JEAN FRANÇOIS JODAR, SELECTIONNEUR DES AIGLES : «Nous sommes confiants»

A quelques heures du match Mali- Bénin, comment se porte votre effectif ?
Bon, écoutez, on a récupéré les joueurs une partie lundi et quelques joueurs mardi très tard. Ils sont arrivés à 4heures du matin, un petit peu fatigué. Des problèmes d’avion et puis Djilla qui arrive ce soir parce qu’il a un problème à résoudre. Il doit arriver à 10heures par le vol de Paris. Donc, l’effectif sera au complet aujourd’hui à partir de 22heures (l’interview a été réalisée le mercredi 21 mars 2007).

Le match est d’une importance capitale. Vous l’avez vous-même dit que chaque match a ses réalités. Alors, quelles sont les réalités de ce Mali- Bénin ?
La réalité du match c’est qu’on est en tête de la poule. On a un point d’avance. Il faut simplement que dimanche soir au coup du sifflet final que 4points nous séparent du Bénin. Donc, voilà la réalité de ce match.

Est-ce à dire que vous aurez un œil particulier sur la rencontre Togo- Sierra Léone ?
Oui. Ce qui est important, c’est ce qu’on va faire chez nous. Quelque soit le résultat de Togo- Sierra Léone, il faut qu’on prenne les 3 points de la victoire. On va déjà s’occuper de notre match, bien le préparer notre match. Donc, on sait bien que le Togo aura certainement 3points de plus. Donc, il faut que nous gagnions face au Bénin pour garder une avance de 1point sur le Togo.

Qu’est ce que cela vous fait d’avoir aujourd’hui un tel effectif de qualité ?
Ça me fait juste plaisir. C’est plus agréable pour un entraîneur d’avoir des bons joueurs que des joueurs moyens. Donc, ça me fait plaisir de récupérer Djilla, Soumaila Coulibaly. Cependant, je regrette la blessure de Djibril Sidibé qui a fait une bonne prestation contre la Lituanie.

Sous quel angle, le match va-t-il se jouer ?
Nous ne voulons de rien que la victoire. On est dans un mini championnat, il faut additionner les points. On essaye de mettre en place un jeu intéressant au niveau offensif. Après rien ne dit que si ça va marcher ou pas. Donc, il faut qu’on arrive à mettre notre jeu en place, et puis j’espère justement qu’il y aura cette manière au bout. Vous savez l’histoire ne retient que les mathématiques, dans 6 mois personne ne se souviendra si on a bien joué ou mal joué. Le public ne se souviendra qu’une seule chose : la qualification ou la non qualification pour Ghana 2008. Il faut enchaîner les succès et faire le total à la fin des 6 matches.

Une idée sur l’équipe du Bénin?
J’ai vu l’équipe jouer contre le Sénégal au lendemain de Mali-Lituanie à Courneuve, le mois dernier. Dès ce jour, j’ai dit aux joueurs que le compte à rebours a commencé. Parce que c’est à nous de faire le jeu puis on va pas s’occuper parce que c’est le Bénin ou une autre nation. De toutes les façons, c’est la victoire qui nous importe.