L’attaque des bandits contre le Mali : Grâce à la nouvelle stratégie de l’armée malienne, l’attaque de Ber a été avortée

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    Selon des sources militaires, le chef de la garnison de Ber, mais aujourd’hui  déserté pour rejoindre les bandits armés avait planifié la prise de Ber avec ses complices du MNLA. La même chose qui s’est passé à Léré, Ménaka, Amderaboukane et Ageul hoc. Averti à  l’avance, les autorités ont tout simplement demandé à la garnison de ber de se replier sur Tombouctou.


    Avec ce repli sur Tombouctou de tous les hommes, le plan d’attaque de la garnison de Ber par les hommes du MNLA est devenu caduc. Ils n’avaient autre choix que de reporter l’attaque. Mais le chef de la garnison contraint de rentrer à Tombouctou a demandé une permission sous prétexte d’aller chercher sa famille. Ainsi à bord d’un véhicule et quelques uns de ses complices a rejoint les bandits. C’est là que les autorités ont eu la certitude qu’elles ne se sont pas trompées. Ce monsieur allait justement Livrer la garnison de Ber aux bandits.


    La stratégie de l’armée qui consiste à se retirer pour éviter ce qui peut l’être, semble être lâche. Mais à analyser de près, cette stratégie a l’avantage d’éviter de faire l’amalgame et de ne pas frustrer les intégrés qui se battent sincèrement avec l’armée régulière. Car en se basant juste sur des informations en ces temps sensibles où les rumeurs font bon train pour sanctionner un officier touareg peut provoquer un vent de panique au sein de tous les intégrés et de frustrer ceux qui sont loyaux. En se repliant sur les villes où il y a beaucoup de militaires, ceux qui sont mal intentionnés n’ont autres choix que de déserter tout simplement sans avoir l’occasion de livrer une localité aux bandits.


    Mais de l’autre côté, l’armée en se repliant, laissent  les populations à la merci de ces bandits armés qui se sont par exemple livrés à des actes de vandalisme à Léré en s’attaquant aux boutiques des arabes et en demandant aux fonctionnaires de l’Etat de rentrer chez eux au Mali. Par rapport à ce scénari, notre interlocuteur répond tout simplement que de deux maux, il faut choisir le moindre.
    Mohamed Salaha

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