Le Niger va réécrire l’Histoire générale du pays

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Le chef d’État du Niger, Abdourahamane Tiani, a signé un décret portant création d’un comité ad hoc chargé de réécrire l’Histoire générale du pays, dont la version actuelle est largement inspirée de l’histoire coloniale.

Le gouvernement du Niger a créé un comité ad hoc chargé de réécrire l’Histoire générale du pays, dont la version actuelle est largement d’inspiration coloniale, rapporte le 20 novembre l’agence de presse d’État ANP. Ce comité, composé de plusieurs universitaires, est présidé par le Pr. Maikoréma Zakari, une figure éminente dans le domaine de l’histoire et de la recherche académique au Niger.

Dans un premier temps, des historiens et des archéologues sont conviés à une réunion de partage prévue le 22 novembre, relative aux médias locaux. Le comité, créé en vertu d’un décret signé le 1er novembre par le chef d’État Abdourahamane Tiani, fera ensuite appel à tous les historiens et chercheurs émérites du pays.

Il s’agit d’une «initiative pionnière» qui vise à rédiger la nouvelle version souveraine de l’Histoire du pays, s’enthousiasme la presse locale.

Le 15 octobre dernier, les autorités du Niger avaient rebaptisé plusieurs boulevards, avenues, rues et places portant des noms français dans la ville de Niamey, capitale du pays.

«Le constat était que la plupart des avenues, boulevards, lieux de mémoire, rues, sites et places de nos villes en général, et de la capitale en particulier, portaient des noms qui ne représentent pas de repères dans l’imaginaire collectif de nos concitoyens», avait alors expliqué le ministre nigérien de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, Abdourahamane Amadou.

La souveraineté, principe de gouvernance
«Désormais, nous honorons nos ancêtres», avait martelé de son côté le gouverneur de la région de Niamey, le général Abdou Assoumane Harouna, rappelant que la traite négrière et la colonisation représentaient deux périodes douloureuses de l’histoire du continent africain.

Le gouvernement militaire du général Abdourahamane Tiani, arrivé au pouvoir avec le coup d’État du 26 juillet 2023, a accusé les gouvernements précédents de «soumission aveugle» à la France, faisant de la souveraineté du Niger son principe de gouvernance.

Le 16 septembre 2023, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont acté la création de l’Alliance des États du Sahel (AES), pour contrer l’influence de la Cédéao, une organisation que ces trois pays jugent instrumentalisée par la France , ex-puissance coloniale.

Au Niger, le 3 août 1960 marque la proclamation de l’indépendance du pays, alors que le 18 décembre 1958 est la date de proclamation de la République du Niger.

Le début de la présence française au Niger remonte à 1899, lorsque les forces françaises ont vaincu le sultanat de Damagaram, dynastie locale fondée en 1731 et vivant du commerce d’esclaves.

Source: https://francais.rt.com/

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5 COMMENTAIRES

  1. Bravo au peuple noble du Niger, une tres bonne initiative car une histoire écrite par la tres maudite France n’est ni fiable. ni complete et ni juste. Il y a deux semaine Ousmane Sonko demandait a la France d’ouvrir les archives sur les tueries barbares de Thiaroye commises par l’armee Francaise sur les Tirailleurs Sénégalais et Anciens Combattants Africains, mais la tres maudite France reste tres muette!

    • Mais mon “cher” Kinguiranke,

      il faudrait que tu apprennes à lire. “Le début de la présence française au Niger remonte à 1899, lorsque les forces françaises ont vaincu le sultanat de Damagaram, dynastie locale fondée en 1731 et vivant du commerce d’esclaves.”

      L’histoire coloniale du Niger porte sur 1958 – 1899 = 59 ans. Depuis l’indépendance il s’est passé 66 ans soit plus que la période coloniale. Et avant, un sultanat vivait du commerce d’esclaves. Alors les français comme cela ont occulté tout ce qui s’est passé avant 1899 ?

      On va rigoler. L’Islam a asservi le Niger et cela n’a pas été le fait des français. Cela sera savoureux de lire cette histoire faite par des militaires adeptes des coups d’états

      • Il y a deux semaine Ousmane Sonko demandait a la France d’ouvrir les archives sur les tueries barbares de Thiaroye commises par l’armee Francaise sur les Tirailleurs Sénégalais et Anciens Combattants Africains, mais la tres maudite

  2. réécrire l’histoire ?
    Pas bon signe ça.
    L’histoire reste l’histoire, elle ne s’invente pas, sauf si on veut mentir à son peuple.

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