Dans l’imaginaire populaire, la rébellion de 1963 a été matée dans le sang par le capitaine Diby Silas Diarra, thèse à laquelle le livre « Transferts définitifs » du colonel Assimi Dembélé donne un véritable crédit.
Or le doyenAmadou Traoré, militant intransigeant de l’US-RDA, l’a affirmé dans son exposé : ce sont les chefs touareg qui ont, par loyauté envers le Mali, arrêté les activistes touareg, et les ont remis au gouvernement de Modibo Kéita. En vérité, c’était aussi par égard pour l’Algérie de Ben Bellah.
Le rôle de l’Algérie
A partir de 1954 la guerre d’indépendance éclate en Algérie, la France voulant annexer ce pays. Une fois indépendant, le Mali sert d’arrière aux guérilleros algériens, dont un certain Mohamed el Mali, l’actuel président Bouteflika. L’Algérie en montrera une gratitude jamais démentie. C’est ainsi que lors de la première rébellion, Ben Bellah se range du côté du gouvernement malien et, à son instigation, les agitateurs sont arrêtés par les chefs de tribus touareg et remis aux autorités maliennes. Or l’Algérie semble mise de côté dans la résolution de l’actuel conflit : une erreur diplomatique à réparer au plus vite, selon le conférencier.
L’armée exterminée
Si l’armée a cédé les trois régions du Nord en un temps éclair, sans combattre, c’est qu’elle a été décapitée par le Comité militaire de Libération nationale et fait l’objet de purges par le régime UDPM. Quant au régime du 26 mars, il a vendu les chameaux du bataillon méhariste, le seul à même de mener cette guerre du désert. A quoi il faut ajouter les recrutements de complaisance, la plaie des dernières années. Si bien que la situation est extrêmement grave : depuis le temps de Soundjata, c’est la première fois qu’une telle humiliation nous arrive.
Une jachère politique à exploiter le moment venu
Tel est le Sahara. Depuis René Caillé, on sait que le sous-sol saharien regorge de richesses, dont le pétrole; en 1952, les premiers puits de pétrole sont réalisés en Algérie. La France crée l’Organisation Commune des Régions du Sahara par la loi du 10 juin 1957, une loi non rapportée, assure le conférencier. Et de renvoyer les auditeurs au site du CNAS sur le sujet, ce que nous avons fait, et dont nous proposons des extraits dans ce numéro. Le MNLA, dira-t-il, c’est le CNT libyen, en ce que tous deux mènent une guerre pour une puissance étrangère.
Lors des questions et des contributions, le Dr Sako dira qu’il a noté, comme un mauvais signe, que le négociateur de l’ONU pour l’indépendance du Sud Soudan était un certain Djibril Bassolé, le négociateur de la CDEAO !
Ibrahima KOÏTA
Source MADIKAMA
“A partir de 1954 la guerre d’indépendance éclate en Algérie, la France voulant annexer ce pays”??Je pense plutôt que le pays était sous domination française d’où une guerre de libération!Et c’est pendant cette même guerre que le Mali servait de “base arrière aux guérilleros algériens” et non une fois l’Algérie indépendante!Si c’est
bien Amadou Djikoroni qui rapporte comme ça c’est que ça ne va plus chez lui! 😉
un peu brouillon cet article
Pour une fois je suis d’accord avec toi: c’est NUL comme article, trop brouillon!
c’est toute ta vi ki est brouillonne sale kul de babouin toubab: ———————> 😳
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
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