Entre le président ATT et son administration, il y a bien des distorsions inexplicables qui poussent les citoyens à mettre en doute la pertinence des propos du chef de l’Etat sur certaines questions. C’est le cas du nouveau découpage administratif qu’il avait dit ne pas être concerné par les élections de 2012 et pourtant, c’est le contraire qui a été décidé en Conseil des ministres du mercredi 22 février 2012. Alors qui faudrait-il désormais croire ?
Cette précision intervenait après l’énoncé des nouvelles régions qui allaient être créées pour porter le nombre de 8 à 19 au Mali.
C’était pour tranquilliser les esprits. Mais surtout, pour répondre à ceux qui s’inquiétaient de voir ce nouveau découpage, une fois appliqué, peser lourd sur l’organisation des élections, notamment sur une éventuelle refonte du fichier électoral et la mise en place et l’opérationnalisation des démembrements des services d’organisation et de supervision des élections comme la Ceni, la Dge, etc.
Pourtant, des voix s’étaient bien élevées pour parler de l’incongruité de cette réforme qui ne ferait que créer de sérieux problèmes à l’organisation des élections surtout au moment où le fichier électoral n’est pas à un niveau souhaitable.
En effet, des hommes politiques et surtout des dirigeants avisés des grandes formations politiques, avaient dit que le fichier Ravec était l’idéal, le race n’étant choisi que par défaut, même si l’on édulcore en l’appelant fichier « Race amélioré ».
La parole d’un chef d’Etat étant sacrée, le débat a été clos en ce qui concerne ce sujet et les acteurs politiques continuaient de verser leur encre et salive sur d’autres sujets brûlants.
Quelle ne fut alors la surprise de constater, que les nouvelles régions qui venaient d’être créées, notamment celles de Taoudéni et Ménaka ont été prises en compte pour les législatives de juillet prochain. Ce qui porte le nombre de députés de l’Assemblée nationale de 147 à 158, soit 11 de plus, selon les explications fournies par le Conseil des ministres lequel a adopté cette décision en sa session du 22 février 2012.
Apparemment, les propos du chef de l’Etat n’ont pas été pris en compte et les citoyens se demandent bien, désormais, s’il a encore le plein contrôle de son administration ou s’il n’aurait pas subi des pressions pour changer d’avis pour une question aussi importante. Alors, à l’avenir, qui faudrait-il vraiment croire entre ATT et son administration qui n’en sont pas à leur première contradiction ?
B.S. Diarra
quel honte pour nous malien encore le lybien colonel Abdallah al-Senoussi vient d etre arrete en mauritanie avec un passport Malien.Je veux savoir qui lui a fourni sa?
Le régime ATT: la gouvernance d’un état faible et le péril de la république
52 ans que le Mali est indépendant, de mémoire de maliens, la république n’a été autant en danger: menaces graves sur l’intégrité du territoire national, sur la cohésion sociale, risque de vide constitutionnel, risque de péril humanitaire et alimentaire, risque d’explosion du système universitaire, risque d’explosion social et politique, image désastreuse du pays à l’extérieur…
Comment en est-on arrivé là?
Comment sommes nous tombés aussi bas alors que nous avons mis en place un régime démocratique (pour favoriser l’alternance et éviter qu’un clan ne s’éternise au pouvoir), et augmenté le nombre des institutions pour assurer des contres pouvoirs, la justice et la liberté (surtout la liberté d’expression donc de débat et de dénonciation des abus et dysfonctionnements en tout genre)?
Face au péril, le régime démocratique est-il en cause, serait-il moins efficace qu’une dictature à assurer un cadre favorable au bien-être des maliens?
Ou plutôt est-ce le pouvoir exécutif incarné par Koulouba qui est à la base de cette virée suicidaire qu’à pris notre pays depuis un certain temps?
Vous remarquerez ma prudence, “depuis un certain temps” car pour certains il faut remonter au régime Alpha, donc Adema et alliés pour retrouver l’origine du péril, mais pour d’autres il a bien commencé sous Att.
Quelque soit son point de départ le péril actuel de la république est un double forfaits, une démission de la classe politique voire de la société civile qui a aider à travestir le fonctionnement régulier des instituions et de la justice et des choix politiques malencontreux voir du laxisme de l’exécutif qui a profité d’un système démocratique travesti pour cumuler erreurs sur erreurs.
Démonstration:
1. La démocratie consensuelle et l’absence d’une réelle opposition:
-Carte blanche a été donnée à Att et à ses gouvernements successifs dans la conduite des affaires du pays (aucun premier ministre n’est issu de la majorité parlementaire et pourtant celle-ci vote à deux bras levés les lois souvent sans en connaitre les enjeux pour le Mali).
-La justice n’a jamais vraiment inquiété les hautes autorités alors qu’elle est sensée être la même pour tous les citoyens.
Un climat d’impunité qui est un passeport aux dérives les plus folles.
-Le statut d’opposant est perçu comme anormal et les opposants sont vus comme des récalcitrants voire des réactionnaires au lieu d’être vus comme des contre-pouvoirs
nécessaires aux débats démocratiques sur les sujets d’intérêt national et des acteurs d’émergence des bonnes pratiques de la gouvernance.
-L’opportunisme des hommes politiques et leur transhumance politique montre que la majorité des politiciens agissent sur la scène politique pour leur propre promotion et non pour aider à renforcer nos institutions pour qu’elles assurent leur rôle de contre-pouvoirs au service du Mali.
-La démission et les auto-censures des médias publics sur les vrais débats interpellants les décideurs sur les questions d’intérêt national tout en les confrontant aux citoyens directement touchés par les conséquences de leurs décisions et aux opposants.
Il s’agit d’éclairer les maliens sur l’opportunité, la nécessité de telles et telles mesures et décisions prises et/ou non prises par les décideurs.
De situer les responsabilités sur telles ou telles fautes ayant eu des conséquences graves…
-L’amateurisme, et le manque de pratiques déontologiques et d’éthique des médias privés a beaucoup entamé leur crédibilité et les a affaiblis pour qu’ils puissent assurer le relais des médias publics démissionnaires.
2. Le régime Att et le spectre de la faiblesse d’un l’état laxiste.
La situation décrite plus haut, a permis à un clan de gérer le pays comme bon le semble.
On pourra résumer la situation de la manière suivante:
Tant qu’on fait des infrastructures que nos prédécesseurs n’ont pas fait et qu’on donne l’assurance de quitter le pouvoir dans le respect de la constitution, le reste n’est pas important, donc ménageons les gens pour arriver à bon terme:
-Ménageons les rebelles du nord quels que soit leurs forfaits en les mettant là ou ils veulent et en leur donnant tout ce qu’ils veulent.
Une sorte de super citoyens!!!
-Ménageons la grande corruption (en dépit des preuves flagrantes des rapports du vérificateur général car certains de nos amis, certains membres de nos familles ou de notre “Grin” sont impliqués et on ne doit pas les “humilier”
-Ménageons les perturbateurs de l’école, les réactionnaires et fauteurs de troubles de la police, les mauvais éléments de l’armée, de la justice, des administrations, des communes et des projets car nous voulons préserver la “stabilité” des liens d’amitié, de cousinage, de mariage et de voisinage.
Bizarre non?
Mais bon, comme personne ne lève le petit doigt, continuons dans la gouvernance du laxisme.
-Ménageons les organisations musulmans et dirigeons selon leurs désirs car ils ont une capacité de grande mobilisation et un pouvoir de mosquée “le Coutouba” et autres prêches qui peut nous attraper d’un moment à l’autre.
-Ménageons l’aqmi et le mnlaqmi pour des raisons que j’ignore.
C’est pas que je n’ai pas cherché mais, en vain.
Cette multiplication de “ménageons” n’a trouvé aucune opposition crédible pendant dix ans au contraire elle a été applaudie à grands cris apparentés à des chants de la Cigale.
Mais que faisiez-vous aux temps chauds?
Vous chantiez? Eh bien dansez maintenant!
Tout à fait d’accord avec vous. ATT n’est qu’un pantin entouré de conseillers incompétents. Il a laissé entré des rebelles avec des armes et après il s’étonne qu’ils soient entrain de l’enfoncer bien profond. Le Mali a perdu toute crédibilité sur la scène internationale et est devenu la risée des pays de la sous région. Même des pays soi disant faible ont ma^té leur rebellion (Niger, Mauritanie). Les griots aiment à chanter ses louanges même quand il pète et bien qu’ils chantent sa couardise et son incompétence maintenant.
humm on aura tout vu dans ce pays.
Au mali on n’apprend pas de ses erreurs que dieu protege les plus faibles de la population malienne qu’il maudisse ceux qui volent l’argent du peuple que le diable les emporte que leurs recompense soit l’enfer par allah.
Et Voilà quand on n’est pas serieux ceux sont des choses qui arrivent.Tu as piégé le mali mais une chose est certaine meme a la retraite ces faits vont te rattrapper un jour.
ingratitude celui qui touche a un cheveux de att et vera qui es qui le mali c es bko seulement bagningo
toi tu n’est rien.Et tu parles ingratitude a qui ?
Aujaurd’hui dieu merci moi je suis multimillionaire et j’ai investi beaucoup de millions au mali plus precisement dans la ville de kati ok donc le mot
bagningo que tu viennes de dire moi je connais pas cela.
La chose que je reproche a att est que il a laissé les maliens fairent n’importe quoi il n’a pas ete ferme.
De passage je te dirai tout simplement toi tu vaux rien au mali et tu ne vaudras rien meme dans le futur salut.
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