Le Réseau Citoyenneté et Co-entreprenariat assigne en justice le Premier Ministre ce matin : Diango Cissoko assigné en justice à la Cour Suprême pour forfaiture

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L’annonce a été faite à leur siège par les membres du Réseau Citoyenneté et Co-entreprenariat du Mali dirigé par M. Seydou Traoré ; ancien fonctionnaire à la retraite. Le courroux de nos cadres et non les moindres a été le fait que le Premier Ministre à qui une lettre a été adressée par rapport à l’état de  nation et les solutions proposées par le réseau Citoyenneté et Co-entreprenariat, a refusé de répondre malgré d’innombrables démarches à cet effet. Ce matin, une plainte en bonne et due forme sera déposée au prés du Procureur Général près de la Cour Suprême pour forfaiture du Premier Ministre.

 

Tout est parti de la correspondance du réseau Citoyenneté et Co-Entreprenariat le 04 juin dernier, jusqu’à ce jour, le Premier Ministre n’a daigné répondre. Un mépris. Selon les membres du réseau, leur plainte est basée sur l’article 16 de notre Constitution qui dit ceci : « En cas de calamité nationale avérée, tous les citoyens ont le devoir d’apporter leur concours dans les conditions prévues par la loi ».

 

La forfaiture du PM dénoncée

Et il s’avère que ce réseau qui est un groupe de réflexion connue, avait une lettre d’interpellation au Premier Ministre afin de l’interpeller et lui proposer une solution de sortie de crise durable. Leur lettre est restée sans suite. Au réseau, on pense que ce refus qu’ils considèrent « comme un crime puisque Diango Sissoko n’a pas voulu prendre en compte cette solution du réseau Citoyenneté et Co-Entreprenariat ; qui pouvait aider le Mali, nous avons estimé que c’était une forfaiture de sa part. Ce qui est condamnée par le Code Pénal en sn article 72 de la loi N° 01-079 du 20 août 2001. C’est pour quoi, nous portons plainte contre le PM auprès du Procureur Général au près de la Cour Suprême », a laissé entendre un membre fin connaisseur du droit.

 

 

Préparation de programme de défense

Pour no interlocuteurs : « Le P M avait obligation selon la loi 054-051 du 23  avril 2004, portant organisation générale de la défense nationale qui demande de préparer plus de programmes de défense avec la contribution des Hauts Fonctionnaires de défense détachés dans les différents départements. Ceux-ci doivent avant le premier juin de chaque année, fournir un plan. Il faut dire que le Réseau Citoyenneté et Co-Entreprenariat a une expertise reconnue au  plan international  en matière de stratégie, de sécurité et de développement axés sur la lutte contre le terrorisme, connue des autorités maliennes. Malgré cette connaissance, le comportement du PM renforce sa forfaiture.

 

 

Le gouvernement dénonce la léthargie intellectuelle des maliens

Et un rappel de la table-ronde des donateurs à Bruxelles du Mali, au réseau,  où le gouvernement s’est plaint de la « léthargie intellectuelle des maliens pour alimenter les médias susceptibles d’éduquer  les citoyens afin de développer leur capacité d’interpellation et veille citoyenne alors que le réseau Citoyenneté et Co-Entreprenariat n’a jamais cesser de donner des résultats de réflexion aux autorités. « Non seulement, le gouvernement se plaint que les intellectuels maliens ne jouent pas leur rôle ; de fausses accusations sur les intellectuels maliens qui sont accusés de ne pouvoir anticiper. Une façon de tenter de noyer le poisson dans l‘eau », remarque les animateurs du réseau.

 

 

Parlant de la tenue et du respect de la date du 28 juillet pour le premier tour de la présidentielle, au réseau, « cela n’est autre qu’un secret de polichinelle ». Et pour cause !

 

 

Le report est indispensable…

Le report est indispensable afin d’éviter une crise post électorale grave. « Pour nous, explique M. Niang, la priorité, c’est ramener tous els réfugiés, les déplacés chez eux, aussi ; recenser tous els omis et les jeunes qui ont l’âge de voter cette année, une vérification administrative qui est de nature qui permettra à tous d’accomplir leur devoir citoyen. Mais le gouvernement en refusant de procéder de la sorte veut arracher le droit de vote aux citoyens.

 

 

Le report a son  mauvais côté

Le report a son mauvais côté s’il n’est pas bien expliqué aux citoyens qui commence déjà à avoir le sentiment d’un coup planifié par les pouvoirs publics pour ne pas respecter la date du 28 juillet prochain. Je crains que cela ne débouche sur une révolte. J’ai l’impression que le gouvernement crée ces éléments pour provoquer le citoyen qui a soif du nouveau, d’un changement ».

 

Le gouvernement savait que les maliens n’allaient pas acceptés la date du 28 juillet

Et notre interlocuteur d’ajouter : « Mieux, le gouvernement savait que les maliens n’allaient pas accepter la date du 28 juillet en l’absence de l’armée à Kidal et sa région ; le réaménagement ministériel concocté par un gouvernement illégitime ne devait pas nous engager dans des pourparlers à Ouagadougou ou avec la MISMA ! Toutes ces indications montrent que le gouvernement travaille dans la durée. Si ces élections sont reportées, il faut qu’il y ait une mobilisation des citoyens pour une véritable transition politique, économique, sociale, culturelle et sécuritaire ».

 

 

Une transition qui permettra l’émergence d’une nouvelle race de leaders

Au Réseau Citoyenneté et Co-Entreprenariat, cette transition « devrait permettre l’émergence d’une nouvelle race de leaders respectueux des normes, les valeurs sociétales et culturelles. Elle devra permettre également, l’émergence du Mali comme un état plus responsable, comptable et capable de répondre à la demande du citoyen pour la dignité retrouvée, la grandeur de la société retrouvée et relance de la croissance économique selon la vision de la prospérité partagée dans la stabilité, la paix et la sécurité ».

 

Bokari Dicko

Aperçu sur le Mouvement Co-entreprendre

Pour les initiateurs de ce réseau, donc de ce groupe de réflexion »JOKO NI MAAYA », « seul le peuple est souverain », l’idée de créer ce rassemblement est survenue avec l’avènement du CNRDRE. Il s’agit ici de groupes d’acteurs qui cherchent à se donner des rôles, des responsabilités dans la résolution de la crise qui frappe  notre pays.  C’est dans ce contexte que ce situe l’initiative d’un groupe d’hommes et de femmes de culture avec des expériences accumulées dans le développement social, économique, institutionnel, sécuritaire et culturel, de créer le groupe « JOKO NI MAAYA ». En langue Bamanan, JOKO veut dire en français le comportement est l’ensemble des attributs positifs qui caractérisent une personne dans ses interactions avec autrui ou dans le Co-entreprenariat entre groupes d’acteurs. A JOKO NI MAAYA, tous sont convaincus que le Mali et généralement l’Afrique constituent la région de croissance économique globale et de croissance démographique pouvant constituer le socle pour la relance de la croissance économique globale avec sécurité alimentaire et sécurité nutritionnelle et un développement durable.

 

En un mot, ce réseau a de l’expertise à prouver dans tous els domaines du fait de la composition de ses membres et même sympathisants.

B.D

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