Le BUMDA en guerre contre la piraterie : Vers l’intensification du recouvrement de la redevance du droit d’auteur par des actions judiciaires

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Démarrées le 15 avril dernier, les assises des journées de mobilisation contre la piraterie ont pris fin, hier, mercredi 17 avril, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), sous la présidence du Secrétaire général du ministère de la Culture, Mme Haïdara Aminata Sy.  A l’issue de ces journées, les participants ont recommandé le renforcement des mesures de lutte contre la piraterie à la frontière et au delà par un contrôle plus accru de l’importation, de la fabrication et la distribution des œuvres littéraires et artistiques. Ils souhaitent l’intensification du recouvrement de la redevance du droit d’auteur par des actions judiciaires.

Le secrétaire général du ministre de la culture, Mme Haidara Aminata Sy et le directeur du Bumda
Le secrétaire général du ministre de la culture, Mme Haidara Aminata Sy et le directeur du Bumda

Le Bureau malien du droit d’auteur (BUMDA) vient d’organiser, du 15 au 17 avril, les journées de mobilisation contre la piraterie, sous la présidence du ministre de la Culture, Bruno Maïga. Cet événement, qui a tenu toutes ses promesses, a regroupé tous les acteurs impliqués dans la culture (artistes, producteurs, écrivains, cinéastes…), les pouvoirs publics (autorités administratives, judiciaires et politiques)  pour échanger sur la piraterie afin de trouver les voies et moyens de lutter efficacement contre ce fléau, qui est en train de tuer la musique malienne.

L’organisation d’un colloque sur le thème : “la piraterie des œuvres littéraires et artistiques et les atteintes au patrimoine culturel national”  était l’un des temps forts de ces journées. Plusieurs sous-thèmes ont été débattus notamment “la piraterie des œuvres littéraires et artistiques à l’ère du numérique” ; “les conséquences de la piraterie sur l’économie et la culture” et enfin “les atteintes au patrimoine culturel national”.

C’est hier que ce colloque a été officiellement clôturé dans la salle Balla Moussa Kéïta du CICB, par le Secrétaire général du ministère de la Culture, Mme Haïdara Aminata Sy en présence du Directeur général du Bureau malien du droit d’auteur, Andogoly Guindo et plusieurs directeurs de services. Cette cérémonie a été marquée par la lecture des recommandations issues du colloque par le Directeur du BUMDA. Ainsi, les participants ont indiqué vouloir une plus grande implication des pouvoirs publics dans la lutte contre la piraterie ; le renforcement des mesures de lutte au niveau de la frontière et même au-delà par un contrôle plus accru de l’importation, la production et la fabrication des œuvres littéraires et artistiques. Ils souhaitent également l’harmonisation du droit d’auteur et la mutualisation des efforts de lutte contre la piraterie dans l’espace UEMOA ; l’adaptation du cadre juridique, règlementaire notamment au nouvel environnement né de l’évolution technologique.

L’intensification du recouvrement de la redevance du droit d’auteur par des actions judiciaires ; l’extension de l’assiette des redevances des droits d’auteur aux outils des TIC et à l’exploitation des œuvres à travers internet et la téléphonie cellulaire ; la conception et la réalisation d’une boutique virtuelle pour la vente en ligne d’œuvres maliennes ;  le soutien accru aux industries créatives par des mesures d’allègement fiscal et des facilités d’accès au crédit, sont, entre autres, les recommandations formulées par les participants. Ils ont aussi demandé la sensibilisation du public sur les dangers de la piraterie sur l’économie et la culture…

Autant dire que l’organisation de ces journées constitue un tournant décisif dans la lutte contre la piraterie au Mali. C’est pourquoi, le Secrétaire général du ministère de la Culture, Mme Haïdara Aminata Sy a, au nom du ministre Bruno Maïga,  salué  cette belle initiative du BUMDA. Elle a ensuite remercié les participants pour l’intérêt qu’ils accordent à la lutte contre la piraterie.

Alou B HAIDARA

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2 COMMENTAIRES

  1. Lebandi ministre Bruno maiga très crapule va demander ces 10 pour cent c’est un véritable ignorant

  2. Que chaque artiste ait le droit de brûler ses oeuvres piratées et convoquer les acteurs responsables de cette piraterie à la gendarmerie. Mieux, que mandat soit donné à des vigiles recrutés pour la cause et qui auront un taux de rétrocession à hauteur de 50 %

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