Si dans l’ensemble l’avènement des militaires au pouvoir par C.M.L.N. interposé a été une catastrophe, l’armée plus que tout autre corps socioprofessionnel en a payé le plus lourd tribut. Régulièrement elle a subi des purges sévères. Ses éléments, parfois les meilleurs, ont été envoyés par vagues successives dans les endroits Ies plus austères aux confins du Sahara, pour raison de complots ou tentative de coup d’Etat plus Ol ! Moins avérés. Ils furent soumis à des conditions de vie’ effroyables et souffrirent dans leur chair et dans leur âme. Certains perdirent ce qu’ils avaient de plus cher, leur vie.
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rnLes tous premiers arrêtés en Août 1969, et qu’on appelait les 33 conjurés furent très durement traités, afin que leur cas serve d’exemple. C’était notre groupe, le groupe de Diby Sylas Diarra, dont le lecteur se souvient comment il a été décimé. Le groupe de Yoro Diakité et autres avait suivi en 1973, et on sait également ce qu’il est advenu d’eux. Ce fut ensuite une longue période d’accalmie où tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour ces messieurs du C.M.L.N. Le dur traitement infligé aux premiers éléments avait produit son effet dissuasif, était-on tenté de croire. Mais voilà que, patatras, un autre complot était découvert. Les auteurs ou prétendus tels furent arrêtés. De nombreux sous-officiers et hommes du rang impliqués. Certains de ces sous-officiers avaient pourtant joué un rôle déterminant dans l’exécution du coup d’Etat de novembre 1968. Que s’était-il passé alors ?
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rnLa récompense pour leur participation n’avait-elle pas été à hauteur d’attente? Les sous-officiers
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