HETEC-Mali : De l’excellence à la médiocrité !

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L’Ecole supérieure des hautes études technologiques et commerciales (HETEC-Mali), qui était une école de référence, est tout doucement en train de devenir une école de la médiocrité. Et cela à cause du comportement mafieux de son directeur délégué, Souleymane Sangaré.

 

Depuis son arrivée en 2015, le directeur délégué a instauré un climat de guéguerre permanente entre lui et et le corps professoral de l’école, composé à plus 90% d’Ivoiriens. Les enseignants ont presque tous été renvoyés par la politique du directeur délégué, Souleymane Sangaré.

En effet, véritable stratège en manipulations et chantages, l’homme est arrivé à mettre à la porte ses compatriotes, qui ne voulaient pas le suivre dans sa gestion clanique et opaque de l’école. Ainsi, de main de maitre, il est arrivé à mettre presque tout le personnel enseignant ivoirien sur son dos. Et pour avoir les mains libres afin de se la couler douce, M. Sangaré a procédé au recrutement d’enseignants nationaux, dont la grande majorité n’a pas le niveau académique requis. Et cela arrange Souleymane Sangaré, le directeur délégué, car il leur fixe des salaires comme bon lui semble.

Même des étudiants ne sont pas contents des méthodes de Souleymane Sangaré.

En effet, ces étudiants accusent l’actuel directeur délégué pour son goût immodéré pour l’argent. C’est ainsi qu’il a eu récemment un bras de fer avec un étudiant, à qui il refusait de délivrer une attestation de son diplôme sous le prétexte que ce dernier doit encore des frais de scolarité à l’école. Ce qui était archi-faux, et l’étudiant était prêt à porter l’affaire devant la presse et les autorités judiciaires du pays. Se sentant acculé, le directeur délégué a été obligé de lâcher du lest en acceptant finalement de délivrer ladite attestation.

Sans oublier que dans un passé récent, il aurait manigancé avec l’un de ses collaborateurs pour soutirer, dans le compte de l’école, une grosse somme d’argent. Une fois l’affaire étalée sur la place publique, il a simplement fait porter le chapeau à son collaborateur, qui a fini par démissionner et qui continue de payer cette dette. S’y ajoute qu’il a récemment fait renvoyer le chargé de communication de l’école, dans une autre histoire de délivrance de fausses attestations de diplômes, pour le remplacer avec l’ami de ce dernier.

Aujourd’hui, HETEC-Mali a son image ternie, étant devenu un club d’amis qui baigne dans le faux avec la complicité du boss. C’est malheureux ce qui se passe au sein de cette école internationale. Complètement déçus, les ex-collaborateurs du directeur délégué pensent que l’homme est tout sauf un bon gestionnaire de structure d’enseignement supérieur.
Et ils sont nombreux à se demander pourquoi Souleymane Sangaré à qui l’on avait fait confiance pour gérer, intelligemment l’école, joue à un tel jeu, celui de détruire à petit feu cette université privée. Pourquoi vouloir tirer des dividendes partout ? Triste mais ce n’est pas du chenu à HETEC-Mali ces temps-ci. Les scandales se suivent et ne se ressemblent pas…

Affaire à suivre !

Kassoum TOGO

 

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4 COMMENTAIRES

  1. ENFIN DANS QUEL PAYS SE RETROUVE T ON OU DES JOURNALISTES PAR MÉPRIS DE LA DEOTOLGIE DU MÉTIER DU JOURNALISTE SE PERMET DE TENIR L IMAGES DES ENTREPRISES POURVOYEUR D EMPLOI ET FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE AU LIEU DE S ATTAQUER AUX MAUX DE LA SOCIÉTÉ .

    SI MALI WEB SOUHAITE GARDER SA CRÉDIBILITÉ ELLE EST TENUE DE S ABSTENIR DE PUBLIER CES GENRE D ARTICLES QUI NE SERVENT QU A DES RÈGLEMENTS DE COMPTE OU UN MOYEN DE CHANTAGE DANS LE SEUL BUT DE SOUTIRER DE L ARGENT AUX PERSONALITES OU AUX ENTREPRISES

  2. Ah dogono pourquoi s’acharner sur quelqu’un que vous ne connaissez même pas,vous vous contentez des dires de la rue,c’est très grave on ne peut mettre tout le monde dans le même sac,il peut poser plainte contre vous,ah des journalistes des faits divers,jamais on ne parle d’economies où de santé,toujours la vie privée des gens.

  3. Ah digonos,pourquoi s’acharner sur quelqu’un que vous ne connaissez même pas,vous vous contentez des dires de la rue,c’est très grave on ne peut mettre tout le monde dans le même sac,il peut poser plainte contre vous,ah des journalistes des faits divers,jamais on ne parle d’economies où de santé,toujours la vie privée des gens.

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