Toute l’après-midi d’hier des informations parcellaires, souvent confuses ont circulé à propos d’une attaque des renégats du MLNA sur la ville de Niafunké. Plusieurs de nos sources contactées aussi bien à Tombouctou, Goundam, Diré et sur place à Niafunké ont fait état de bruits de canons pas très loin de Niafunké.
Une source interrogée à Niafunké nous a juste dit qu’il semble que l’armée dans sa stratégie de verrouillage et de sécurisation des villes et villages de la zone a pu intercepter une colonne des hommes du MNLA. Un affrontement violent a opposé les militaires de l’armée nationale et les renégats. Ce sont les bruits de cet affrontement à l’arme lourde qui ont été entendus dans la ville de Niafunké. Les populations ont quelque peu paniqué, mais il semble toujours selon notre source que la ville est sécurisée et que le calme a été rétabli.
Bien avant ces événements de Niafunké, la ville de Diré pour des raisons de sécurité a mis en congés toute l’administration scolaire. Les écoles sont fermées donc jusqu’à nouvel ordre sûrement lorsque la sécurité va être rétablie dans la zone. Entre temps, le chef de peleton de la garde républicaine du coin a filé à l’anglaise pour rejoindre semble-t-il ses frères du MNLA.
Une autre de nos sources nous signale que tous les corps habillés ont abandonné la ville de Ménaka pour semble-t-il se positionner à Gao qui apparemment est loin des bruits de canon des hommes du MNLA.
Face à la désolation et à la psychose dans le septentrion, les populations sont à s’interroger à quant la reprise en main de l’armée pour changer la donne ? Afin de commencer l’offensive en vue de bouter les renégats et les mettre hors d’état de nuire.
MHC