Le procureur refuse la libération des trois détenus : ordonnée par le tribunal

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    La première chambre correctionnelle du tribunal de la Commune III du district de Bamako, présidée par Karamoko Diakité, a, dans son audience d’hier mardi 12 juin, ordonné la remise en liberté des personnes  placées sous mandat de dépôt pour ” troubles à l’ordre public ” depuis le 28 mai dernier.  Malgré l’opposition du ministère public représenté par Sarambé Coulibaly, le tribunal a ordonné la remise en liberté sous la garantie du payement d’une caution de 500 0a00 FCFA par prévenu. En réaction à cette décision du tribunal, le ministère public a interjeté appel manifestant son opposition catégorique à l’élargissement de Boubacar Boré, Yacouba  Niaré et Mamadou Sangaré de Yélé wolo Ton. Les détenus restent donc en prison. On comprend alors que ce dossier très sensible est fortement soumis à des pressions diverses.

    Sombé Thera, Procureur du Tribunal de première instance de la Commune III

    En effet, c’est sous une très forte présence de la gendarmerie nationale que s’est ouverte l’audience d’hier mardi 12 juin au tribunal de première instance de la CIII. Les travaux étaient dirigés par Karamoko Diakité. Le banc du ministère public était occupé par Sarambé Coulibaly. Les prévenus avaient pour la circonstance mobilisé un pool d’avocats. Au nombre desquels Maitres Harouna Kéita et Mariam Diawara. Après des discussions âprement menées le tribunal a décidé de la remise en liberté provisoire  sous la garantie du payement d’une caution de 500 000 FCFA par prévenu. Une décision aussitôt rejetée par le ministère public arguant que ces personnes ne peuvent être libérées de cette façon.

    En réaction à cette décision du tribunal, le ministère public a interjeté appel manifestant son opposition catégorique à l’élargissement de Boubacar Boré, Yacouba Niaré et Mamadou Sangaré tous membres de l’association ”  Yèrèwolo Ton “, arrêtés et déférés dans le cadre de l’enquête sur l’agression le 21 mai dernier  du président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré.

    Faut-il rappeler que la semaine dernière des militaires déguisés en civils avaient enlevé le régisseur de la maison centrale d’arrêt de Bamako, le colonel Mamourou Doumbia en plein marché, avant de le conduire dans la ville garnison de Kati. Ils exigeaient la libération pure et simple des personnes écrouées dans le cadre de l’enquête pour ” tentative d’assassinat ” du président Dioncounda Traoré.

    Le  jeudi 7 juin, nos sources indiquent que les mêmes militaires avaient visité le bureau du procureur Sombé Théra, toujours pour la libération des trois détenus. Les discussions auraient été houleuses, précisent -elles. C’est fort de cela que le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Malick Coulibaly, a pris des mesures pour renforcer la sécurité hier au niveau du tribunal de la commune III.

    Nous y reviendrons.

                                      Abdoulaye DIARRA

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    17 COMMENTAIRES

    1. Calmez vous les amis evitons les insultes. On va a l’ecole pour resoudre des problemes et pas pour etre cause de problemes.

    2. Sombé Thera est un chien comme Dioncounda Traoré qui doit également s’expliquer sur le docier de la maitresse du predident de la republique. Dioncouda merité plus . Prochainement il sera frappé comme un gamin. Vive Boubacar Boré, Yacouba Niaré et Mamadou Sangaré vous êtes les vrais Yélé wolo . Le Mali est un pays sacré quiconque assayerait de le baffouer subirait des sorts pareils. Sombé Thera et Tapo seront les suivants.

    3. Félicitations Monsieur le Procureur Sombé Théra, en agissant ainsi vous avez prouvé votre courage et votre attachement à l’application stricte de la juste et du respect des droits humains. Vous venez de démontrer que nul n’est au dessus de la loi meme le cancre Capitaine Sanogo et sa bande de voyous indisciplinés. Ils peuvent courir mais l’histoire les rattrapera et ils seront jugés et pendus publiquement pour tous ces actes.

    4. Le Mali est une république bananiere. Des soldats qui se déguisent en civils pour arréter un colonnel sans etre inquiétés. Des citoyens qui soutiennent qu’on doit agresser un autre citoyen dans l’exercice de ses fonctions (meme si il n’est pas president et quelque soit ce qu’il a fait). Une justice qui marche sous les coups de boutoir des militaires délinquants et fuyards. Ansardine viendra vous rocher tous labas.

    5. dioncounda traore a eu ce qu’il meritait, s’il était meme mort c’était mieux pour qu’on est la paix; il a ete président de l’ensemblee du mali pendant les 10 ans de att qu’est ce qu’il a empeché, rien. d’ailleurs qu’est ce qu’il est parti faire à koulouba avant ces 40 jours. SI ON VIT POUR LE POUVOIR ON ACCEPTE LES CONSEQUENCES ET C’EST TOUT. UN PRESIDENT QUI SE FAIT BASTONNER DANS SON PALAIS DOIT SE POSER lui meme BEAUCOUP DE QUESTION;
      a bon entendeur salut

      • Et vous pensez que la seule solution de le faire partir est de le tuer? Un proverbe bambara dit” Tant que le feu de brousse n’est pas eteint, une sauterelle ne doit pas se rejouir de la brulure d’une autre” A meditez

      • Selon vous il ne devrait meme être à koulouba avant la fin des 40jours, dommage que votre ignorance n’a d’égale que votre méchanceté et votre égoisme.

      • Si tu es un homme Tele revèle ton identité, si tu es le digne fils ou fille de ton père, laisse juste un numéro de téléphone. Sois courageux

      • tele, vous êtes défié de donner rien que vore numéro de téléphone, vous savez beaucoup de gens ne sont pas les enfants du père qu’ils pensent être leur père, vous devez faire partie de cette catégorie de personnes, courage tele identifiez vous si tu es le fils de ton père.

      • si tu n arien a dire, tu la ferme,c est vraie quelqu un l a dit tantot, ce sont les illettres et ignorants qui interviennent sur maliweb.c est vraiement dommage.

      • Tu es un imbecile et ignorant , c’est tout, sinon tu ne dois jamais dire des choses pareilles, quand on sait que le pays est pris en otage par un rate comme toi. Ceci aussi c’est la faute de dioncounda.

    6. Un pays sans justice est un far-west où il n’y a ni loi, ni foi.
      Tiens bon, Mr. le Procureur, Sombé Théra. Ne cède, ni à la pression, ni aux injonctions du pouvoir judiciaire, politique et militaire.

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