Le président de ce mouvement, M Mahamane Alassane Maiga était entouré par ses autres membres afin d’entretenir les hommes de médias sur leur adhésion à ce préaccord paraphé par l’Etat malien à Alger. Ainsi, pour la coordination plusieurs raisons font qu’elle y adhère. Parmi elle, entre autres : « pour une fois, de 1990 à nos jours, un accord a prescrit à la fois la réaffirmation du caractère imprescriptible des crimes de guerre et crimes contre l’humanité, et la non – Amnistie pour les auteurs des dits crimes, y compris les violences sur les femmes, des filles et les enfants, liés au conflit.
A la suite de cette rencontre, trois appels pressants ont été lancés par les membres. L’un « à l’intention de nos frères de la coordination pour leur demander, pour l’honneur de la République, pour la survie de nos communautés, pour la paix et la réconciliation nationale, d’abandonner cet isolement suicidaire et s’inscrire dans la dynamique de paix, en venant, sans délai parapher cet accord, l’autre à l’intention de toutes les parties en la cause, en les invitant toutes, à la mise en œuvre concrète de cet accord avec sincérité et bonne foi, pour sortir notre pays de l’abime, en le réconciliant avec lui-même. Le troisième appel est adressé à l’Etat du Mali pour qu’il s’assume pleinement dans le respect scrupuleux de ses engagements et être le parfait vecteur de la paix, de la réconciliation et du développement économique, social et culturel du Mali, du Nord au Sud et d’Est en Ouest».
A la question de savoir d’un confrère à savoir ce qui se passerait si jamais la CMA ne venait pas à parapher le document. La réponse du conférencier M Maiga est ferme « ils vont signer où ils mourront de façon suicidaire. Leurs amis à savoir la Communauté Internationale leurs à demander de signer. Donc il n’y a pas de raison à ce qu’elle ne signe pas.
Dougoufana Kéita