Le maire de Gao réagit au communiqué des ex combattants du Ganda-Izo : « Je ne peux pas rester muet face à leurs revendications »

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Le Maire de Gao, M. Sadou Harouna Diallo en séjour à Bamako, a pris acte des revendications des ex-combattants du Ganda-Izo (400 éléments). Président de la Commission d’organisation de la flamme de la paix de FAFA qui a permis la récupération des armes sur les combattants  du Ganda-Izo de façon volontaire, est au centre d’accusations de ceux-là même qui dénonce la politique de deux poids, deux mesures de l’Etat à leur encontre. C’est dans le souci de lever tout équivoque en dégageant sa responsabilité puisqu’ayant été sollicité par le Chef de l’Etat à apporter sa modeste contribution pour la réussite de l’opération, que le premier Magistrat de Gao s’exprime.

« Je ne veux pas rester muet face aux accusations des ex-combattants du Ganda-Izo. Je les demande toujours de rester patients. Mais comme dit ce proverbe : « Quand l’Etat est fort, il t’écrase. Et lorsqu’il est faible, tu mœurs avec lui. Tout bon citoyen doit chercher à être un bon patriote. C’est ce que je fais dans mes actes de tous les jours en servant mon pays. Je n’ai jamais pris des armes pour combattre qui  que ce soit. Je remercie Dieu de m’avoir donné la chance d’être écouté. Pour se faire, je veux qu’ils sachent que je respecte mes promesses ». En clair, il faut dire que le maire de Gao qui est de bonne foi pour aider les jeunes combattants et leurs dirigeants, a selon lui  fait de son mieux. « Je fais confiance à l’Etat qui a des difficultés que nous en devons pas oublier ou faire semblant d’ignorer. La tâche n’est pas facile. Je n’ai pas le pouvoir de tout faire. Et lorsque je prends un engagement, je le respecte. L’Etat ne refuse pas d’intégrer ces 400 jeunes. Je sais que l’attente a été longue, qu’ils patientent encore. Je fais ce que je peux.  J’invite les uns et els autres à plus de sagesse et de retenue et qu’on fasse confiance à notre Etat », a laissé entendre le Premier Magistrat de la ville de Gao.

« Disons effectivement que les pouvoirs publics se battent sur plusieurs fronts. Avec l’agence de développement du Nord (ADN). L’Etat a investit 1 milliard de nos francs. C’est dire que les 400 jeunes seront eux aussi pris en compte », nous confie un cadre de l’administration territoriale.

Bokari Dicko

 

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