Gouvernance économique et financière : Qui en veut à Mme le ministre de l’Economie et des Finances?

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Interview exclusive du ministre de l’Economie et des Finances : IL N’Y A PAS DE RUPTURE AVEC LE FMI
Le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko

A peine a-t-elle fini de savourer l’accord économique et financier qu’elle a engrangé avec le FMI, qui a récemment effectué à Bamako une mission d’évaluation cruciale sur les progrès de performance économique, que la locataire de l’Hôtel de finances est subitement victime de tirs de barrage groupé par presse interposée.

 

Nul ne sait d’emblée les raisons inavouées d’une telle attaque, disproportionnée à l’endroit d’un ministre de la République qui n’a pas mal fait son boulot. Et qui, selon l’avis d’experts, a même mieux fait de tirer du gouffre les finances publiques du pays au moment où il en avait le plus grand besoin. Et si la fronde était liée à la convoitise sur un fauteuil ministériel plus enclin à gérer maintenant que dans un passé encore récent?

 

 

Mme Bouaré Fily Sissoko, ministre de l’Economie et des Finances, qui a récemment conclu un accord économique et financier substantiel avec le Fonds monétaire international (FMI), n’a même pas eu le temps de lancer un ouf de soulagement tout naturel pour ce genre de détente, qu’elle est matraquée par presse interposée.

 

Apparemment, son seul tort c’est d’avoir tenu bon, en face de missionnaires coriaces du FMI, pendant que des oiseaux de mauvais augure, eux, tablaient sur une rupture choc dans les relations entre le Mali et l’institution financière internationale.

 

A croire qu’au Mali, c’est devenu un crime de lèse-majesté que de bien tenir la barre et d’être littéralement fixé sur la sauvegarde de l’intérêt général. C’est bien le cas de Mme le ministre de l’Economie, dont la compétence et la perspicacité ont aujourd’hui éloigné notre pays de la turbulence de lendemains incertains et difficiles.

 

Certes, pendant ces derniers mois, le pays a littéralement fonctionné sur les fonds intérieurs, en continuant de payer les salaires des travailleurs et de faire face à certaines charges récurrentes, sans avoir forcément recours aux avoirs extérieurs, mais, à ce jour, ce serait un traumatisme pour les populations maliennes, déjà fortement éprouvées par un quotidien difficile à vivre pendant longtemps encore sans appuis budgétaires.

 

C’est ce qu’ont compris Mme le ministre de l’Economie et son équipe, qui ont bataillé dur, dans un environnement encore plus difficile, avec la mission du FMI, pour sauver l’essentiel, qui consiste désormais à mettre le pays sur la marche de la finance internationale avec la confiance retrouvée. Et ce travail n’était pas gagné d’avance, car la mission du FMI, on le sait, s’était cramponnée à des détails, qui pouvaient de prime abord ressembler à un déni de souveraineté d’Etat.

 

En fait, les deux opérations effectuées par le gouvernement ; à savoir l’achat de l’avion de commandement et les marchés de fournitures de l’armée, qui ont provoqué un froid dans les relations entre le Mali et le FMI, l’ont été en réalité en conformité avec la réglementation en vigueur dans le pays, qui opère une nette dérogation en faveur de ce type de marchés, dont la spécificité est liée au secret-défense et à l’intérêt national.

 

Sur ce point, l’article 8 stipule la dérogation en la matière et fait que les chefs de départements concernés, en tant qu’ordonnateurs sectoriels de leurs budgets, ont la pleine responsabilité d’engager l’Etat pour ce genre de marchés.

 

Cependant, pour trouver un terrain d’entente avec le FMI et aller de l’avant, le ministre de l’Economie et des Finances, au mois de juin dernier, a pris l’initiative d’engager des discussions. Ce fut la mission qu’elle a effectuée à Washington, à la tête d’une importante délégation.

 

On s’en souvient, comme si c’était hier, ce fut un déclic à partir duquel les deux partenaires ont pu traverser la période de turbulence pour arriver à ce climat de confiance, salué par tous comme étant un nouveau départ dans les relations entre les deux parties.

Ce fut d’ailleurs le maître mot prononcé par le chef de mission du FMI, Christian Josz. C’était le 25 septembre dernier, lors de la conférence de presse qu’il avait conjointement organisée avec Mme Bouaré Fily Sissoko sur les conclusions de la mission.

 

Ce jour-là, il a été clair, en affirmant publiquement que le Mali et le FMI sont désormais entrés dans une nouvelle ère de confiance dans leurs relations, du fait de la volonté affichée de l’Etat d’être le plus transparent possible. C’est ce qui a d’ailleurs été salué à l’issue de cette mission du FMI, dont le chef, que nul ne saurait soupçonner de quelque faiblesse, a permis à l’institution financière de lâcher prise en concluant cet accord tant attendu avec le gouvernement du Mali.

 

Un accord qui permet que le dossier du Mali puisse être transmis au Conseil d’administration du FMI en décembre prochain. Cerise sur le gâteau: le FMI a même décidé d’adresser des lettres d’appréciation à des partenaires qui le désirent et qui, de ce fait, peuvent, sans désormais attendre le Conseil d’administration du FMI, faire des décaissements en faveur du pays, au titre des appuis budgétaires.

 

C’est cette victoire qui mérite d’être appréciée à sa juste dimension, bien qu’il s’agisse tout simplement d’un sacerdoce au service de la nation, ce qui vaut au locataire actuel de l’Hôtel de Finances tout cet enchainement de violence et d’attaques ciblées.

Les méthodes choisies, tout comme les motivations inavouées, tout dans cette entreprise de dénigrement systématique à l’encontre de Mme le ministre n’est que tentatives dérisoires, d’autant qu’elles émanent, selon plusieurs indiscrétions, d’hommes politiques tapis dans l’ombre qui, il n’y a pas si longtemps, n’osaient prétendre à ce fauteuil, si difficile à piloter à cause de nombreux aléas, et qui s’agitent aujourd’hui pour espérer en prendre les commandes.

 

Tout simplement pour la bonne raison qu’il est devenu plus paisible et plus commode, du fait que le temps des turbulences est bien derrière nous.

Hamdi Baba

 

 

Commentaires via Facebook :

27 COMMENTAIRES

  1. Yugubane

    “Yes she is pretty, very pretty !! ” 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯

    Alors là mon vieux, tu es bon pour une consultation à l’IOTA! Et c’est urgent!

    Et si après ça tu continues encore à la trouver mignonne, essaie carrément l’I.J.A à Falladié! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  2. “Qui en veut à Mme le ministre de l’Economie et des Finances?”

    … juste les quinze millions de Maliens à qui elle a honteusement menti pour couvrir les magouilles du Mandé zonkeba! C’est tout… Mais à part ça, personne! Qu’elle se rassure

    J’adore quand le griot auteur de ce torchon ose écrire: “A peine a-t-elle fini de savourer l’accord économique et financier qu’elle a engrangé avec le FMI” 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    On vient de se faire ramasser de façon HISTORIQUE par le FMI qui, après avoir suspendu ses aides exige maintenant des poursuites judiciaires, et ce griot tente de nous présenter cette gifle comme….de fructueux accords engrangés auprès du FMI! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Quel succès! Bravo Fily, continue! 😆 😆 😆 😆 😆

  3. Qui en veut à Mme le ministre de l’Economie et des Finances? ❓ ❓

    Personne n’en veut à madame le ministre !!!!

    Les Maliens veulent juste savoir ou sont passés les vingt neuf milliards de FCFA détourné !!! 😳 😳 😳 😳 😳 😳

    Les Maliens veulent juste savoir comment s’est effectué le partage ❓ ❓

  4. Ce journaliste n’a écrit que du BlaBlaBlablaaaaaaaa du ‘importe quoi Si FILY SISSOKO dit qu’elle est belle la nuit le soleil apparaîtra affaire à suivre .Yugubane j’attends ta réaction sur cet article

    • Bananzole

      😀 😀 😀 😀 BROULAYI avait trouvé le meilleur qualificatif pour cette Fily, elle est tellement NANKARABA qu’elle parle un Français long et compliqué qui nous empêche souvent de suivre cette affaire de magouilles.
      Quant à ce HAMDI BABA, moi je peux parier qu’il est capable d’avaler une lame-rasoir sans même sourciller. 😀 😀 😀 😀 😀 Une NANKARABA ou une KALABANTI serait trop petite devant lui. 😀 😀 😀 😀 😀

  5. Hamidu Bababababa!!!!!
    Homme de paille ou avocat du diable de la “papesse” des finances du Mali. 🙄

  6. Hamdi Baba, soit la Ministre est incompetante soit elle est complice. Point/Barre
    Etant ordoneteur des depenses dans le gouvernement, elle ne peut pas ne pas etre au courant des surfac et detournements.
    ET DANS LES DEUX CAS, C’EST PIRE POUR LE MALI

  7. EN TOUT CAS LE JOURNALISME DE COMPLAISANCE ! NE FAIT NI AVANCER LA CAUSE DU MALI ! NI GRANDIT LE METIER DE JOURNALISTE ! ça me fait penser à cet éditorialiste en état de reconversion de grand griot qui se fait avocat du diable du grand débat de dimanche soir sur AFRICABLE qui croyant parler haut et fort donne forcément la raison! (EXCELLENTE EMISSION !)

  8. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
    HAMDI DJELI BABA … FOUS NOUS LA PAIX AVEC TES CONNERIES …!!!!
    😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    FILY EST UNE HONTE … ET AURAIT DUE DÉMISSIONNER SI ELLE ÉTAIT DIGNE … OU SI CE GOUVERNEMENT ÉTAIT IN GOUVERNEMENT DIGNE DE CE NOM …. 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

    ET DÉTROMPEZ VOUS … CE CHAPITRE EST LOIN D’ÊTRE CLÔT… ÇA VA CHAUFFER … SURTOUT POUR FILY …. 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉

    Moussa Ag,… ON VEUT MAINTENANT FAIRE PASSER ZON BRIN ET SON ZON GUERIN COMME DES HÉROS
    ….

    LE COUP DE FILET DU FMI A ÉTÉ MAGISTRAL …. BANDE
    DE VOLEURS …!!!!

  9. Monsieur le journaliste SVP
    Arrêtez de vous faire plaire
    Arrêtez le griotisme
    Soyez digne
    Pourquoi n’avez vous pas fait un article pour dire qui en veut à sanogo ? Et pourtant ce dernier à été plus persécuté dans les journaux que n’importe qui
    Faite que votre travail de journaliste . À chaque fois que je vois ce genre d’article : QUI EN VEUT À X …. Cela sous enttend tout :

  10. CHahana est un piètre journaliste il va de soi que ses collaborateurs soient comme lui. Pour votre information il est sorti de l’INA comme animateur après quelques années dans la profession il est allé à la FLASH comme professionnel. A la FLASH il n’a jamais suivi régulièrement les cours il a tout simplement tissé des relations d’amitié avec ses profs pour qu’il puisse avoir son diplôme. Que peut on attendre d’un médiocre si ce n’est la médiocrité. CHahana est devenu le griot sans scrupule sans dignité, il est capable de vendre son âme au diable pour avoir de l’argent.

  11. LES MALIENS SONT DEVENUS AUSSI INTOLÉRANTS QUE FINALEMENT ILS VOIENT OUT EN MAUVAIS. qU4ON LE VEUILLE AU PAS LA MISSION DU FMI A ÉTÉ UN SUCCÈS POUR LA MINISTRES DES FINANCES. CONTRAIREMENT A CE QUE CES POLITICIENS APATRIDES PENSAIENT, Mme Bouare a effectivement tenu et elle a réussi, n’en déplaise aux jaloux aux yeux de crocodiles.

  12. Le journal du “22 Septembre” fait honte de jour en jour à la profession. Un tel article ne mérite pas pas d’être publié dans un journal qui se respect. Du n’importe quoi.

  13. Ce journaliste fait honte à son métier. Au lieu de chercher les informations pour le peuple, il essais de distraire les gens par des articles bidons insensés. Tu fais honte à ton métier. Du n’importe quoi. C’est énervent et honteux cet article

  14. ce dommage seul un journal comme 22 septembre peut écrire des article comme sa 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  15. ce journaliste fera mieux de faire un effort sur la question qu’il se pose ! en enquetant tout simplement sur dérives délinquantes de la gouvernance économique et financière de notre pays ! du jamais vue pour un début de mandat !

  16. A elle a la conscience tranquille?
    Si oui elle n’a rien à craindre. La loi veillera sur elle.
    Si elle veille à l’application rigoureuse des textes régissant son domaine de compétence , quelle ferme ses oreilles , sa bouche et ses yeux.
    Le peuple sur veille tout, est informé de tout. et soutient les justes.

  17. C’est du boucan….. aucune objectivité ni analyse péremptoire dans ce papier. De grâce informez nous au lieu de nous faire tomber dans les supputations vaines. Doit-on remercier quelqu’un qui a fait ce pourquoi elle est payée? J’ai perdu mon temps à lire cet article.

  18. Ne nous prend pas pour des cons. On sait tous qu’il n y a aucun secret défense pour l’achat de chaussettes et d’habits pour l’armée. Aussi pour l’avion présidentiel le FMI critique le fait que ce ne soit pas inscrit dans le budget. Tous ça a été organisé pour voler l’argent du Mali. et le ministre des finances si elle n’est pas complice de tous ça devait refuser ces transactions car c’est elle qui a le dernier mot. Il ne faut pas chercher à noyer le poisson. Jamais dans le monde moderne un pays n’a été pris la main dans le sac comme ça été le cas pour le Mali. Quelle honte 😳

    En cherchant à défendre le ministre tu l’enfonce, car ne dit on pas “qui se sent morveux se mouche”. s’il elle n’a rien à se reprocher pourquoi elle passe tous son temps à se justifier par presse interposée comme tu le dis toi même.

  19. J’ai envie de pleurer en lisant ce torchon. Dans l’article nulle part vous n’avez relaté les faits. A cause de Dieu journaliste cessez de défendre l’indéfendable.

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