C’est par un véritable cri de détresse, comme un soupir d’un être agonisant, que les étudiants boursiers du Mali au Venezuela interpellent la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Mikan Assétou Founé Samaké à les sauver par le paiement de leurs compléments de bourses. En vain ! Notre chère ministre fait preuve d’une incompétence notoire, se donnant d’autres priorités…
Est-ce à une… morte lente que la ministre de l’Enseignement supérieur veut soumettre nos enfants, jeunes frères et sœurs étudiants boursiers maliens au Venezuela ? Ils broient du noir depuis plusieurs mois dans l’indifférence totale de nos autorités, certainement plus préoccupées par l’élection présidentielle que par la vie et les études de cette partie de la jeunesse malienne.
Après une longue attente de leurs compléments de bourse et des frais de déplacement, qui n’est que de 30 000 F CFA chacun, la soixantaine d’étudiants maliens de la promotion Simon Bolivar a fini par envoyer, le 4 juin 2018, une correspondance au ministre Mikan Assétou Founé Samaké. «Nous venons avec le plus grand respect auprès de votre haute personnalité pour débloquer la situation de nos compléments de bourses d’études. Après la signature de la décision de notre complément de bourse le 13 juillet 2017 sous le numéro 2017001252/MESRS, nous sommes au Venezuela depuis le mois de février 2018. Nous avons été victimes de braquages par des bandits armés, de vols, de manques de nourriture suffisantes… Le gouvernement du Venezuela fait tout pour nous dans la mesure du possible, mais il faut reconnaître que la crise économique persiste ici et nous avons absolument dépensé nos réserves économiques que nous avaient données les parents et connaissances », écrivent-ils. Avant d’accuser la ministre susceptible d’être accusée de crime de non-assistance ç étudiants en danger. « Madame le ministre, vous devriez savoir que nous n’avons pas perçu la moindre somme d’argent depuis notre arrivée, y compris l’allocation du premier équipement.
Nous sommes dans l’urgence en toute honnêteté, Madame le ministre… ».
A en croire le responsable de la promotion, c’est l’ambassade du Mali au Brésil, qui intervient souvent pour leur donner quelques coups de mains Il remercie vivement l’ambassadeur Mamadou Macky Traoré pour ses aides. Avant de plaider pour une intervention rapide de l’Etat malien, au risque d’avoir leur mort sur la conscience. «Il serait aussi nécessaire pour nous de, plus tard, de revoir nos conditions si possible à travers l’augmentation de nos compléments de bourses vu les conditions actuelles du Venezuela » murmure-t-il avec un ton sanglotant.
Il faut rappeler que les parents de ces étudiants ne savent pas actuellement à quel saint se vouer, dans la mesure où les transferts d’argent vers le Venezuela sont quasiment impossibles, de même que les appels téléphoniques, si ce n’est le réseau WhatsApp qui est fonctionnel.
Ces parents supplient les plus hautes autorités à faire diligence pour sauver ces jeunes étudiants de cette situation de détresse qui ne semble pas préoccuper la ministre de l’Enseignement supérieur.
Bruno Djito SEGBEDJI
Les médias français ont bien l’attention selective… (Se “voilent la face” quand un professeur Guinéen le soir d’une finale Algerie/Senegal!)
chers(e) freres et soeurs
le ministre n est pas digne de son nom comment tu envoye nos soeurs a Venezuela pour etudier et detourner leurs argents pour faire des campagnes.Que Dieu Sauve nos freres et soeurs
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