Justice :Les greffiers à l’école

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    Le département de la justice poursuit sa politique de formation en faveur des acteurs de la justice. C’est ainsi que trente greffiers, au cours d’un séminaire de trois jours, ont été outillés sur certaines nouvelles procédures.

    Le mercredi 26 janvier dernier s’est ouvert à Bamako, un séminaire de formation des greffiers sur le nouveau code de procédure civile, commerciale et sociale. La cérémonie était placée sous la haute présidence d’Oumarou Bocar, directeur général de l’Institut national de formation judiciaire (INFJ) dont les locaux ont abrité le séminaire. Selon le directeur général de l’INFJ, le rôle du greffe et du greffier est primordial au point où « ne dit-on pas que le greffe est la cheville ouvrière de la justice ». Pour cela, la formation des greffiers est essentielle surtout dans le « domaine des règles processuelles qui conduisent le cheminement des procédures et du procès » Pour Oumarou Bocar, il est impérieux que pour la bonne administration de la justice, le greffier soit suffisamment outillé en matière de fonctionnement du greffe, mais aussi dans le domaine des procédures au cours desquelles son intervention est incontournable.

    L’objectif, en particulier, de cette session de formation vise à découvrir le nouveau code de procédure civile, commerciale et sociale ; à identifier les innovations majeures et à les maitriser davantage ; à obtenir une cohérence dans la compréhension du texte ; à faciliter son application en levant tous les aspects d’incertitudes quant à l’interprétation des nouvelles règles. « L’atteinte de ces différents objectifs doit concourir à asseoir dans nos juridictions une bonne administration de la justice basée essentiellement sur la célérité, la transparence et la fluidité, entre autres.

    Au cours des trois jours de la session de formation, les participants ont eu connaissance et débattu de plusieurs documents de travail.

     

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    Le premier jour, Boya Dembélé, conseiller technique au ministère de la justice, et Hamidou B Maïga, président du tribunal de première instance de la commune III ont communiqué respectivement sur la présentation générale du contexte, de l’esprit et du processus et des innovations de la Réforme du Code de procédure civile, commerciale et sociale et l’injonction de payer, de délivrer ou de restituer. Le lendemain, c’est Nouhoum Tapily, vice-président de la Cour suprême qui a ouvert la journée par une présentation sur « Les voies de recours, les notifications et significations » suivie de « l’intervention du greffier dans la mise en œuvre du Code de procédure civile, commerciale et sociale » faite par Moussa Koné, secrétaire général du syndicat des greffiers, et Baba Mamadou Traoré. La session a été clôturée par la présentation de Mariam B Traoré, avocate à la Cour, sur la Contribution à l’analyse des difficultés pratiques de procédures et éléments de réponse.

    A la fin du séminaire, les participants se sont dits satisfaits et comblés d’une telle initiative. Ils ont invité le gouvernement, notamment le département en charge de la justice et l’Institut national de formation judiciaire, à poursuivre cette politique de formation continue des membres de la famille judiciaire.

     

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    Mohamed Diakité


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