Le président de l’APDM, Bandjougou Diawara à propos de la crise au Mali : «La CEDEAO devra tenir compte de toutes les réalités actuelles du Mali avant de prendre des décisions hâtives»

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L’Association pour la promotion et le développement du Mali (APDM)  a tenu une conférence de presse le samedi 31 mars au Centre Djoliba sur le thème : «Après le 22 Mars 2012, quel avenir politique pour le Mali ?»

Créée le 25 Juillet 2011, l’Association pour la promotion et le développement du Mali (APDM)  est née de la volonté de maliennes et de maliens, de toutes origines sociales et géographiques et de toutes obédiences avec une seule mission fondamentale : la promotion et le développement du Mali. Aussi l’organisation de cette conférence de presse couplée avec une conférence débats sur la thématique : « après le 22 Mars 2012, quel avenir politique pour le Mali ? » est une contribution de l’association  au débat national en cours pour trouver des solutions de sortie de crise.
Dans sa communication, le président de l’APDM, Bandjougou Diawara de déclarer: « toutefois  nous affirmons avec fermeté notre opposition à toute intervention militaire de la CEDEAO  visant à évincer le CNRDRE du pouvoir car cette option aura des conséquences incalculables sur la stabilité d’un pays déjà suffisamment fragilisé par l’insurrection armée en cours au Nord. Le Nord est déjà en guerre, faudra-il embraser aussi le Sud du Mali? Nous répondons par la négative».
Selon lui, la CEDEAO devra tenir compte de toutes les réalités actuelles du Mali avant de prendre des décisions hâtives. Elle doit contribuer à la facilitation d’un dialogue franc et sincère entre les protagonistes de l’heure que les pro-putschistes, les anti-putschistes, le CNRDRE, la société civile, le parlement afin de dégager une solution consensuelle. Avec un seul gagnant in fine : le Mali.
Par ailleurs, il a suggéré que la CEDEAO doit revoir le mécanisme de ses prises de décisions. Car si le sommet extraordinaire des Chefs d’Etats du 27 janvier 2012 d’Abidjan  avait eu lieu aux lendemains des attaques meurtrières du mois de janvier dernier contre l’armée dans certaines localités du Nord avec des mesures très claires pour protéger le Mali, un de ses Etat membres, peut être que la crise que le pays vit actuellement aurait pu être évitée.

Bandiougou DIABATE

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2 COMMENTAIRES

  1. Oui vous aussi revoyez votre analyse. Le coup d’etat n’etait pas justifie meme si je ne renie pas l’incompetence d’ATT avec toute la classe politique et sa stupidite de consensus. Meme Dieu a des adversaires. Vous, lles maliens, vous avez vendu l’ame du Mali !

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