L’avènement de la démocratie au Mali : Un bilan qui divise les Maliens

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Le régime démocratique a vu le jour au Mali en 1991, plus précisément par la chute du président Moussa Traoré. 27 ans après, ce régime tant accueilli à bras ouvert par les Maliens à l’éclosion ne fait pas l’unanimité aujourd’hui chez la population malienne.

 

26 mars 1991-26 mars 2018, cela  exactement 27 ans que le Mali a accédé à la démocratie. Ce régime du pouvoir du peuple est obtenu par le sang des Maliens. 27 ans après,  le bilan de l‘exercice démocratique  scinde les Maliens. Cette démocratie est entachée de sang et du mensonge. « Le but du 26 mars n’a pas été atteint, l’objectif recherchée a été dévié. La souffrance de la population reste la même avec la démocratie. Les gens qui commandaient le coup d’état de 1991 ont bénéficié des privilèges mais pas la population », regrette Amadou Traoré, un consultant traditionnel. «  On pensait qu’avec la démocratie les choses vont s’améliorer, ça été le contraire. Les Maliens ne choisissent pas leur président, l’injustice règne toujours et c’est les pauvres qui ramassent toujours les pots cassés »,  lamente Korotoumou Doumbia, une vendeuse. Par contre, d’autres pensent que cette démocratie doit être renforcée  et consolidée les acquis. « Beaucoup de choses ont évolué avec la démocratie, avant la démocratie, il y avait peu d’infrastructure, d’école et de l’hôpital. Aujourd’hui tout a accru  avec ce régime démocratique. Tout n’est pas rose mais avec le renforcement des acquis l’idéal sera atteint », a déclaré Nouhoun Togo, chargé de communication au bureau du chef de file de l’opposition.  Pour Choguel Kokala Maiga, tout n’est pas négatif, il y a eu des avancées démocratiques. En se référant sur l’éducation et l’armée on se fait une idée du bilan de ces 27 ans de démocratie. Il a ensuite ajouté qu’en 1991 la grande masse se battait pour un idéal, mais ceux qui étaient à la manœuvre voulait faire chuter le régime s’emparer du pouvoir. « Il y’a un bilan car on a une presse libre, on a la démocratie entre griffes. Ce qu’on veut, c’est la lutte contre l’impunité, la mauvaise gouvernance, la corruption et un développement réel du pays », propose Zoumana Coulibaly.

Moctar Dramane Koné, Stagiaire

 

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