Les coups d’Etat sont les conséquences des actions et décisions prises par les classes dirigeantes de nos pays, analyse Cheick Boucadry Traoré, président du parti care
Le Niger a enregistré un autre coup d’Etat le 26 juillet 2023. Les coups d’Etat déclenchent toute une série de réactions en chaîne, imprévisibles et incontrôlables. En effet, les événements qui ont conduit à ce coup de force, qui peuvent être ni souhaitables ni acceptables dans une véritable démocratie, ne sont que les conséquences des actions et décisions prises par les classes dirigeantes de nos pays au cours de ces dernières décennies.
La gouvernance de ces politiciens a amplifié l’affairisme et la corruption endémique, le tripatouillage des constitutions pour leur maintien au pouvoir ou la sauvegarde des intérêts personnels, les élections truquées et fortement contestées, et les crises alimentaires et sécuritaire alimentées par la faiblesse et l’échec d’une démocratie pervertie.
Soif de renouveau encore plus grande chez les plus jeunes
Il y a une césure de plus en plus évidente entre nos populations et nos politiciens. C’est pour cela que nos peuples applaudissent et soutiennent les coups d’état de nos jours. Nos peuples cherchent une nouvelle voie. Cette soif de renouveau politique est peut-être encore plus grande chez les plus jeunes. Le modèle de démocratie abâtardie imposé à nos peuples s’est essoufflé. C’est pourquoi nous devons tous réaffirmer notre engagement à œuvrer sans relâche pour l’avènement d’une vraie démocratie liée à nos valeurs et à notre identité, et surtout d’États qui garantissent une plus grande justice sociale pour l’ensemble de nos peuples.
A présent, les dirigeants de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont fixé un ultimatum d’une semaine aux militaires nigériens pour un retour complet à l’ordre constitutionnel, affirmant ne pas exclure un recours à la force si ce n’était pas le cas. Ils ont également décidé de suspendre toutes les transactions commerciales et financières entre les États membres et le Niger.
Face à cette mise en garde de la menace d’usage de la force proférée par les dirigeants de la sous-région et soutenus par leurs partenaires occidentaux, dont la France, ex-puissance coloniale, les Officiers dirigeants du Burkina Faso et du Mali – à l’image du Général Moussa Traoré, toutefois dans un contexte bien diffèrent, qui fit atterrir ses soldats en quelques heures à Conakry pour faire face à l’agression impérialiste contre la Guinée en novembre 1970 – préviennent que toute intervention militaire contre le Niger entraînerait un retrait de leurs pays de la Cédéao, ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger.
Ils ajoutent qu’ils refusent d’appliquer les sanctions contre le peuple et les autorités nigériennes autorisées par la Cédéao. Pourtant, le Général Moussa Traoré fut l’un des initiateurs et pères fondateurs de cette même organisation sous-régionale. Quant au gouvernement de transition guinéen, tout en affichant son soutien aux militaires et au peuple nigérien, a exprimé son désaccord concernant les sanctions préconisées par la Cédéao. Et l’Algérie n’a pas hésité à émettre une mise en garde concernant une intervention militaire de la Cédéao au Niger. Il reste à savoir si la Cédéao a les moyens de soutenir ses décisions ou d’intervenir militairement au Niger. Quoi qu’il en soit, les dirigeants de l’organisation peuvent se féliciter d’avoir réussi à tracer les premiers pas vers le déclenchement des hostilités entre les pays membres ou même d’une guerre régionale.
Décisions légères et absurdes de la Cédéao
Décidément, nul n’est à l’abri de décisions légères et absurdes de la Cédéao. Elle semble passer son temps à lancer des menaces au lieu de trouver des solutions durables aux problèmes politiques ou de société dans les états membres. Les hommes d’État continuent à se réunir et à rédiger des communiqués qui ne sont ni pertinents ni en rapport avec ce qu’ils essaient de faire ou d’accomplir en premier lieu. Était-il nécessaire d’inviter l’Officier à la tête de la transition tchadienne au sommet de l’organisation et l’envoyer en catimini en médiation auprès des militaires nigériens ? Cette posture de ‘‘deux poids, deux mesures’’ enlève toute crédibilité à leur action de dénonciation et de légitimité aux sanctions prises.
Il nous semble qu’il y a un manque de connaissances adéquates des enjeux ou de réflexion défaillante, ou même d’une impulsion mal maitrisée et de débordement émotionnel chez les dirigeants de cette organisation. Fallait-il fermer les frontières pour faire souffrir les pauvres populations après le malheureux exemple au Mali ? Quoi qu’il arrive, les portes de Dieu seront toujours grandement et gracieusement ouvertes pour les pauvres nigériens à la recherche d’une vie meilleure. Il est temps que ces dirigeants aient la capacité d’anticiper les conséquences de leurs décisions et actes.
Risque d’embrasement de la région entière
Aussi, les dirigeants de l’organisation doivent démontrer plus de connaissance et de compétences nécessaires pour prendre leurs propres décisions concernant nos affaires et, surtout, savoir évaluer correctement les risques encourus par ces décisions. Ils doivent éviter de faire l’erreur de penser que ces risques ne les concernent pas ou qu’ils échapperont aux conséquences potentiellement négatives de leurs choix. A cet effet, Il est important de savoir qu’un conflit qui touche un pays peut rapidement embraser la région entière du fait des liens sociaux, économiques et culturels qui existent entre nos peuples. Il est alors important de travailler avec les militaires, les politiques et la société civile au Niger pour redéfinir le cadre de l’intervention de l’organisation sous-régionale et éviter les erreurs du passé. Au lieu d’une guerre régionale, ils doivent intelligemment travailler pour la paix et sommer les militaires au retour à une vie constitutionnelle normale dans un bref délai. Il est tout aussi souhaitable que la Cédéao commence à consulter nos peuples avant de prendre des décisions qui affectent leur vie quotidienne et leur sécurité, et pouvant avoir des répercussions négatives. Nous sommes convaincus que les citoyens des pays membres de la Cédéao veulent une organisation qui permet l’émergence d’un système économique et social au service des peuples de la communauté. Le destin de nos pays se jouera dans une Cédéao plus rassemblée.
Nos peuples veulent une Cédéao qui change, dans un monde nouveau, une Cédéao qui œuvre pour des changements politiques et sécuritaires, économiques et sociaux qui répondent à leurs attentes. Ils veulent sûrement une Cédéao qui gagne en efficacité. Enfin, ils veulent une Cédéao qui défend de bonnes politiques de gouvernance et non une démocratie de façade.
Cheick Boucadry Traoré
Rebel, sois humble et repond a ma question est-ce qu’ATT pouvait rester au pouvoir quand son pouvoir etait careement par terre? Est-ce qu’IBK pouvait reter au pouvoir enn 2020 quand son pouvoir etait par terre? Alors on agit pour sauver son pays par tous les moyens. Aussi la democratie n’est pas un dogme mais une facon de gouverner et elle n’est vraie qu’avec la bonne gouvernance et sinon elle devient l’ anarchie et la decadence.
Rebel, sois humble et réponds a mes deux questions: Est-ce qu’ ATT élu démocratiquement pouvait rester au pouvoir quand son pouvoir était carrément par terre? Est-ce qu’ IBK élu démocratiquement pouvait rester au pouvoir en 2020 quand son pouvoir était completement par terre? Alors on agit pour sauver son pays par tous les moyens c’est ca le patriotisme.
Aussi je répéte que la democratie n’est pas un dogme et surtout pas les elections (qui sont truquées en general, résultats de l’achat de conscience, bourrage des urnes, etc..) mais une facon de gouverner et elle n’est vraie qu’avec la bonne gouvernance et sinon elle devient de l’ anarchie, la corruption et la decadence de notre nation. Ensuite souvenons-nous que la democratie n’est pas la dictature de la majorité mais le respect pour la minorité.
rebel, part rapport à quoi?
être rebel c’est avoir une pensée progressiste, contre le système, contre le Néo colonialisme, la suprématie, le racisme, le capitalisme… esclavage, travail forcé.
Rebel c’est promouvoir l’émancipation, indépendance, liberté, dignité , souveraineté des peuples opprimés.
Tout le contraire que tu fais ici.
Comme Sakara, Lubumba, Jerry Rwalings…
cela est vérifié en Afrique, en Asie, en Amerique Latine et caraïbes.
Rebel c’est être opposé à tout ce que l’occident à fait de mal au reste du monde.
As-tu entendu parlé de ce noble mot en france, UK, USA….Non car cet mot c’est contre eux.
On ne peut pas avoir des pensées rebelles et être attaché à l’occident comme un morpion au poil de ton Q.je suis désolé.
En Physique c’est ce qu’on appelle être en quadrature de phase ou opposition de phase avec ce que tu penses et ce que tu dis.
N’importe quoi ! En bon rejeton de putschiste, c’est bien difficile de se renier et penser autrement. Monsieur confond allègrement la foule (le plus souvent ignorante et manipulée) au peuple qui en est , comme dixit Ahmed Sékou Toué. Mais il peinera à donner un seul et unique exemple où et quand un quelconque peuple aurait voté pour un putsch. Simplement impossible ! En attendant, c’est facile d’épiloguer sur la prétendue légitimité d’un putsch en se basant sur la seule émotion… Monsieur peut ainsi s’élucubrer à volonté en croyant convaincre des écervelés (vieux comme jeunes)…
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Pensées rebelles.
L’argumentation commence par l’insulte au père. quel écervelé. On ne vote pas pour un push, idiot. Comme la démocratie menée par les démoncrates comme toi n’a jamais été populaire ou acceptée par nos peuple parce que a été fondée sur la corruption et le mensonge sans la participation de nos peuples. Un rebel ignorant et sans cause évidemment. Chez nous, on dit que tout est une question de descendance, d’où est ce que tu viens. Toi, mal élevé, tu sembles être issue de rien, d’où les insultes au lieu du travail de méninges. Il faut lire le texte, au moins tu pourras en tirer quelque chose si tu as évidemment cette capacité de compréhension.
J’espère que les motivations la CEDEAO pour le Niger ne sont pas alimentaires puisque que on leur a privé de pain et de beurre au Mali. Vraiment de la Fainéantise avec des militaires impotents et une bureaucratie d’un certain âge… On dirait une mission d’observation…
Balla comme je le disais a Alima, nous savons tous que Bouga n’a pas reçu des galons de colonel de son père Moussa Traore contrairement a Malla Konare qui a eu des galons de colonel de son père Alpha Omar Konare que sangare clame haut et fort de democrate, de grand leader et de model? Le monde sur sa tete!
https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20230808-niger-au-b%C3%A9nin-dans-le-port-de-cotonou-il-n-y-a-presque-plus-d-activit%C3%A9
C’est avec les COUP D’ETAT qu’on mettra en place “une démocratie liée à nos valeurs et à notre identité, et surtout d’Etats qui garantissent une plus grande justice sociale pour l’ensemble de nos peuples”???
Quand on décide de choisir le chemin de la démocratie pour la gouvernance de nos pays,c’est un PROCESSUS QU’ON MET EN PLACE.
Ce qui signifie qu’il faut envisager des dérives à corriger au fil des années.
LE PROCESSUS DÉMOCRATIQUE ENTAMÉ LE 25 FÉVRIER 1992 AVEC LA PROMULGATION DE LA CONSTITUTION QUI DONNE UN CADRE À LA NOUVELLE DÉMOCRATIE MALIENNE À RÉVÉLÉ DES DÉRIVES EXPLOITÉES PAR LES ENNEMIS DE LA DÉMOCRATIE AFIN DE REVENIR AU POUVOIR.
Faire le choix de permettre au président de la République d’avoir trop de pouvoir dans un environnement impacté par deux décennies de DICTATURE MILITAIRE tellement corrompue qu’elle a détruit l’économie malienne incapable de payer régulièrement ses fonctionnaires a été une erreur fatale.
Les dérives suscitées par le choix d’un président de la République puissant sont détaillées avec brio par le fils du dictateur “…l’affairisme et la corruption endémique,le tripatouillage des constitutions pour leur maintien au pouvoir ou la sauvegarde des intérêts personnels,les élections truquées et fortement contestées…,”.
Pour les haineux incapables de digérer la révolte populaire contre leur pouvoir, il s’agit là des conséquences du “modèle de démocratie abâtardie imposé à nos peuples “.
On parle d’IMPOSITION comme s’il n’y a pas eu de conférence nationale destinée à permettre à toutes les couches de la société de s’exprimer.
On refuse de parler de PROCESSUS DÉMOCRATIQUE, mais de MODÈLE DE DÉMOCRATIE IMPOSÉE.
Ce terme est choisi sciemment afin de discréditer les acteurs politiques qui ont participé à l’avènement de la démocratie et espèré que les maliens se retournent vers les héritiers du dictateur notamment son fils comme constaté sous d’autres cieux.
Ils sont incapables de définir “UNE DÉMOCRATIE LIÉE À NOS VALEURS ET À NOTRE IDENTITÉ”,se contente de dénoncer.
La démocratie, c’est le POUVOIR DU PEUPLE, PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE.
Il s’agit de rendre réel cette définition.
C’est pourquoi on parle de PROCESSUS DÉMOCRATIQUE car rendre le pouvoir au peuple demande un travail étalé dans le temps.
Notre démocratie n’a que trois décennies.
Des pays qui ont deux siècles continuent à corriger les dérives liées au choix du cadre démocratique adopté c’est à dire la constitution.
Un coup d’Etat dans le cadre d’un PROCESSUS DÉMOCRATIQUE,c’est prendre le risque de mettre fin au processus d’où le choix d’un protocole d’accord des États de l’Afrique de l’ouest destiné à protéger la démocratie.
Le choix de la démocratie est aussi celui d’un épanouissement économique de la sous région.
Comme Alima a su bien le dire, toi, “Sangare, tu es tellement aigri que cela t’a rendu fou. M. Traoré a condamné les coups au début de son texte. Il n’a fait que souligné les erreurs de la CEDEAO. Tu lui en veux pour être le fils de son père. Il y a une seule solution pour mettre fin à ce problème – c’est de te suicider et Allah te mettra dans l’enfer après. Sinon, ce monsieur va vivre et continuer ses analyses et ce qu’Allah a prévu pour lui dans ce monde.” Tout le monde sait qu’une vraie démocratie ne peut qu’être liée à la culture du pays. C’est pourquoi la démocratie américaine et bien différente de celle de la France.
La démocratie américaine n’est pas différente de celle de la France, mais les structures étatiques adoptées liées à l’Etat fédéral qui obligent à choisir un cadre démocratique destiné à permettre l’EXPRESSION RÉELLE DE LA POPULATION.
LA DÉMOCRATIE,C’EST QUAND LE PEUPLE A LE POUVOIR D’INFLUENCER LA MARCHE DU PAYS.
Chaque pays est obligé de tenir compte des réalités de son pays pour permettre aux citoyens d’INFLUENCER la marche du pays.
Au Mali en 1991,on venait d’abattre une des dictatures les plus corrompues et sanguinaires du monde.
En élaborant la constitution, on n’y a pas tenu compte, sinon on n’aurait pas donné trop de pouvoir au président de la République.
Ce qui fait que le peuple Malien n’a pas les moyens d’INFLUENCER SUR LA MARCHE DU PAYS.
C’est traduit pas les thuriféraires de la DICTATURE MILITAIRE que la démocratie n’est pas adaptée à notre société comme pour donner raison au dictateur MOUSSA TRAORE qui ne voulait pas l’instauration de la démocratie multi-partiste.
Du n’importe quoi! Aigreur, quand tu nous retiens. Sangare, tu vas devenir fou avant ta mort. Mdr!
Le Mali est membre créateur de la cedeao.Ceux qui vendre nos pays à l’occident peuvent dégager.
Le Mali,le BFA,la Guinée,le Niger seront le noyau de la nouvelle cedeao.
BOUKADER A ENCORE RÉSUMÉ TOUT CE QUI SE DIT TOUS LES JOURS PARTOUT.
En resume je dirai que Yakub Gowon et Moussa Traore ont crée une CEDEAO des Peuples pour leur épanouissement Economique et sociale, leur bonheur de peuples Africains MAIS malheureusement la CEDEAO est devenue une CEDEAO des Princes du jour, corrompus, sous-préfets de Paris, sans dignité et sans vertu et des sanctions Economiques illégales, inhumaines et illégitimes contre les Peuples, et meme des interventions militaires dans un pays membre, autonome, libre, et indépendant pour tuer les Peuples!
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