Les moments de crise sont des occasions rares de retrouvailles et de renforcement de l’unité nationale. L’attentat de Gao a été la parfaite illustration de la nation malienne solidaire, décidée à vaincre le terrorisme avec l’opposition qui a donné le ton de la mobilisation. Ce geste a été salué à sa juste valeur par le président de la République.
Ibrahim Boubacar Kéita a publiquement loué l’engagement patriotique de son jeune frère Soumaïla Cissé, leader de l’Union pour la République et la démocratie (URD), chef de file de l’opposition. Ce faisant, le chef de l’Etat se démarquait de certains leaders de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM), comme Bocari Tréta, Abdourahamane Sylla ou Moussa Timbiné… qui passent le plus clair de leur temps à traiter les opposants de “putschistes”, d’”apatrides”, voire d’”insouciants des problèmes du pays”, mais qui se terrent chaque fois que la nation est en danger, concédant les heureuses initiatives aux opposants.
Plus que jamais lucide, le président de la République, au-dessus de la mêlée, fait la part des choses : à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.
DAK
Ceux qui sont dans l’opposition sont aussi des maliens et parfois il faut au moins solliciter leur avis et les faire contribuer à la recherche de la paix nationale. Les insultes sont pour les faibles et il est temps que le malien grandisse. Au propre comme au figuré
Oh quil est limité ce soit disant journaliste. Dans ce cas ci le président est obligé d’ encenser l’opposition pour donner le cachet de la cohésion à la situation. Mais bon Dieu est il besoin davour un cerveau dans son crâne pour comprendre cela? Un âne aurait compris cela.
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