Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) : Dédéou Traoré sème la pagaille

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Mme Sidibé Dédéou Ousmane, représentante du Cesc
Mme Sidibé Dédéou Ousmane

Les travailleurs de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) exigent l’exclusion de Mme Sidibé Dédéou Ousmane du Conseil d’Administration de leur institut. Car selon eux, après son départ du Syntade, affilié à l’UNTM, pour créer sa propre centrale Syndicale sur fond de bases malpropres, Dédéou ne jouit plus d’aucune légitimité lui permettant de siéger au Conseil d’Administration de l’INPS.

 

Climat de tension à l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS). A l’origine, la présence au sein du CA de l’INPS de Mme Sidibé Dédéou Ousmane, secrétaire générale de la nouvelle centrale, dénommée Confédération Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM), créée sur fond de crise dans le sillage du 12ème congrès ordinaire de l’UNTM en Mars dernier. La majorité des travailleurs de cet institut, n’arrivent toujours pas à comprendre que malgré son départ du Syndicat National des Travailleurs de l’Administration d’Etat (SYNTADE), Dédéou Traoré, puisse continuer à siéger au conseil d’administration de l’INPS en violation flagrante des dispositions en vigueur. Etant donné que la Centrale syndicale de Dédéou Traoré (CDTM), de sa création à nos jours, n’a pu organiser une moindre assise statutaire, notamment un congrès ordinaire pour mettre en place un bureau national qui reflète la représentativité des corps syndicaux des travailleurs de l’administration d’Etat. Et au sein de l’INPS,  où elle sème la pagaille, la CDTM ne dispose ni de section encore moins de comité. Et l’écrasante majorité des travailleurs de l’INPS sont affiliés au  Syntade,  lequel syndicat est affilié à la plus grande centrale syndicale du Mali, l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM).

Faut-il le rappeler, suite à l’organisation du 12ème congrès ordinaire de l’UNTM tenu en mars dernier, Mme Sidibé Dédéou Ousmane, défavorable à l’actuel secrétaire général de l’UNTM (Yacouba Katilté) a claqué la porte pour créer une nouvelle centrale dénommée CDTM (Confédération Démocratique des Travailleurs du Mali).  A en croire plusieurs travailleurs de l’INPS, depuis lors, Sidibé Dédéou Ousmane Traoré, use de toute son influence pour rallier de gré ou de force les travailleurs de l’INPS  à sa cause. Les amener à quitter le SYNTADE-UNTM au profit de la Confédération Démocratique des Travailleurs du Mali, Centrale dont elle est la secrétaire générale. Une manœuvre qui ne lui réussit pas. Car les travailleurs de l’INPS, avec à leur tête Saïba Sissoko, secrétaire général de la section SYNTADE-UNTM de l’INPS, ont refusé l’option Dédéou, pour rester fidèle à l’UNTM, la centrale historique.

En effet, le ridicule, pardon, le hic qui fait paradoxe, c’est le fait que Sidibé Dédéou Traoré, continue de siéger vaillamment au Conseil d’administration de l’INPS en tant que déléguée de l’UNTM, la centrale qu’elle a volontairement quitté. Toute chose qui a provoqué l’ire des travailleurs de l’INPS. « En avril dernier, Dédéou Traoré a choisi de créer sa propre centrale. Nous lui avons déconseillé en vain. Mais cela n’est pas un problème car  le Mali est un pays démocratique. Ce qui pose problème c’est le fait qu’elle veuille coûte que coûte que les autres travailleurs de l’INPS la suive dans son aventure » clame Saïba Sissoko, secrétaire général de la section SYNTADE-UNTM de l’INPS. Avant de poursuivre que les travailleurs de  l’INPS, dans leur grande majorité préfèrent  l’UNTM à la CDTM et exigent   que Dédéou Traoré ne siège plus au Conseil d’Administration de l’INPS.

« La Confédération Démocratique des Travailleurs du Mali (CDTM), n’est que qu’une affaire dans le sac de sa secrétaire générale qui ne représente que sa propre personne à l’INPS » lance un autre travailleur de l’INPS, non moins responsable de la section SYNTADE-UNTM de l’INPS.

 

Quand le laxisme de la direction conduit à la grève !

 

A l’en croire, les travailleurs de l’INPS, à travers la section SYNTADE-UNTM de l’INPS ont saisi à plusieurs reprises les autorités de tutelle pour que force reste à la légalité. Mais sans succès, car selon nos sources, Dédéou Traoré serait  soutenu par la direction générale et les autorités de tutelle. Toute chose qui, selon lui, les a poussés,  à déposer un préavis de grève pour les 17 et 18 décembre prochain. Prise de panique, la direction générale de l’INPS, informe le département de tutelle (le ministère de l’action humanitaire, des affaires sociales et de la reconstruction du Nord) de la porosité de la situation au sein de l’institution.

Aux dernières nouvelles, le mercredi dernier le chef de cabinet du département de tutelle a rencontré les responsables du SYNTADE-UNTM de l’INPS afin de trouver un terrain d’entente. Echange à l’issue duquel,  le ministère a pris l’engagement de prendre des mesures idoines, dans un bref délai pour mettre fin à la discorde, en demandant aux responsables syndicaux de suspendre leur mot d’ordre de grève.

 

 A suivre !

 

Lassina NIANGALY

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5 COMMENTAIRES

  1. Comment voulez vous qu’une bande de voleurs comme saiba sissoko et Jean Diakite soient nos défenseurs à l’inps.ni t’etait le cndre qui a mis pression sur le DG de l’inps un voleur comme saiba qui a vidé les caisses de l’inps à gao.il ne mérite sa place qu’a la grande prison pour une éternité. A suivre

  2. c’est pas celle-la qui piaillait hier, en accusant Katile d’arrogant et de mysogyne? Les internautes–qui ont massivement soutenu le vaillant katile– savaient que cette dame avait une arriere pensee malsaine et un agenda cache en faisant cette sortie mediatique.

    • Cette dame se caractérise par son arrogance et sa nullité. Seul au Mali on voit de ce genre d’individu diriger un service.
      Elle ne doit son poste à l’INPS qu’au favotisme car épouse de général
      Pauvre MALI

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