La 2ème session de la Cour d’Assises de Bamako s’ouvre aujourd’hui : Les magistrats veulent sévir contre les criminels

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    Si les verdicts prononcés par la précédente session de la Cour d’assises de Bamako ont été jugés favorables aux condamnés, celle qui s’ouvre aujourd’hui n’entend pas faire de cadeaux aux présumés délinquants et criminels parmi lesquels, des voleurs de motos, des braqueurs, entre autres…

    Salle Boubacar Sidibé de la Cour d’Appel de Bamako sise à Banankabougou en Commune VI du District de Bamako  servira le cadre pour la deuxième session de la  Cour d’Assises de Bamako du 27 octobre au 28 novembre 2011.

     Cette deuxième session ordinaire des assises de  Bamako aura  en rôle  des affaires aussi d’actualités que celles des crimes économiques, d’assassinats, d’atteintes aux mœurs, des vols et complicités de vols, d’atteintes physiques comme le viol, la pédophilie, l’attentat à la pudeur, les coups et blessures volontaires, etc.

     Initialement annoncées du côté de la 3ème région, cette session a été finalement maintenue à Bamako pour des raisons que nous ignorons pour le moment. Il y aurait eu moult tractations et discutions autour de cette session quant à sa tenue à Bamako.

    Ainsi, la commission d’organisation  autour du Procureur Général  près la Cour d’Appel de Bamako, Souleymane Coulibaly et Alfousseyni  Diop, Avocat général près ladite Cour ont abattu un travail de titan pour faire cette session un grand succès.

    Cette session sera placée sous le signe  de la  lutte sans merci  contre  les phénomènes criminels fortement préjudiciables à l’équilibre et au développement de notre  société.

    Ainsi  les décisions qui sortiront des présentes assises, verront les coupables condamnés à la mesure de leurs forfaits, les innocents recouvrer leur liberté et leur dignité et les parties civiles obtenir la réparation des préjudices subis, sans compter  le désengorgement des prisons qui se pose avec acuité.

    A titre de rappel, la Cour d’Assises n’est pas une juridiction permanente. Elle est la Cour d’Appel devenue juridiction jugeant en « premier  et dernier ressort » les affaires criminelles.

    Il existe donc une Cour d’Assises par ressort de Cour d’Appel.

    Si la Cour d’Appel est rattachée à son siège, la Cour d’Assises peut, pour une session, se transporter en tout autre lieu relevant de sa compétence territoriale.

    La Cour d’Assises est présidée par le Premier Président de la Cour d’Appel ou par tout Conseiller  désigné par lui  à cet effet. Il est assisté de deux Conseillers magistrats et de quatre assesseurs désignés par tirage au sort sur la liste nationale des assesseurs d’assises. Le Procureur Général, l’Avocat Général ou un Substitut Général occupe le banc du Ministère public.

    S. OUATTARA

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