Les femmes premières victimes du conflit au Mali

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Les groupes armés qui contrôlent le Nord-Mali prônent une application stricte de la charia dans leur zone d’influence. Invoquant la loi islamique, des exactions sont commises, principalement envers les femmes.

Elles ont tout abandonné au nord du Mali, préférant fuir les violences et autres exactions que font subir aux femmes les islamistes et autres jihadistes occupant cette partie du pays. Dans la capitale malienne, elles vivent des jours de privation en attendant de pouvoir retourner sur la terre de leurs ancêtres.

La directrice exécutive de l’ONU Femmes, Michelle Bachelet, s’est dite très préoccupée par la situation de ces femmes et plus encore celle de leurs sœurs restées sur place à Tombouctou, Gao ou Kidal.

Michelle Bachelet, l’émissaire de l’ONU, a entamé mardi 8 janvier l’étape malienne de sa visite africaine par une rencontre avec les femmes déplacées internes. Des femmes qui, comme tous les Maliens, ont un motif de préoccupation supplémentaire ces derniers jours : la montée de la tension sur la ligne de front.

Les discussions de Ouagadougou reportées
Jamais depuis le début de l’occupation, en effet, l’armée malienne et les combattants islamistes n’ont été si proches d’un affrontement. Les canons des forces loyalistes, ont même été entendus ces derniers jours pour la 1ère fois depuis qu’elles se sont repliées vers le sud. Selon un communiqué de l’armée malienne publié mardi, une tentative d’attaque sur les positions avancées des forces armées et de sécurité malienne aux alentours de Konna dans le cercle de Mopti a même été repoussée.

Le Mali retient donc son souffle et c’est justement dans ce contexte que l’on apprend également le report des négociations de paix prévues dans les prochains jours à Ouagadougou entre Bamako et les islamistes et autres rebelles touarègues. Une rencontre reportée, apprend-t-on de source burkinabè, pour laisser le temps aux parties de se préparer. Se préparer à faire la guerre ou à faire la paix ? On en saura sans doute un peu plus dans les prochains jours.

Yaya Konaté (Bamako) pour DW.de – 09 jan 2013

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Pourtant elle sont si belles ! Quelles viennent au sud où elles pourront faire l’amour et s’habiller à loisir ! Je les adore !

  2. je vais vous dire la vérité. Avant la prise du nord mali, ce sont ces femmes que vous plaingnez qui formaient la prémière ligne de manifestation proclament AZAWAD appuyées par leurs enfants principalement dans la Région de Kidal et maintenant avec leurs larmes de crocodile elles joient à la victime. 👿

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