Depuis quelque temps, on constate la recrudescence de l’insécurité dans la commune rurale de Dio où l’auteur semble sans doute le monde juvénile. Face à cette situation inquiétante, la population demande à l’État d’installer un service de sécurité dans leur localité afin de permettre aux habitants de pouvoir mieux vaquer à leurs occupations économiques pour avoir leurs substances. Cette préoccupation majeure a été exprimée par M. S Coulibaly.
Le fait d’éradiquer les brebis galeuses dans les secteurs ne peut se faire sans pourtant l’implication ardue des hommes de sécurité et de défense nationale. Voilà pourquoi la population de la commune rurale de Dio a signalé que leur localité doit être dotée d’un service de sécurité. Ce, afin que la population elle-même puisse mieux vaquer à ses occupations diurnes et nocturnes pour avoir des substances. À cause du braquage routier et d’autres formes de criminalité fait aujourd’hui que plusieurs personnes de cette commune pratiquement abandonnent leurs activités principales économiques.
Selon des sources, récemment certains individus malfrats spécialisés dans les attaques à main armée et du braquage routier ont été mis aux arrêts par le commissariat de police de Kati. Et d’autres individus ont été interpellés pour avoir été soupçonnés de terroristes au sein de la population. Ces derniers ont été vus pour avoir mis des explosions sous le pont le plus fréquenté dans le village ainsi que d’autres cas d’insécurité sociale. De plus les auteurs de tous ces cas de violences commis sont des jeunes oisifs.
À en croire M. S Coulibaly, il est difficile aujourd’hui de circuler librement dans les différents secteurs de la commune de Dio sans être victime ou avoir appris un cas de délits ou crimes. Pour cette raison d’insécurité, il est nécessaire et important pour d’abord la population, ensuite l’État doit mettre en place un service de sécurité, soit un commissariat de police soit une brigade territoriale de la gendarmerie nationale. Ce qui permettrait de lutter contre l’insécurité grandissante dans le pays en général et dans la commune de Dio et ses environnants en particulier. Encore, aux dires de M. Coulibaly, déjà il y a un espace occupé pour la gendarmerie nationale qui serait bientôt réalisé par l’État. À cet effet, il faudrait que les autorités communales compétentes ne soient pas trop réticentes auprès du gouvernement.
À rappeler que la commune rurale de Dio fait partie du cercle de Kati, région de koulikoro. Elle est constituée de sept villages dont leurs activités principales économiques sont basées sur l’agriculture, l’élevage, le petit commerce et l’artisanat. De plus, il faut noter que cette circonscription compte plus de 9796 habitants.
Adama A. Diarra