Le ministre de la justice, tourne en rond

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    Le ministre de la justice depuis sa prise de fonction tourne en rond sans qu’aucune amélioration ne soit ressentie dans la façon dont les dossiers judiciaires sont traités.

    Malick Coulibaly, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux

    Apparemment, il serait totalement complexé par son statut de sous procureur. Un différend l’avait  opposé a sa hiérarchie l’amenant a démissionné de son poste. Ce fait rarissime au Mali avait braqué les feux de l’actualité sur lui. Du fait des dysfonctionnements de la justice malienne, il est apparu lors du changement de gouvernement en avril 2012 comme une alternative crédible a Marafa Traoré, l’ancien ministre de la justice sous Att qui n’avait apporté aucune amélioration  à la distribution de la justice au Mali. Pis, la corruption continuait à gangrener une large partie des élites de la magistrature.

    Récemment l’affaire Air cocaïne a fait des vagues parce que le non lieu des prévenus a été très sélectif en dépit du fait que c’est la même ordonnance pour tous. Le ministre saisi, n’a rien pu faire. D’autres dossiers dits sensibles traineraient à son niveau sans qu’il puisse prendre une décision. Le jeune magistrat est il vraiment a la hauteur de la mission qu’on lui à confié? Le département de la justice est très lourd. Le ministre ménage la susceptibilité des magistrats et a peur de prendre des décisions importantes concernant l’assainissement du secteur. Est-ce une erreur de casting de Modibo Diarra dans le choix du ministre de la justice ? Tout porte à le croire. Visiter les prisons, y faire des déclarations aussi, c’est bien. Mais quelles sont les mesures prises pour lutter contre la corruption des juges? Pour atténuer les dysfonctionnements du système judiciaire ? Pour désengorger les prisons?

    Aucune mesure visible et aucun impact des visites du ministre sur le terrain. La routine s’est installée comme avant son avènement au poste du chef de département de justice. Faut il mettre a la tête de la justice un non magistrat ou un magistrat militaire.? La question devrait être à l’ordre du jour. La magistrature c’est comme le KOMO, le fétiche d’une société secrète, dont les membres ne se mangent pas. C’est ce qui explique que le ministre de la justice tourne en rond.

    N. D

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    11 COMMENTAIRES

    1. Digne fils et cadre de reference il faut commencer deja à huiler des gens comme moi. j’ai pris assez d’argent et profitez des femmes demandresses de divorce.donne moi ma facture M le ministre

    2. Voilà un jourrnaliste qui merite reellement d’être chicotter par des hommes cagoulés. Je ne sais pas si tu as un probleme particulier avec lui mais laisse le tranquille. Si tu continue à prendre l’argent de Maharafa, ça suffit!!Un profane qui je ne sais pas, par quelle circonstance s’est retrouvé au mileu journalistique. Tu fais vraiment la fonte, pardon, la honte de ce metié. Tu n’as jamais été objectif dans tes écrits. Il y a tellemnt de choses d’importantes à écrire en ce moment de grande crise. Monsieur, soyez professionnel. Ce Ministre de la justice est un exemple, un monument de la justice. Si tu penses également qu’il te filera quelque jeton, comme les journalistes ont tjours fait dans les temps, pour que tu puisse le laisser tranquille, tu te trompes. Ce monsieur est un honnete citoyen qui merite ce poste. Evite la diffamation et l’égoisme. Continu à te former et à t’informer. Tu ne connais rien de la justice.

    3. CEUX QUI DISENT QU’IL TOURNE EN ROND SONT CEUX-LA QUI SONT PRESSES D’ETRE FIXES SUR LEUR SORT OU CELUI DE LEUR PARENTS SUSPECTS. LE TOUR EST LENT MAIS CHAQU’UN AURA SA PART. NE VOUS PRESSEZ PAS!

    4. quand un magistre rend son tablier pour une affaire de vol de vache, force est de constater que ce n’est pas serieux de sa part.

      • ce n’est pascontre le vol d’une vache mais plûtot contre un système
        Le jour où tu aura à faire face cette administration judiciaire tu comprendra

    5. Kassin, tu as ta place dans la république, il faut venir parce que qu’on a besoin des gens qui réfléchissent comme toi. Bon courage et plein succès. Quant aux bidasses vous pouvez continuer votre votre besogne, tôt ou tard vous récolterez la conséquence de vos agissements; bandes d’incapables sans éducation.

    6. Extirper un mal encastré depuis plus de 20 ans ne se fait pas en 3 mois. Il n’a pas une baguette magique

    7. Après tout ce qu’on voit comme actions posées par le ministre de la justice comment ose vous dire qu’il tourne en rond, un pays qui à peine à une autorité vous pensez qu’il peut faire plus que ça. Malick COULIBALY va arranger cette justice mais sachez qu’on peut pas faire tout en même temps et qu’il a certaines choses qui ne peuvent être résolues dans l’instabilité.

    8. loin de tourner en rond, le ministre malick coulibaly se bat comme un beau diable pour améliorer la justice malienne.GRACE AUX MULTIPLES EFFORTS DU MINISTRE MALICK COULIBALY,les 48 bérets rouges détenus de kati ont été tous transférés à Bamako !Les 48 officiers, sous-officiers et hommes du rang, précédemment détenus au camp Soundiata Keita de Kati suite aux événements du 30 avril et du 1er mai 2012, ont été tous transférés au camp I de la gendarmerie de Bamako depuis le dimanche 17 juin 2012. Et cela conformément à la loi qui veut que les militaires en conflit avec la loi soient détenus et gardés par les gendarmes. Ces prisonniers vivent désormais dans des conditions dignes des êtres humains ; et cela grâce aux multiples efforts déployés par le garde des sceaux Malick Coulibaly.
      Le Ministre de la justice garde des sceaux n’est pas homme à accepter les violations de droits de l’homme quelles que soient leurs formes. C’est pourquoi depuis sa nomination en tant que ministre de la justice garde des sceaux chargé de la mise en œuvre de la politique nationale de promotion et de protection des droits humains en République du Mali, Malick Coulibaly ne cesse de multiplier des actions visant à améliorer les conditions de détention dans toutes les prisons du Mali, et plus particulièrement celles des militaires détenus suite aux événement du 30 avril et du 1er mai 2012.
      Dès son arrivée à la tête du département de la justice, le Ministre Coulibaly s’est fixé comme ambition de bâtir une justice crédible, respectueuse des droits de l’homme. C’est dans le cadre de la réalisation de cette noble ambition que s’inscrit son projet de visiter chaque semaine au moins une maison d’arrêt, histoire de constater de visu les conditions de détention des prisonniers en vue d’y apporter des améliorations.
      C’est encore cette ambition qui l’animait quand il décida de l’organisation le 24 mai 2012 d’une journée d’échanges sur les mesures privatives de liberté. Journée qui a regroupé tous les acteurs de la justice malienne et dont l’une des retombées est sans nul doute la lettre circulaire que le garde des sceaux a adressée aux juridictions du Mali et aux magistrats à tous les niveaux. Cette lettre circulaire intime aux magistrats d’accélérer les procédures judiciaires et d’éviter l’utilisation systématique des mandats de dépôt, cela en vue de désengorger les prisons.
      Toujours mu par l’idéal de promotion et de protection des droits de l’homme et de la dignité humaine, le Ministre Malick Coulibaly se bat comme un beau diable, cela dès les premières heures, pour l’amélioration des conditions des militaire détenus suite aux événements du 30 avril et du 1er mai 2012. Après s’être rendu en personne à maintes reprises à Kati en vue d’obtenir uun assouplissement des conditions de détention des bérets rouges, les efforts du Ministre Malick Coulibaly ont été couronnés de succès, et cela à plusieurs égards.Tout d’abord grâce aux efforts qu’il n’a cessé de déployer au quotidien, le Ministre Malick Coulibaly a obtenu le transfert à la justice des dossiers des militaires arrêtés, ce qui a conduit à leur inculpation formelle pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat par l’emploi illégal de la force armée, association de malfaiteurs, assassinats, coups et blessures volontaires, détention illégale d’armes de guerre et complicité ». Toutes choses qui augurent d’un traitement judiciaire donc humain de cette affaire, avec à la clé une garantie de respect du principe de la présomp

    9. La crise malienne et mon GPS: le chemin le plus rapide de sa résolution.

      “Tournez à gauche”!

      Sur un réseau routier, embouteillé sur l’autoroute et sur les grands artères, et jonché de feux de circulation et de panneaux de limitation de vitesses à 50 km à l’heure sur les petites routes nationales car traversant des agglomérations, comment faire pour arriver vite et à temps à destination, et participer à un important rendez-vous?

      Mes chers amis les chemins les plus courts ne sont pas en pareille circonstance les plus rapides.

      Il faut prendre l’autoroute à péage, même avec des détours, on aura la garantie qu’elle soit moins embouteillée aux abords des agglomérations et très fluide sur le reste du parcours.

      C’est pour cela que mon GPS me dit de tourner à gauche.

      Au Mali, la destination finale et le rendez-vous important c’est un état de droit dans lequel justice est rendue en toutes circonstances, et ou la bonne gouvernance et la vraie démocratie sont des réalités incontestables avec des élections libres, transparentes, crédibles, à l’issue desquelles les perdants félicitent les gagnants car parfaitement démocratiques.

      Mes chers amis, cette destination finale de notre pays, tous les maliens sont d’accord là-dessus, y compris les putschistes du 22 mars et le MP22.

      La où les maliens ne sont pas d’accord, c’est le chemin à prendre et la vitesse à laquelle nous devrons y aller.

      Je suis de ceux qui veulent un ancrage progressif de idéaux démocratiques au Mali.

      Cela est loin de dire que je cautionne les gestions publiques chaotiques sous Alpha et ATT, au contraire, j’ai été l’un des plus virulents critiques internet du régime finissant d’ATT, parce que j’estimais que son laxisme et sa naïveté nous conduisait droit au mur.

      Bien que décriés par les maliens, les 20 ans de régimes démocratiques, avaient changé le regard et les rapports du reste du monde sur et avec le Mali, et nous avons des institutions que d’autres peuples n’ont pas.

      Bien que décriée par les maliens, nous avons une classe politique, certes opportunistes et fortement avide de strapontins ministériels et de gains faciles et non mérités, que d’autres peuples n’ont pas.

      Mes chers amis, nos 8 institutions de la république et notre système politique issu de la constitution du 25/02/1992, constituent nos autoroutes à péage.

      C’est à dire que le chemin est certes long pour les consolider et les rendre crédibles surtout notre système judiciaire et notre jeu politique avec des acteurs politiques qui ne sont toujours pas à la hauteur, mais c’est le chemin le plus rapide car ayant moins de contraintes.

      Moins de contraintes pour la communauté internationale et les bailleurs de fonds, soucieux d’avoir à faire avec un régime légitime plutôt qu’un régime d’exception.

      Moins de contraintes pour les investisseurs étrangers, les ONG et les opérateurs économiques nationaux, car ne pouvant travailler efficacement que dans un pays stable politiquement.

      Et enfin moins de contraintes pour la société malienne, car rien ne vaut une mutation tranquille d’une société sans respect des valeurs que nous avions, vers une société où la dignité, l’honneur, la probité, le goût de l’effort et du sacrifice, le travail bien fait et avec vocation, le gain mérité seront la règle.

      Je refuse de croire qu’une grande nation comme le Mali, n’a pas de ressources humaines valables pour nous conduire pacifiquement vers cet idéal.

      C’est pour cela que je me suis opposé farouchement au coup d’état du 22 mars 2012, car pour moi c’est une solution de facilité qui n’a ni aucune valeur pédagogique ni aucune valeur éthique pour faire changer en profondeur les mentalités des maliens dans leur quête actuelle du gain facile et de la triche sur tous les tableaux.

      Non pas parce que je ne savais pas le mal du soldat dans nos garnisons sous le commandement lamentable des généraux Gabriel Poudiougou, et Kalifa Keita, marqué du sceau du “repli tactique” jusqu’à l’abandon révoltant de nos vaillants soldats d’Aguelhoc.

      Mais parce qu’il fallait régler cette question par la justice une fois le nouveau président élu. 

      Car je ne crois pas qu’après le départ d’ATT à Dakar, que le Capitaine Sanogo et le lieutenant Konaré aient pu faire justice pour leur frère d’arme le Capitaine Sékou Traoré, tombé héroïquement avec ses hommes au champ d’honneur, armes et drapeau malien à la main, lâchement abandonnés par leur hiérarchie.

      La perte de Kidal, Tombouctou et Gao, après le coup d’état ne les honore pas non plus. 

      Pire, le coup d’état nous éloigne de l’assistance indispensable de la communauté internationale dans le dossier du nord, et des bailleurs de fonds sur le plan du développement. 

      Et je ne parle même pas du fait qu’il nous a mis sous tutelle (de fait) de la CEDEAO et du Burkina Faso.

      Comparer seulement le 11 derniers communiqués du conseil des ministres (sous l’ère Cheick Modibo Diarra) avec les 11 derniers de l’ère ATT), malgré la mauvaise gouvernance sous ATT, vous comprendrez à quel point on est bloqué aux embouteillages.

      Malgré toutes les bonnes volontés du monde, Cheick Modibo Diarra, ne peut être qu’incapable à aller vite dans la libération du nord et dans l’organisation des élections générales car il a été mis sur un chemin, certes court mais embouteillé et où on ne peut rouler qu’à 50 km à l’heure.

      Je critique actuellement la politique de nombrilisme du Dr Cheick Modibo Diarra, parce qu’en aucun moment, il n’a compris que son chemin, celui des putschistes, étaient parsemés d’embuches et qu’il lui faut “tourner à gauche” pour prendre l’autoroute à péage ( gouvernement d’union nationale dont j’ai déjà donné un aperçu dans un article précédent).

      Non pas parce que, je ne sais pas qu’IBK, Soumaïla Cissé, Ali Nouhoum Diallo, Zoumana Sacko, Oumar Mariko, Ousmane Amion Guindo, Aminata Dramane Traoré et bien d’autres personnalités dans ma liste n’ont pas des défauts publics, mais parce qu’ils sont actifs sur la scène politique nationale et représentent actuellements des sensibilités politiques de notre grande nation mieux que des gens plus pieux mais restés en retrait politiquement.

      La compétence n’est pas seulement le talent, c’est aussi la disponibilité.
      Sans disponibilité le talent ne s’affirmera jamais en compétence. 
      Ceux qui sont bons actuellement au Mali doivent vraiment commencer à faire de la politique, sinon nous ne pouvons que composer avec les acteurs politiques quel que soit leur niveau. 
      C’est le système politique qui le demande.

      Le pris à payer sur l’autoroute à péage c’est la nécessaire vigilance pour traquer la mauvaise gouvernance et faire marcher enfin la machine judiciaire pour tous les citoyens.

      Cheick Modibo Diarra a la chance d’avoir un frère qui s’y connait dans les techniques des “bouffecrates” maliens.
      Il doit s’y référer pour verrouiller les deniers publics.

      Mais il doit s’ouvrir à la classe politique pour normaliser nos relations avec le reste du monde et aller vite dans la réalisation des deux missions qui lui sont assignées:

      – la libération du nord et,

      – l’organisation des élections générales, libres, transparentes, crédibles et démocratiques.

      Il n’a plus droit à l’erreur et il lui reste moins de dix mois.

      Et comme dans un match de football il n’y a pas de temps d’arrêt dans les temps d’arrêt c’est à dire pendant la période du jeu au delà du temps réglementaire. Par références aux simulations des joueurs qui pour perdre le temps préfèrent jouer aux souffrants alors que l’arbitre ne décompte pas ce temps de souffrance simulé car hors temps réglementaire.

      Alors, Docteur Cheick Modibo Diarra, écoutez mon GPS:
      ” Dans zéro mètre, tournez franchement à gauche pour prendre l’autoroute à péage”!

    10. Pourquoi les voyous sont encagoulés?

      Incursion d’individus armés et non identifiés dans les locaux d’Africable, transformation de l’Ortm en champ de bataille de la honte loin de Tombouctou, lâches enlèvements  des directeurs de publications et des journalistes et atteintes graves à leur intégrité physique par des individus encagoulés et armés du matériel de l’armée malienne.

      Mes chers amis, ça pourrait être Liberia ou Mogadiscio des années 90 mais malheureusement c’est Bamako de 2012.

      Mais ne nous trompons pas, les intentions sont claires, ces actes de voyous n’ont qu’un seul objectif, faire taire les maliens et les soumettre à des bidasses qui ont raté leur vie.

      Mais ces bidasses fuyards de combats au nord et pilleurs à Bamako doivent savoir que le Mali est une grande nation qui n’est pas née de la dernière pluie.

      Nous avons combattu, les mains nues sans l’aide de l’ONU et de l’OTAN, il ya 21 ans le régime sanguinaire du Général d’armée Moussa Traoré pour ouvrir la porte de la liberté et surtout de la liberté d’opinion et d’expression au peuple malien.

      Aujourd’hui, la constitution du Mali confère à chaque citoyen malien ce droit inaliénable.

      Si jamais quelqu’un pour une raison ou une autre ose ôter ce droit aux maliens, il ne couterait rien au peuple souverain du Mali de le booter hors du Mali fut elle la garnison de Kati.

      Mais le métier de journaliste est un métier qui se pratique avec une déontologie dont le respect est une obligation pour chaque journaliste.

      Du moment où un journaliste enfreint la loi ou se rend coupable de diffamations,  de diffusion des ragots, ceux qui se sentent lésés par de telles allégations doivent porter plaintes auprès des juridictions prévues à cet effet.

      Nul ne doit et ne peut faire justice soit même dans un état de droit.

      Nul ne peut faire usage de son arme de service sans en être mandaté dans une mission clairement définie par sa hiérarchie.

      Alors partant de là, pourquoi des individus encagoulés et armés courent encore les rues à Bamako pour faire la police du journalisme?

      Qui se cache dernière cette Gestapo?

      Ce n’est pas au ministre des sports de rendre visite au journaliste agressé Saouti Haidara, mais bien le ministre de la sécurité intérieure et il devrait être assez honnête pour l’expliquer de vive voix comment il ne contrôle pas cette bande de militaires hors la loi.

      Mes chers amis, pour porter les tenues militaires et prendre des armes et des véhicules dont tous est payés, y compris les soldes des individus encagoulés, par les impôts des contribuables maliens, et aller agresser gratuitement ces mêmes contribuables, il faut deux choses:

      -1. Il faut que la formation du soldat soit ratée.
       Le centre d’instruction n’a pas su l’expliquer comment fonctionne la république et quelle est la place du soldat dans la république.
      Pire l’éthique du soldat, le sens du service, la discipline militaire et le patriotisme ont été survolés et mal assimilés.

      -2. La vie militaire et la vie tout court du soldat est devenue une simple anecdote pour qu’il s’en prenne gratuitement à un individu désarmé et âgée d’une soixantaine d’années parce qu’il a fait son travail.

      Alors au gouvernement de Cheick Modibo Diarra, qui est friand de l’audit, voila une matière à auditer:

      – Comment sont menées les formations de nos porteurs d’uniformes dans nos centres d’instruction?

      -Comment sont contrôlées les différentes unités armées dans nos garnisons?

      En attendant le résultat de ces audits si jamais les ayatollah du contrôle de l’action publique osent aller jusqu’au bout de leur logique, la justice doit faire son travail pour arrêter et punir sévèrement toutes ces tentatives d’assassinats sur des citoyens désarmés dans  l’exercice de leur fonction avec usage déshonorant  de matériel public à des fins malhonnêtes et criminelles.

       

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