Dans cette missive, le ministre Zahabi demande aux groupes armés d’envoyer le CV de 5 personnalités avant le 20 août parmi lesquelles des Commissaires seront choisis pour les représenter dans la CVJR. Mais attention: ils devront être de nationalité malienne jouissant de leurs droits civique et reconnus pour leur probité morale et leur attachement aux valeurs de tolérance, de paix, de justice et de réconciliation. Les Commissaires devront aussi avoir un bon niveau d’expertise et d’analyse des dossiers, être âgés de 35 ans au minimum et jouir d’une bonne réputation et d’une crédibilité auprès des populations locales. Il est également exigé des Commissaires une bonne connaissance des régions du nord en particulier et du Mali en général et une expérience avérée dans la gestion des affaires communales ou publiques. Les Commissaires devront également justifier de leur capacité à travailler en équipe et être un bon communicateur. La publication de ces critères avant même la constitution de la CVJR permettra aux Maliens de se faire une religion sur les hommes et les femmes qui seront désignés pour réfléchir sur les causes profonde des rébellions cycliques au nord Mali.
Niamey: une rencontre pour réconcilier les leaders des mouvements armés
La capitale du Niger abritera du 15 au 16 août prochain une rencontre entre les responsables des différents mouvements armés du Mali. Cette rencontre, initiée par le Gouvernement nigérien, vise à réconcilier les leaders des mouvements armés maliens. Il s’agit de la Plateforme, qui sera conduite par son président, Me Harouna Toureh et de la CMA, par Alghabass Ag Intallah. Cette rencontre sera une catharsis pour faciliter la mise en œuvre de l’Accord du 15 mai 2015. Plus spécifiquement, il s’agit de restaurer la confiance entre les responsables des mouvements de la Plateforme et de la CMA, d’engager les leaders des mouvements loyalistes et rebelles dans le processus de réconciliation nationale et de décrypter la situation sur le terrain pour faire cesser les violences et permettre la mise en œuvre de l’Accord.
Attaques terroristes multiples au Mali: le mandat de la MINUSMA interpellé
La MINUSMA va-t-elle continuer à encombrer notre territoire par ses troupes dispersées partout au Mali, sans pouvoir agir contre les terroristes? Elle se dit être une mission de paix et de stabilisation. Qu’est ce qu’elle est en train de faire pour stabiliser notre pays? Après les 1er et 3 août dernier, voilà que le Mali est attaqué aux yeux et à la barbe des troupes onusiennes, sans qu’elles puissent faire quelque chose. Raison invoquée: la MINUSMA n’est pas là pour combattre les terroristes. Si ce n’est pas pour combattre les terroristes, à quoi servent donc tous ces hommes dispatchés sur notre sol au nord comme au sud? Est-ce pour livrer les positions de l’armée maliennes à ses ennemis ou pour diviser notre pays, comme on le soupçonne?
Rassemblées par Youssouf Diallo
