Face aux tergiversations de la communauté internationale : Qu’attend l’armée malienne pour attaquer

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Après le séjour du président de la République par intérim au Niger, le pays voisin le plus sensible à nos maux, l’opinion nationale et internationale ne se fait plus aucun doute : la guerre contre les occupants est imminente…L’armée malienne va engager le combat sans attendre une hypothétique coalition internationale. C’est en tout cas la sage et responsable décision que la hiérarchie militaire doit prendre. Sans hésitation aucune, mais avec foi et détermination.

Mamadou Fofana

Le voyage éclair effectué, le week-end dernier,  par le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, au Niger, le pays voisin le plus favorable à une intervention militaire au nord du Mali,  est significatif à plus d’un titre. Car, intervenant quelques jours seulement après la sortie du secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki Moon, opposé à une intervention militaire pour libérer le nord de notre pays, et au lendemain de la rencontre entre le ministre de la Défense, le Général Yamoussa Camara et les troupes, le vendredi 30 novembre 2012, suivie d’un huis clos à l’assemblée nationale de la hiérarchie militaire avec les honorables députés. Même si rien n’a filtré de ces deux rencontres, tout porte à croire que la question de lancer nos troupes aux trousses des occupants au nord du Mali a été évoquée. Il ne pouvait en être autrement quand on sait que la population – tant celle du nord que celle du sud – est exacerbée par la lenteur, voire l’indécision dont font preuve nos responsables politiques et militaires. Cela dans la mesure où le Malien lambda ne se fait désormais aucun doute quant à la capacité – tant logistique qu’humaine – de nos forces armées à libérer par elles-mêmes nos régions et localités occupées par des terroristes sans foi ni loi qui s’y sont implantés depuis déjà près de onze mois.

Après la sortie médiatique du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahel et le Mali, Ramano Prodi, qui renvoie toute intervention militaire au nord du Mali au plus tôt en septembre 2013, et celle plus récente et plus traumatisante de Ban-Ki Moon, nos autorités ont compris que l’attentisme ne peut signifier que défaitisme et capitulation.  En laissant le sort de notre pays et de ses populations à la seule volonté de la très versatile communauté internationale, nous  signons en quelque sorte l’acte de décès du Mali, le pays que nous a légués nos ancêtres et que nous avons obligation de transmettre aux générations futures. Quelle myopie pourrait nous empêcher de voir que la nation est en train de sombrer, lentement mais surement, dans un tréfonds duquel personne ne pourra après le relever ? Certains diront que des nations ont connu pire, mais que ces nations ont résisté, lutter et ont vaincu l’ennemi. Mais pour cela il a fallu d’abord la détermination et l’engagement des militaires de ces pays qui étaient, dans la plupart des cas, beaucoup moins dotés en termes logistiques et en hommes. Mais les soldats de ces pays étaient beaucoup plus déterminés et plus engagés avec à leur tête de vrais leaders politiques et militaires. La cause défendue étant aussi plus juste, ces armées ont gagné la guerre avec la mobilisation totale du peuple. Pourquoi ne pas nous servir de ces exemples pour engager la guerre contre ces occupants au nord du Mali !

Que devons-nous encore attendre ?   

Cessons maintenant de rêver. La vérité est certes difficile à dire, mais sachons que ni les soldats de la CEDEAO, ni les forces de l’ONU ne viendront libérer notre pays du joug de ces djihadistes qui s’y sont incrustés. Tous les discours que les dirigeants de la CEDEAO et des grandes puissances distillent à l’occasion ne sont, in fine, que des signes d’encouragement à aller nous-mêmes devant pour conduire la guerre. Avec ou sans les troupes de la CEDEAO.  Comment allons-nous continuer à croire cette communauté internationale quand elle change chaque jour, et au jour le jour, de discours et de calendriers ! Suprême humiliation que de faire nourrir d’espoir tout un peuple avant de le trahir à travers des propos défaitistes comme si le Mali était désormais condamné à s’accommoder de cette situation ; laissant ses populations et les deux-tiers de son territoire à la merci de ces djihadistes qui transforment nos filles en des esclaves sexuelles ; vivant de rapts d’étrangers et de trafics de drogue.

A nos soldats et à nos généraux, nous disons : la patrie meurtrie vous regarde, vous observe. Que répondez-vous à ce peuple qui n’a que vous comme seul espoir en ces temps de désespoir ? Votre réponse ne saurait être ce silence qu’on observe depuis déjà très longtemps. On a parlé du manque d’armement, maintenant qu’on a des armes allons-y alors au combat. Sans calcul aucun, mais avec détermination et foi en l’avenir d’un Mali qui doit être libéré par ses seuls fils afin d’éviter d’être demain la risée de potentiels libérateurs, qui n’ont pas encore fini de marchander le prix de leur éventuelle participation.

Face aux tergiversations de la communauté internationale, à l’humiliation et à la lassitude des populations vivant sous occupation, il est nécessaire voire indispensable que l’armée donne le premier coup de semonce. Et cela dès maintenant.  Quand on sait que c’est seulement  une trentaine de djihadistes qui sèment la terreur et l’humiliation à Douentza qui continuent à rendre la vie infernale aux populations – en fouettant, comme ce fut encore le cas le dimanche dernier jour de foire, les femmes considérées comme « mal habillées ».

Cesser de croire au père Noël de la communauté internationale

Quand notre armée va attaquer les bastions des terroristes qui occupent Douentza, Gao, Léré, Tombouctou…, les populations de ces localités et de tout le Mali sortiront avec des armes pour l’épauler et mener la bataille finale de libération de notre pays. Car, aujourd’hui, ce n’est plus le nord seul qui est sous occupation…mais l’ensemble du pays. C’est cela la triste réalité. Nos dirigeants n’exerçant leur pouvoir que sur le tiers du pays. Et là encore quel pouvoir ? Et qui le détient ? Dioncounda Traoré, Amadou Haya Sanogo ou Cheick Modibo Diarra ? Personne ne saura le dire avec précision. Encore que cette question n’est pas essentielle au moment où l’existence de la nation elle-même est sujette à caution. C’est vrai que l’absence d’un véritable leadership au sommet de l’Etat va peser encore sur l’envoi de troupes au nord pour libérer le pays. Mais, qu’on le veuille ou pas, tôt au tard c’est notre armée qui se verra dans l’obligation morale d’engager le combat sans attendre qui que ce soit. Tout soldat, tout officier doit se tenir prêt pour cette mission hautement patriotique qui interpelle d’abord la haute hiérarchie militaire qui doit préparer les troupes et décider, avec le feu vert des dirigeants de la Transition, de leur envoi sur le champ de bataille. Quand un pays est agressé, humilié et ses populations bafouées dans leur dignité, c’est l’armée qui doit se charger de laver cet affront. Alors que plus l’affront devient indélébile, plus il sera difficile de le laver.

Et pourtant, l’histoire universelle nous apprend que quelque soit la puissance de feu de l’adversaire, un peuple qui se lève pour riposter à l’agression demeure toujours invincible. Nos militaires n’ont donc plus de temps à perdre, il faut aller au front. Vaincre ou périr, tel est le serment qui lie le soldat au peuple. C’est dire que c’est nous-mêmes qui devons libérer notre patrie. Et ne plus croire au père Noël de la communauté internationale qui semble rouler pour des apatrides aux mains entachées du sang de nos valeureux soldats lâchement et froidement assassinés à Aguel Hoc en janvier 2012.

De qui précède et au regard du pessimisme ambiant qui commence à s’emparer de nos compatriotes, il apparait de plus en plus que c’est une seule alternative qui s’offre à nos dirigeants et à notre armée : engager la bataille dès maintenant ou assister à la faillite de l’Etat et à l’occupation totale du pays. Et cela dès demain. Que Dieu nous en préserve ! Face à ces multiples défis, qu’attend alors l’armée malienne pour attaquer ! L’incident qui a failli, le week-end dernier, coûter la vie au colonel Gamou, officier d’élite basé au Niger avec ses troupes,  doit pousser nos militaires à attaquer l’ennemi. Dès maintenant.

Mamadou FOFANA    interMédia pour Maliweb

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36 COMMENTAIRES

  1. Les vrais instigateurs de cette occupation sont les occidentaux en passant par ces imbéciles du nord pour tout détruire au Mali qui soit référentiel de son histoire et le faire tomber de son piédestal de manière à le ridiculiser devant les pays frères.
    Je pense tout simplement qu’à l’avenir nous devrons éviter de nous faire gouverner par nos citoyens dépourvus de bons sens et d’éducations non adéquates pour la pérennité d’un pays comme le Mali.
    Nous n’avons pas besoin d’une société permissive crée par circonstance pour endormir nos militaires censés défendre notre cause.
    La CEDEAO et l’extérieur nous ont obligé à nous débarrasser du traître par lequel nos ennemis ont pris le dessus pour nous humilier mais en l’occurrence pour en sortir de cette mascarade internationale nous ne devons rien entendre ni à hue et ni à dia pour trouver une solution souhaitable et par tous les moyens possibles.
    En tout cas je préfère une stratégie hybride que la morosité.
    Tel est le constat !

  2. Les vrais instigateurs de cette occupation sont les occidentaux en passant par ces imbéciles pour tout détruire au Mali qui soit référentiel de son histoire et le faire et le faire tomber de son piédestal de manière à le ridiculiser devant les pays frères.
    Je pense tout simplement qu’à l’avenir nous devrons éviter de nous faire gouverner de nos citoyens dépourvus de bons sens et d’éducations adéquates pour la pérennité d’un pays comme le Mali.
    Nous n’avons pas besoin d’une société permissive crée par circonstance pour endormir nos militaires censés défendre notre cause.
    On nous a obligé à nous débarrasser du traître par lequel nos ennemis sont passés pour nous avoir mais en l’occurrence pour en sortir de cette mascarade internationale nous ne devons rien entendre ni à hue et ni à dia et par tous les moyens possibles.
    En tout cas je préfère une stratégies hybride que la morosité et je ne donne pas de marché à mes ennemis.

  3. Il n y a pas une autre alternative a la guerre contre les occupants. La mediation du President Blaise compaore est voue a l’echec. Le Mali ne fera plus de compromis avec qui que ce soit. Les militaires, les politiques,les populations doivent aller, determines plus que jamais, dans le seul sens du combat pour la liberation sans compter sur une hypothetique intervention internationale.
    Il s’agit pour nous aujourd’hui, maintenant, d’occuper en meme temps le terrain militaire et politico-diplomatique.
    Aidons nous, le ciel nous aidera. Amin!

  4. Il est indeniable monsieur fofana,comme vous le soulignez si pertinémment,que les politiques et militaires maliens,doivent se ressaisir,et mettre un terme á l´indécision,qui coûtera cher á longt terme au Mali.La communauté internationale qu´ils invoquent,n´est que clientélisme,et mensonges averés.Le mali ne sera liberé que par ses fils,et dans une moindre mesure ses voisins.Les forces de la CEDEAO,ne seront d´aucun secours,et se retireront avec humiliation et lourdes pertes.Car ne connaissent le desert que les soldats maliens,nigériens,algeriens,mauritaniens,et tchadiens,car le desert dont je suis issu vous et moi est une culture,une adaptation pleine de mystères.Ce qui compte et au plus vite,est un sursaut patriotique des maliens pour liberer leur territoire.

  5. c’est lâche et irresponsable de négocier l’avenir de notre grand Mali » Wa Maliba » avec un groupuscules e bandits armés et terroristes.quelle honte, quelle humiliation! maliens nous sommes fiers de l’être mais pas dans le mensonge!
    Ben Zabo « WA MALIBA »: jusqu’à quand vont-ils continuer à enfoncer notre grand Mali dans cette situation malheureuse et honteuse qui n’a que trop duré? réveille-toi peuple malien!
    http://www.lepontlevie.be/Camm/BenZabo/

  6. TOUTE ARMEE VICTORIEUSE A BESOINS D’UN GENERAL DE GUERRE ET DES STRATEGES DETERMINES ET AYANT LE CŒUR DE COMBATTANT. IL FAUT AVOIR CONFIANCE EN SON ARMEE DANS SA MISSION.

  7. Négocier d’accord ; mais en présence des élues et les gouverneures du nord du Mali qui sont les représentants des populations sous occupation et de l’Etat témoins des faits.
    Toutes ces personnes doivent se trouver sur la même table à Ouaga plus les membres du gouvernement désigné par le président de la république par intérim avec les BANDIS ARMEES. Beaucoup de choses à présent ignoré seront dis. « TEMOYENAGE OBLIGE » !
    En même temps engager l’offensive pour reprendre en main les trois grandes villes.
    C’EST POSSIBLE !!! Oui NOUS POUVONS !!! ET C’EST-CE QU’IL FAUT !!!

  8. je reste convaincu que dés l’armée malienne ouvrira le feu et foncera vers le nord, le peuple malien tout entier fera son sursaut d’orgeuils pour participer à l’effort de guerre sur tout les plans financiers, morales et matériels… si vous voyez que cela ne s’est jusqu’ici pas fait … C EST PARCEQUE LE PEUPLE A PERDU CONFIANCE A SON ARMEE … qui depuis le prémier discours n’a rien fait !!!!!!

      • Il faut faire attention ne pas être catégorique dans nos jugements sur l armée car l armée est sacrée. Il faut pas la confondre aveç les guignols qui plastronnent dans les rues de Bamako. C’est vrai que nous ne pardonnerons jamais aux putschistes du 22 mars. Nous attendrons milles ans pour les juger surtout ces civils qui les ont incités à transformer la mitunerie en coup d état. Je crois dur comme fer qu il y’a encore dans notre armée de jeunes colonels intégres et compétents et même de vieux officiers supérieurs tous non putschistes qui peuvent relever le défi de la libération de notre pays. Mais il faut les comprendre dans l armée car les rapports de force ne sont pas en leur faveur car le fanfaron de Kati à pris toute les armes et à politiser les hommes de troupe

  9. La population de Kidal est trop dependante des autres (car l’activité far c’est le commerce) ils peuvent pas resister quand les autres régions serons recuperées des mains des rebelles.

  10. les maliens de l’exterieur nous vous prions de prendre votre mal en patience moi personne j’ai tjrs appellé mes amis de l’exterieur pour savoir comment ils vivent la situation au Mali c’est trop immiliant pour vous de savoir que votre armée n’arrive pas à faire un retour après leur repli sur Mopti et Bko.
    Encourageons l’armée pour qu’elle essaye de recuperer les régions une à une à commencer par Gao sachant bien que la population de gao peut beaucoup les soutenir et ensuite toumbouctou et je suis et certain que Kidal par elle même viendra se joindre au autres.

  11. je vous rejoins vraiment, ils perdent du temps ces soldats”uluw minuw yé anw jigiw yé”, c’est leur devoir en premier lieu et les communautés apporteront leur appui ensuite. “Anw jigi cignèna wallahi”notre pays est dominé sous toutes les formes. Les rebelles, les intégristes, la communauté internationale tous maintenant nous tétanisent perplexe. Nos politiciens s’enlisent dans des querelles de positionnement pendant que nos soldats se confinent dans les enlèvements à Bamako. Faites du sérieux nos braves soldats, retrouvez vous vite pour sauver l’honneur. Avez vous du coeur ?

  12. Donc au Mali il n’ya rien à faire que négocier et intégrer des coupeurs de routes ,les maliens ne doivent rien accepter des rencontres de ouaga.Blaise a des problèmes, il veut utiliser ces groupes contre son peuple.C’est des chiens de garde à l’attente, c’est ce qui se dis dans son proche milieu à l’extérieur.

  13. Saya dô, balo tèhi, balo fènè dô Saya tèhi.

    Qui peut dire que son destin n’est pas la mort.

    Alors il est temps de nous montrer digne de nous même.

    Que dieu nous sauvegarde.

  14. Mr Fofana, vous dites les choses telles qu’elles doivent l’être, mais avant il est pour moi important de corriger les tires dont l’armée nationale a été victime par certains acteurs politiques non les moindres et haut dignitaires de l’armée avant, pendant et après les évènements, depuis 11 mois durant comme vous le dites.
    Vous parlez de leader, je pense qu’il n’y en a plus car pour moi on devient leader si on partage un idéal avec ceux qui vous suivent. Contrairement à ce que j’ai observé les gens qui se placent devant ont leur propre mobil qui est different de ce que les autres recherchent.
    Dans le cas de figure le leader qu’on recherche ne sera rien d’autre que le peuple lui-même. Ce que je vois venir dans le scénario actuel c’est le peuple malien qui demandera sa révanche en s’appuyant sur sa propre armée puis qu’il n’a pas trahi son armée.

  15. SANS ACCEPTER L’IMPUNITÉ ET LE TERRORISME, SAUVER DURABLEMENT LA FAMILLE MALIENNE EN SE PARLANT ET EN S’ENTENDANT, DANS L’UNITÉ ET LA COHÉSION, POUR UN AVENIR MEILLEUR ET POUR LE BIEN-ÊTRE DE TOUS.

    Bonjour,
    Merci pour tous ceux qui contribuent à la recherche d’une solution pour sortir de la crise Malienne.

    Sachez que toutes les filles et tous les fils du Mali attendent du Mali, qu’il leur donne de l’espoir pour une vie commune sans problèmes.

    Sans accepter l’impunité et le terrorisme, les Maliens doivent trouver un terrain d’entente pour vivre mieux ensemble, dans l’unité, une vraie vie de famille unie, solidaire ayant des projets d’avenir pour son bonheur et celui de ses enfants et petits enfants.

    Les frères et sœurs Maliens doivent se réconcilier tout en REFUSANT L’IMPUNITÉ ET LE TERRORISME et en garantissant à tous, la quiétude, la paix et la sécurité durables.

    Après une guerre entre Maliens, entre frères et sœurs, la réconciliation nationale sera difficile voire impossible.

    Sachant que la guerre contre le terrorisme, qui doit de toute façon être engagée, exige un front uni (national et international) et une cohésion nationale pour la remporter, ça serait dommage de la démarrer en ordre dispersé.

    Sans accepter l’impunité, le terrorisme, la charia et la scission du pays, les Maliens doivent ouvrir leurs cœurs et s’accepter pour créer un Mali nouveau où plus jamais ce qui s’est passé et ce qui s’était passé ne devront se répéter.

    Pour ce faire, l’engagement responsable de tous (respect des principes et conditions) est indispensable et il n’est jamais tard de changer d’avis pour sauver durablement la famille Malienne.

    J’ai proposé dans la lettre ouverte adressée, en ligne, au Président du Mali et à tous les Maliens, un guide et une plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable de la crise Malienne, qui intègrent de tels principes et conditions pouvant constituer cet engagement responsable.

    Cet engagement responsable doit être signé par toutes les parties prenantes avant de commencer les négociations.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail: [email protected]

  16. les militaires au recrutement ont juré de servir le Mali. Ils doivent allez mourir au front avec les moyens de bord que de se pavaner à Kati, Bko,Sévaré et ailleurs! Le malien a été trop déçu ces derniers temps.Le militaire, c’est l’action et non le verbe. Trop c’est trop!

  17. Monsieur Fofana , je suis tres emus par votre intervention , et depuis le debut de cette situation , il n’y a eut autant de clarte a travers les mots comme vous venez de faire.
    Une partie a beaucoup retenue mon attention quand vous dites surtout :” Marchander le prix de leurs eventuelles participation .”
    Que ca soit la france , ou tout autres pays occidentales ne va s’immisser qu’au moyen d’un DIVIDENDE et a quel prix .
    Il est honnorable voire meme l’aboutissement d’une paix durable si toutes foi l’armee malienne prennait conscience de ce qui s’est passe et qui continu a present ( l’humuliation totale du malien ) .
    Ici a l’etranger , un malien ne peut s’elever sa voix devant tout autres compatriotes africain et surtout ceux de limitrofes .
    Nous prions l’armee nationale , qu’il est grand temps de laver l’affront et savoir que personnes d’autre ne va le faire a leurs place .
    Evidament , nous sommes tous appeler a mourir un jour (civils et militaires ) , la seule difference est seulement qu’un militaire a decider de ne pas mourir sur son lit et c’est tout ce differencie d’un civils et militaires .

  18. La liberation du nord est un devoir de l’armée Malienne tout le peuple Malien l’attend impatiement.
    Ni les troupes de la CEDEAO ni les troupes de l’ONU ne viendront faire ce travail. 😉

  19. L’intervention militaire demande bcp d’argent et le Mali est un pays pauvre et vous savez bien que ce monde que nous vivons personne ne fait rien pour rien.Si nous continuons de nous accuser mutuellement et defendre nos interêt au lieu de l’interêt du pays, nous seront comme la SOMALIE, certains ont parlé déjà d’Afganistan au nord Mali. Que Dieu nous en preserve et bénisse le Mali.

  20. Ce n’est pas une question d’armement, ils ont la trouille, ils ont fui les combats et croyez moi, ils tremblent à l’idée d’y retourner…”so chè ni kounko chè tè kelen yé”…Au fait quel est l’effectif de l’armée malienne ? les immenses troupes de porteurs d’uniforme qu’on voyait défiler lors des fêtes d’indépendance, où sont – ils ?…Quelle honte !

  21. Chaque jour l’armée malienne,l’armée malienne; mais comme vous le dites chaque citoyen a pour devoir de defendre la patrie en danger. En quoi faisant, en donnant des renseignements potentiels et exploitable à temps pas de renseignement érronnés ou déroutant; jusqu’à un passé récent celà a fait le lot quotidien des infos du nord de la part de certains de ces habitants,par finir les hommes se lassent et patatra un beau jour puis voilà.C’est maintenant que vous commencer à prendre le taureau par les cornes,sensibiliser les gens et que tous soient coopératifs pour lancer l’offensive généralisée avec la volonté et la rage de vaincre, car en faisant un statistique par rapport au nombre d’hommes majeurs plus les forces de sécurité nous supplantons de loin l’ennemi même lourdement armée, avec la volonté et un bon renseignement les frappes seront précises et la victoire sans faille à lan fin.Wa Salam!

  22. en Esperant qu’ils suivent vos conseilles Mr Fofana….PERSONNE ne viendra sauver le mali a part ses soldats etson peuple

  23. Que de la recitation de la Fontaine Mamadou! Il faut arreter de nous ventre du papier et donnez nous des infos. Des infos factuelles!les vraies quoi! Sortez de votre salon et allez faire un tour à Sevaré et venez nous dire (pas raconter) ce que vous auriez vu! Merci

  24. L’armée nationale a actuellement besoins d’un “General de guerre” – un stratège à l’image de Napoleon Bonaparte ou d’Acagilia de l’ex empire romain- pour declencher et gagner cette bataille contre ces “seigneurs agerris” du désert..Par la détermination, la conviction et la persévérance , il faut toujours transformer chaque désastre en opportunité.
    “If you want a thing done well, do it yourself” ( Napoleon Bonaparte).

  25. Nous avons pas d’armée pour liberer le Pays mais la population le fera à la place de l’armée. Les politiciens seront delogés de Bamnako et les bandits du Nord pour les mettre tous dans une même prison.

  26. Que fait cette armée malienne? C’est là la question principale. Si tout le monde se débine, à dire que le nord sera cédé sans coup férir aux rebelles? L’esprit de patriotisme commanderait un sursaut qu’une reculade ou une observation passive de l’armée.

    Qu’elle témoigne seulement de sa bonne volonté en lançant une offensive contre les djihadistes et les voisins favorables viendront à son aide.

  27. Mr. Fofana je suis de tout cœur avec vous…. on n’en a assez entendu de ces non des “leaders” mais des “dealers” le Mali ne seraaaa jamais un jeu d’echequier qu’ils le sachent!!!! “ko so fini nogo be ko so” Merciii a vous Mr.

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