Le Groupement des Importateurs et Distributeurs Agrées des Intrants Agricoles du Mali est une identité associative indépendante qui regroupe en son sein des commerçants évoluant dans le domaine agricole depuis plus d’une dizaine d’année.
Cette association qui est représentée dans toutes les zones ou secteurs agricoles de notre pays se dise être lésée de son droit. Cependant depuis la campagne agricole 2016-2017 et à travers une lettre du ministre de l’agriculture d’alors, un nombre restreint des importateurs a été sélectionné les autorisant ainsi l’exercice du métier au détriment des autres. Il faut d’abord rappeler que cette sélection est faite par le gouvernement à travers la direction nationale de l’agriculture de façon unilatérale sans consulter les détenteurs d’agrément. Après plusieurs tractations et interventions ladite lettre n’a plus été appliquée pendant la campagne dernière. C’est cette année à la plus grande surprise que le groupement a appris l’application de la lettre du ministre Dénon.
Une situation dont notre organe a pris à bras le corps car la seule et unique potentialité qui soulage la population reste ce domaine. Ladite situation qui a fait révéler une tension entre le ministère de l’agriculture et le groupement continue à faire des effets. Si d’une part la situation est sous contrôle selon le ministère, il faut dire que c’est à fait le contraire chez les membres du groupement. Quand nous avons entendu les mots de discordances, nous nous sommes investis davantage et il ressort de nos investigations que je jusqu’à nos jours, il n’y a pas de compromis malgré entre les parties et pour tant la campagne avance.
Aux dires du chef de cabinet du ministre de l’agriculture monsieur Diakité, un compromis a été trouvé en présence du président du groupement monsieur Sinaly B TRAORE et le représentant des importateurs retenus sur la liste en occurrence monsieur Alou Nantouné. Selon le chef de cabinet les parties se sont mis d’accord sur l’octroi des cautions techniques à tous les agréés, mais les membres retenus sur la liste seront les seuls responsables vis-à-vis de l’Etat. Et les autres sont ténus à leur remettre les cautions techniques qui à eux de composer les documents et les acheminer vers les directions respectives.
Une idée rejetée carrément par Sinaly B Traoré qui s’explique en ces termes que : « J’ai dit que le fait que nous pouvons continuer à réoccuper les cautions techniques est déjà une bonne chose, car les agents qui sont sur le terrain détournaient les paysans à ne livrer le cautions qu’aux 15 retenus. Mais je n’ai aucunement signé un accord sur le fait que nos cautions seront remises aux 15.»
A l’heure actuelle, les tractations continues et pourtant la pluie n’attend pas et le besoin en intrant y demeure. Ceci interpelle les plus hautes autorités en générale, particulièrement au ministre Nango Dembélé car l’agriculture seule constitue plus de 40% du produit intérieur brute (PIB).
Ce problème doit être résolu immédiatement et efficacement. Vigilance doit être pour le patron des agriculteurs. Car l’erreur du non acheminement des intrants ne serait-ce que dans une zone, ne passerai pas sans un impact nocif le plus minime soit-il, exposerait des populations déjà vulnérables à un déficit alimentaire qui est déjà sans précédent. Le ministre doit donc agir vite car plus tard, ce serait déjà trop tard.
La société Toguna aurait déjà exigé que 60% de l’augmentation de la subvention lui soient versés. Le montant de la subvention initialement est de 31 milliards. Les cautions techniques disparaissent progressivement sur instruction du département.
Hervé Billy