Le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga persiste et signe : “Il n’y a qu’un seul fichier électoral. Il s’agit de celui qui a été audité en avril”

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Le Premier ministre du Mali, Soumeylou Boubeye Maïga
Le Premier ministre du Mali, Soumeylou Boubeye Maïga

Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a clarifié les choses concernant le fichier électoral qui créé beaucoup de polémiques. C’était en faveur d’une réunion technique sur le processus électoral, tenue le 23 juillet dernier à la Primature.
J’ai tenu, ce matin (lundi 23 juillet), une réunion avec certains membres du Gouvernement et des services techniques pour faire le point sur les préparatifs des élections, pour analyser les différentes déclarations et prises de position que nous avons enregistrées au cours de ces deux derniers jours.
Je voudrais dire sans aucune équivoque qu’il n’y a qu’un seul fichier électoral, celui qui a été audité en fin avril et sur la base duquel les listes électorales et les cartes d’électeurs ont été imprimées. C’est aussi ce fichier qui a été mis sur internet. J’invite les électeurs à consulter dès aujourd’hui les listes électorales qui sont maintenant affichées dans les bureaux de vote. Tout le monde pourra constater qu’il n’y pas d’électeurs fictifs. Je dois aussi rappeler que les cartes sont distribuées par les représentants des partis politiques. À ce jour, aucun parti n’a pu nous souligner l’existence de cartes qui seraient faites au nom de personnes fictives ou de cartes sans photos.
De la même manière, pour lever toutes sortes d’équivoques, nous allons ouvrir à l’observation de toutes les phases de l’élection, y compris à la centralisation, à la participation de toutes les organisations internationales, c’est-à-dire l’Union Africaine, l’Union Européenne, la Minusma, la Cedeao et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Leurs observateurs pourront assister en même temps que les représentants des candidats à la centralisation des résultats.
C’est dire que nous n’avons absolument rien à cacher dans ce processus, parce que les Maliens ont droit à un processus électoral sans tâche et nous nous sommes efforcés depuis plusieurs mois de faire en sorte que toutes les initiatives qui peuvent contribuer à la transparence des opérations électorales soient prises en compte.
Naturellement, nous n’allons pas nous laisser entrainer dans une spirale de surenchères infinies. Je puis vous assurer que nous partirons aux élections bel et bien le 29 juillet. Cela est une certitude et je n’ai pas de doute là-dessus. Nous travaillons dans ce sens-là ; et c’est dans ce sens que nous avons travaillé avec l’ensemble des acteurs. Et naturellement chacun peut avoir son opinion, son jugement, son agenda. Le nôtre c’est d’organiser les élections le 29 juillet dans des conditions de transparence qui ne pourraient pas être mises en cause de bonne foi”.

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