La fonction ministérielle peut elle être démystifiée enfin au Mali ? En tous cas, le garde des sceaux incarne une nouvelle image de la fonction ministérielle, lui dont les portes sont ouvertes pour recevoir, écouter, comprendre et guider les justiciables. Une façon de rapprocher la justice du justiciable et de remettre le 3è pouvoir au travail.
A ses heures d’audience, les vendredis soir, le ministre de la Justice, garde des sceaux, Malick Coulibaly reçoit des visiteurs jusque tard dans la nuit. Il ne rentre à la maison qu’après avoir écouté le dernier sur la liste. Des citoyens viennent lui évoquer des dossiers les plus banals aux plus embrouillés.
Ceux-ci s’articulent le plus souvent autour des blocages liés à la lourdeur de l’administration de la justice, des dysfonctionnements de l’appareil judiciaire ou d’injustice manifeste liée à l’excès du pouvoir judiciaire.
En ce qui concerne le premier : des blocages liés à l’administration de la justice, le ministre intervient pour lever les obstacles.
Qu’ils s’agissent des dysfonctionnements de l’appareil judiciaire, il intervient afin de faire prendre des solutions idoines.
De l’injustice manifeste liée à l’excès du pouvoir juridique, le ministre fait faire exercer un pourvoit d’ordre par le Procureur Général conformément aux dispositions du Code de procédure civile, commerciale ou sociale.
Il est important de signaler que le garde des sceaux refuse cependant tout interventionnisme dans les dossiers déjà pendant par-devant les tribunaux.
Cette démarche de l’actuel ministre de la justice, Malick Coulibaly soulage beaucoup de nos concitoyens qui, en général, sont en mal de justice. C’est pourquoi, il y a eu des marches de soutien en faveur de ses actions qu’il mène depuis qu’il est à la tête du département de la Justice, il y environ une année. Des associations viennent toujours lui signifier leur adhésion à sa cause.
La démarche du ministre vise un seul objectif : faire en sorte que la justice, l’ultime système de régulation, puisse jouer pleinement sa partition dans l’apaisement des tensions sociales et la description des haines. Il s’agit là de redorer le blason de la justice auprès des citoyens à travers l’accessibilité du service public de la justice, la restauration de sa crédibilité et son rapprochement des justiciables. C’est dans cette logique que le ministre Coulibaly s’est engagé pour la promotion des hommes et des femmes compétents et intègres dévoués pour la bonne cause de la justice. La dernière mutation s’inscrivait justement dans ce cadre.
CCom/Ministère de la Justice
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