Un proverbe bambara dit « Si vous sautez avant l’initiateur de la chose, vous aurez à sauter deux fois ». Pour la formation du gouvernement, le premier ministre Cheick Modibo Diarra, s’était fait rattraper par cet adage en écartant savamment les politiciens du gouvernement et cela contre l’esprit de l’accord-cadre signé entre le Cnrdre et la Cédéao qui prévoyait un gouvernement d’union nationale. Cette équipe d’union nationale de 31 membres regroupant en son sein, l’ensemble des forces vives de la nation qui vient d’être mise en place va réparer non seulement cette bourde de l’astrophysicien, mais aussi, marque un nouveau départ pour la transition.
Réclamé par une partie de la classe politique nationale et la communauté internationale, le gouvernement d’union nationale indispensable à une sortie de crise durable a finalement été mis en place par les autorités de la transition. Une équipe commando qui aura pour missions essentielles la reconquête des régions occupées et l’organisation d’élections libres, transparentes et acceptées par tous.
L’atteinte des objectifs de ces deux missions constitue la raison d’être de la nouvelle équipe du Dr. Cheick Modibo Diarra, à qui le président de la République, le Pr. Dioncounda Traoré a renouvelé sa confiance pour la conduite des affaires.
Première mission : le recouvrement de l’intégrité du territoire, la priorité des priorités
La reconquête des régions occupées par les bandits armés constitue la priorité des priorités du gouvernement. Le nouveau départ qu’amorce la transition malienne doit bénéficier de l’accompagnement des partenaires, de la Cédéao et de l’ensemble de la Communauté internationale dont le soutien était conditionné à la formation d’un gouvernement légitime.
Plus de place aux atermoiements et aux hésitations pour libérer les populations des régions du nord des souffrances que leur infligent les terroristes de la bande d’Iyad Agali déguisés en islamistes.
Toutes les énergies et les efforts de l’équipe 2 du Dr. CMD doivent converger vers la récupération d’abord des régions de Gao, Tombouctou et Kidal aux mains des fous de Dieu. L’accomplissement de cette mission exige trois préalables, à savoir : l’organisation et la mise à disposition de l’armée nationale de moyens financiers, matériels et logistiques ; la réconciliation des frères d’armes des forces de défense et de sécurité et, enfin, l’acceptation d’une force étrangère en appui.
Réconcilier les frères d’armes
Les nouvelles autorités de la transition doivent s’atteler à la résolution de la crise survenue du contre coup manqué du 30 avril et qui continue de fragiliser l’armée nationale avec la fameuse guerre des bérets. Le pansement de cette plaie au sein de l’armée est une nécessité pour une meilleure organisation de la grande muette.
Organiser et équiper l’armée
Organiser et équiper l’armée malienne est une question vitale pour la sécurité et la sauvegarde de l’intégrité du territoire national.
Si cette phase cruciale pour la reconquête des régions occupées connaît un début d’exécution avec l’ancienne équipe, il reste à accélérer le processus de préparation et de formation des hommes. Le président de la République, le Pr. Dioncounda Traoré, le premier ministre Cheick Modibo Diarra et les autorités militaires qui ont aujourd’hui en charge de laver l’affront subi par notre pays et palier au futur une situation similaire, doivent user au plus vite de tous les moyens pour reconstruire l’armée presque en lambeaux.
Accepter la force en attente de la Cédéao
L’autre question sous-jacente de la reconquête du nord à laquelle les autorités de la transition notamment le président de la République doivent oeuvrer, est l’acceptation de la force en attente de la Cédéao. Aujourd’hui, la formulation de la demande adressée à la Cédéao doit figurer parmi les premières actions du président de la République à qui incombe cette tâche.
Deuxième mission : l’organisation d’élections libres et transparentes
La tenue d’élections libres, transparentes et acceptées par tous sur toute l’étendue du territoire national est conditionnée à l’atteinte des objectifs de la première mission du gouvernement, celui de recouvrer l’intégrité du territoire. C’est pourquoi le gouvernement doit élaborer un programme détaillé et planifié déterminant la durée de la transition, la reconquête du nord et le calendrier électoral pour l’élection du nouveau président de la République.
Par Daouda T. Konaté
Que des journaleux!
Foutez- nous le camp avec vos jugements de valeur douteux.
Arrêtez ces historiettes et n´empestez pas davantage le sang de vos propres parents et fils du pays: LE PAYS APPELLE AUX BARRICADE ET VOUS VOUS JOUEZ AVEC DES FAUX MOTS ET PROVERBES MAL ADAPLTÉS
pERSONNE N´A SAUTÉ ENCORE MOINS UNE DEUX OU CENT FOIS!
C´EST TOI QUI CHERCHE UN TUYAU POUR COUCHER TON AVIS SUBJECTIF
LAISSEZ LE MALI TRAVAILLER
LES FRANCAIS PEUVENT CRITIQUER ILS NE NOUS ONT DEPUIS MODIBO KEITA JAMAIS AIMÉS
MAIS TOI MEME? FILS DU PAYS TE RIDICULISES EN LES IMMITANT
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