Dans le but d’attirer les hautes autorités du pays, des ressortissants et sympathisants, soucieux du développement de la région de Kayes, ont décidé de créer le Front d’actions pour la région de Kayes (FARK). Son objectif : “Développer la région de Kayes “. Ce cri de cœur était au menu d’une conférence de presse le mercredi dernier, à la Maison de la presse. La rencontre était animée par Boubacar Diabaté et Mamedy Dramé, respectivement président et secrétaire général du FARK, en présence des membres de l’association.
Considéré comme le berceau du royaume du Kasso, Kayes fut fondé au début du XIXème siècle. 1ère région administrative du Mali, elle a une population, composée en majorité de Sarakolés, Peulhs, Khassonkés, Malinkés et les Maures, estimée en 2009 à 1 996812 habitants avec un taux d’accroissement annuel de 3,5 %. Son temps de doublement est de 30,5 ans et se caractérise par une forte jeunesse : les moins de 14 ans représentent 46,9% de la population ; 59, 31% ont moins de 20 ans et 34, 57% sont entre 20 et 59 ans. Les personnes âgées (60 ans et plus) représentent 6,12 % de la population de la région. Les femmes en âge de procréer (15-49 ans) représentent 39, 92% de la population féminine et 19, 76% de la population totale, donc une population à majorité jeunes.
Selon eux, il faut que les Maliens soient bien informés des potentialités de la région, qui est aujourd’hui la plus grande zone aurifère qui va de Sadiola à Djidjan, en passant par Kéniéba, sans oublier Fadougou et autres. C’est aussi une zone frontalière avec des pays très désenclavés, une zone touristique, mais très sous développée.
L’objectif principal de ce Front d’actions pour la région de Kayes est le développement de tous les cercles de Kayes.
Les dirigeants du Front d’actions pour la région de Kayes ont toutefois exclu toute option militaire pour se faire entendre. ” Le FARK ne prendra jamais les armes contre son peuple “, ont-ils martelé.
AMT