Justice transitionnelle AU Mali : Un colloque national pour dégager les pistes de solution

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    L’objectif est d’atteindre la réconciliation en dépassant les divisions et instaurer un climat de confiance entre les Maliens.

     

    Le garde des Sceaux, ministre de Justice, Malick Coulibaly a présidé hier au CICB, l’ouverture des travaux du colloque national sur la justice transitionnelle au Mali. C’était en présence de ses collègues du Commerce et de la Communication, du coordinateur résident de Système des National unies au Mali, Aurélien Agbénonci, etc. Le colloque national est organisé par le ministère de la Justice en partenariat avec le Pnud. Ils sont plus de cent participants à y prendre part.

     

    Selon le ministre Malick Coulibaly, le thème revêt pour le gouvernement un caractère important puisqu’il s’agit bien avant tout de la justice qui est un domaine essentiel de l’Etat. Aussi a-t-il poursuivi le gouvernement a été amené à engager la réflexion sur la détermination de la justice transitionnelle adaptée à notre contexte.

     

    Il est évident qu’il n’y a pas de modèle unique et universel de justice transitionnelle à appliquer à tout contexte. Chaque peuple, chaque pays, en fonction de ses réalités et de son contexte particuliers, doit trouver les voies les meilleures pour atteindre cet objectif, a-t-il expliqué.

     

    Il s’agira de définir des orientations pour appuyer le gouvernement dans ses efforts de lutte contre l’impunité des violations des droits de l’Homme, de réconciliation nationale et de consolidation de la paix et de la cohésion nationale, a indiqué M. Coulibaly. Il a remercié les  partenaires techniques et financiers qui ont contribué à la tenue de ce colloque.

     

    “Régulatrice et sanctionnateur”

    Le coordonnateur résident du Système des Nations unies au Mali, M. Agbénonci, a animé la conférence inaugurale. Pour lui, la justice transitionnelle se présente comme une justice régulatrice et sanctionnateur de  “l’exceptionnel” qui émerge à côté de la justice “traditionnelle-institutionnelle”, régulatrice et sanctionnatrice du “quotidien”.

    Selon la définition retenue par les Nations unies, “la justice transitionnelle est l’éventail complet de divers processus et mécanismes mis en œuvre par une société, pour tenter de faire face à des exactions massives commises dans le passé, en vue de d’établir les responsabilités, de rendre la justice et de permettre la réconciliation”.

    A l’en croire, le modèle malien pourrait comporter 4 dimensions ; à savoir : la dimension pénale, qui consiste à tenir un procès à l’encontre des individus responsables des violations des droits de l’Homme ; la dimension reconstructive, qui parlera de la révélation publique des faits ; la dimension socio-économique, qui se planchera sur des mesures de réparations financières ou de compensation pour les victimes ; et la dimension institutionnelle, qui va consister à des réformes des institutions et des systèmes de sécurité.

    Selon M. Agbénonci, quoi qu’il en soit, le modèle idéal consiste à trouver une formule inspirée du génie des valeurs et traditions maliennes, combiné avec la norme juridique.

    Ben Dao

     

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    1 commentaire

    1. C’EST LE MOMENT DE METTRE TOUS LES VOLEURSEN PRISON CAR ILS VONT S’ASSOCIER A CES POLITIQUES CORROMPUS ET IL Y AURA PLUS RIEN APRES CETTE TRANSITION. DU PAREIL AU MEME.
      IL FAUT NETTOYER PENDANT LA TRANSITION CAR CE SONT LES MEME QUI VONT REVENIR EN TOURNANT LEURS VESTES.
      COMMENT EST QU’ILS ONT EU CES MILLIONS ET MILLIARDS EN TANT QUE FONCTIONNAIRE MALIEN??? ENRICHISSEMENT ILLICITE!!!! TOUS EN PRISON.

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