En séjour dans notre pays pour présenter une communication lors de l’atelier organisé par le CMDID sur le statut de l’opposition politique au Mali, le chef de file de l’opposition burkinabé, Zéphirin Diabré a bien voulu nous accorder un entretien sur l’évolution de la situation politique dans son pays et l’implication de celui-ci dans le dossier malien.
A l’entendre, pour le moment, la majorité et l’opposition se livrent à des démonstrations de force et manifestations de rue. Il a rassuré que l’opposition n’est pas fermée à un éventuel dialogue politique avec la majorité. Car, tous les conflits politiques finissent par un dialogue. ” Si le pouvoir est disposé, nous sommes prêts à le rencontrer et peut-être le convaincre de nous suivre dans notre vision des choses. L’opposition burkinabé est une opposition républicaine ” a-t-il ajouté.
Il a déploré que, malheureusement, il n’y ait pas de concertation formelle établie entre le pouvoir et l’opposition malgré l’existence d’un statut pour cette dernière au Burkina Faso. Alors que, poursuit-il, ledit statut indique clairement que le pouvoir doit se concerter avec l’opposition pour les questions touchant la vie de la nation or tel n’est pas le cas.
Pour le chef de file des opposants au régime en place à Ouagadougou, une démocratie ne peut fonctionner que si les différentes parties se parlent.
Sur la question de l’alternance, Zéphirin Diabré dira qu’il est apparu simplement dans leur langage que le président du Faso et ses partisans font croire qu’ils veulent modifier la Constitution pour ne pas la respecter dans sa limitation de mandat. L’opposition n’a rien contre le président Blaise Compaoré et ce n’est pas elle qui l’en empêche d’être candidat, mais c’est la Constitution qui l’empêche, a-t-il précisé.
Parlant de l’implication du pays des hommes intègres dans le dossier malien, il a déclaré que ” quand la maison d’un voisin brûle, si l’on peut apporter son concours pour que les choses aillent mieux, il ne faut pas hésiter à le faire “. C’est dans cette optique que l’opposition analyse l’intervention du Burkina Faso dans le dossier malien qui, du reste, n’est pas une auto-saisine, mais découle d’un choix opéré par la CEDEAO.
A en croire l’opposant burkinabé, c’est maintenant aux Maliens de voir quel est l’apport exact qu’ils veulent du pays des hommes intègres et à quel moment.
Par rapport à la présence au Burkina Faso des responsables des groupes armés qui sévissent au nord du Mali, il dira qu’il n’a pas d’appréciation particulière. Si les responsables des groupes rebelles sont présents au Burkina, c’est parce que l’autorité malienne n’y voit pas d’inconvénient. Et, c’est peut-être mieux de les avoir là que de les voir se disperser dans d’autres environnements.
Boubacar PAITAO
Tous ceux qui abritent ces criminels de rebelles sont eux aussi criminels
Quiconque protège un voleur devient voleur
Quiconque approuve un malfaiteur devient malfaiteur salam.
Ce n’est pas seulement au Burkina Faso que les chefs des groupes armés sont présents,ils sont dans d’autres pays voisins du Mali comme la Mauritanie et l’Algérie.
Donc il n’y a pas d’inconvénients en cela car c’est un pays qui nous aide dans la résolution de cette crise du Nord.
Monsieur le journaliste il faut être toujours claire car une expression n’a de sens que lorsqu’elle est complète.
Et dans ce cas d’espèce vous avez montré une partie seulement de l’expression de l’opposant Burkinabé donc il fallait compléter ses propos.
Ce n’est pas aujourd’hui que des “responsables des groupes armés qui sévissent au nord” vivent entre l’Algérie et le Burkina Faso au grand dam de nos autorités maliennes! J’espère que dans le futur, notre pays aussi se souviendra et sera un pays d’accueil des dissidents aux régimes burkinabé et algérien et on verra ce que cela donnera…Parlant du problème du nord, nos autorités doivent consacrer toutes les recettes de cette année à l’achat d’avions de combat: les négociations d’Alger ne donneront rien, seule la GUERRE restera la seule alternative, malheureusement… 👿
Arrêtez de rêver, aucun pays ne vous vendra d’avions de combats car LE COMPLOT POUR DIVISER LE MALI EST INTERNATIONAL.Il vaut mieux pour nous laisser le nord aux nordistes et nous occuper du Sud.C’est peu mais UN PEU VAUT MIEUX QUE RIEN.Pour cela un Référendum fera l’affaire!
@ malien qui ne rêve pas. Il existe toujours du marché noir pour l’achat d’armes de guerre aussi (hélico-Mi-G-SukoÏ…).C’est dommage que nous avons reformé nos chars et autres armements russes à la demande de la France qui ne les a pas remplacés! Dire que des maliens étaient “pour” cette démilitarisation programmée de notre pays! Pour gâcher tout, l’opposition malienne a choisi cette période cruciale pour la nation, pour “affaiblir” d’avantage le pouvoir central à cause de ses intérêts sordides avec cette grève sans raison valable…Nous devons tous être derrière la république si nous ne voulons pas la partition de notre pays comme ce fut pour le Soudan. 😉
malien qui ne rêve pas, il me semble que même les morts rêvent, rêvent d’éviter l’enfer pour le paradis, ceci dit, s’il arrive que nous perdons tout de suite le nord, nous allons le récupérer par la force lorsqu’on sera mieux préparer.
Ils n’ont pas le monopole de la rébellion,seulement on veut se battre et vivre au sud à la sueur du front!
Avec un chef gueu-lard comme ses maitres francais et un gouvernement mourridond que veut tu sambpu? Des paroles et des paroles et jamais d’actes concrets, c’est typiquement un heritage francais nonnnnn . Peut etre qu’ils sont mieux dans leurs hotels de luxe de l’Algerie, Mauritanie et du Burkina-Faso, tant que ladji machin, le balla faceke national peut dilapider nos milliards et que rien ne se passe alors tant mioeux pour le peuple mourant de fin, aux chefs de famille qui n’avitent pas a joindre les 2 bouts quotidiennement.
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