On a vue quand sarkozy a voulu juste nommer son fils à un poste pas même politique, le tollé, il a reculé et n’a plus fait. Camara justifie ici la politique clanique d’IBK? Juste pour manger sa part parce que lui-même est ami de Karim? Il y a à désesperer de ce pays. IBK a salué le travail de la transition. Vous ne pouvez pas venir mentir que vous êtes partis de zéro. En plus, on ne vous a pas dit de recycler dans le RPM les anciens ennemis du Mali. Catastrophique si les jeunes même défendent des choses impensables. Vous avez plutôt intérêt à dire la vérité à IBK sinon vous allez couler ensemble. Sa politique est clanique, familiale, donc monarchique.
Bonne analyse!
beffodougou@gmail.com.
Pour plus de discutions hors forum
“Toujours dans le cadre de la normalisation, il faut parler des bailleurs de fonds, des partenaires occidentaux. Cela explique également le déplacement du Président dans ces pays, afin de redorer l’image de notre pays sur la scène internationale. On peut donc affirmer que du côté de la diplomatie, le Mali a réussi son retour et, ce qui illustre cela, c’est le fait que les milliards d’euros qui avaient été annoncés à Bruxelles en mai 2012 sont en train d’être débloqués. On en est déjà à un décaissement de près de 800 millions de Fcfa” selon Camara ministre directeur de cabinet à la présidence.
Je pense que le budget des voyages du président et des nombreux membres de ses délégations vont engloutir à eux seuls les 800.millions qui correspondent à un peux plus d’un million d’euros. Sur des milliards d’euros comme dit Camara, ils n’ont pu avoir qu’1 million et quelques d’euros, cela veut dire qu’ils ne sont pas bons en la matière.
Par ailleurs je voudrais bien savoir le moment qu’ils auront pour aller tranquilliser nos braves paysans chez eux, apparemment cela n’est pas pour maintenant, parce que ils n’ont pas encore de bons aéroports et de luxueux hôtels digne du rang de Bourama premier du nom.
On dit toujours la reforme de l’armee mais on ne voit rien de concret. Le Ministre de la Defense disait que les Militaires ont elabore la reforme dont le document tarde a mettre en execution par le fait que le fameux IBK n’a pas signe la decision alorsque les bandits armes sont en train de reapparaitre a Lere. Vraiment on est decu de IBK il n’a rien fait de concret au niveau de l’armee. On ne peut pas attendre les partenaires pour reformer notre armee. Des Officiers superieurs dorment a la maison faute de bureau et de travail.
IBK nous a decu
“Les mesures sont lancées et il y a un programme d’actions gouvernementales en vue, qui va s’accélérer dans les mois à venir.” Dixit le ministre directeur de cabinet de la présidence de la république.
Pilotage à vue, on comprend difficillement que des intellectuels peuvent se réunir pour conquérir le pouvoir sans avoir un programme, sans aucune vision pour le pays qu’ils souhaitent gouverner. Vous devriez savoir que gouverner c’est prévoir.Pauvre Mali
Je le croyais talentueux. Il vient de déverser ses limites et sa médiocrité sur la place publique. N’est pas stratège ou expert qui veut. Tu es l’ami de Katio, ça t’a valu d’être là où tu es; formes toi d’abord avant de vouloir te montrer, bomber le torse et jouer dans la cour des grands. Conseils!
Oui mon très cher CAMARA mais considérez aussi l’avis des autres et faite attention aux autres, écoutez aussi les autres. Le “Omerta” ne règle rien dans un pays. Soyez attentif aux autres s’il te plait.
Si M.CAMARA n’a rien à dire qu’il se taise pour l’esthétique politique le Gouvernement doit démissionner pour permettre au nouveau Gouvernement de faire la Déclaration de Politique du Gouvernement. Ce Gouvernement ne réflète la composition du nouveau Parlement.
IBK n ‘a fait que trahir ceux qui l’ont porté au pouvoir ( l’ex CNRDE )
Si nos journaleux pouvaient prendre exemple sur ce jeune si talentueux et très sérieux. Qui sait? Ils pourraient un jour faire la fierté de leurs parents voire des maliens. Mais tant qu’ils continueraient à préférer l’amateurisme, les ragots, bref l’argent sale c’est à dire la corruption, ils resteront toujours les “derniers de la classe”. Les “politiciens” les trompent. Mais eux, ils sont dans leur rôle! A vous aussi de faire la part des choses et de faire preuve de sérieux! “No tê, ni démisséni yé makôrôba dêguê nôni”=”Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années”. On regrette tellement son absence sur “Africable dans débats du dimanche”
AUX AMIS DU FILS DU PRESIDENT LA VALEUR N’ATTENT POINT D’ANNEE
DIXIT MAMANE DU GOWDOUANA
J’aimerais rappeler l’état dans lequel nous avons trouvé le pays. Un pays occupé pendant 18 mois, mis au banc des nations, humilié, avec les caisses de l’Etat vides. En 2013, le budget de l’Etat était contracté de 30%, et il était difficile de mettre en œuvre une politique volontariste dans la mesure où les marges de manœuvre budgétaires étaient limitées. Une armée dans un Etat catastrophique, avec la déroute de 2012. Des liens distendus avec les partenaires du Mali, des bailleurs de fonds. Du coup, il était difficile de gérer le quotidien par manque d’argent. Dans le Nord du pays, nous avons trouvé l’administration démobilisée. Voilà en gros l’état du pays.DIXIT LE MINISTRE DIRECTEUR DE CABINET
OU SONT PARTI LES 77%
SI VOUS N’AVEZ RIEN A PROPOSER AUX MALIENS IL FAUT LE DIRE ET VOUS TROUVEREZ UNE OPPOSITION REPUBLICAINE POUR VOUS ACCOMPAGNER. TOUT CELA C’EST PAR CE QUE LE CANDIDAT IBK N’AVAIT PAS DE PROGRAMME
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