La mise en quarantaine des cas suspects du virus hémorragique Ebola à Lassa s’était soldée par des échauffourées entre les habitants de ce quartier et les forces de l’ordre, la maison et le véhicule du maire avaient été aussi saccagés.
Dans le cadre de l’enquête sur ces incidents, 4 personnes ont été interpellées hier par les limiers du cinquième arrondissement. Toute chose qui a provoqué l’ire des habitants de ce quartier qui se sont rendus en grand nombre dans ce commissariat pour réclamer la libération de ces personnes. Le commissaire a dut faire appel aux renforts du GMS pour sécuriser les lieux. Aux dernières nouvelles, il nous est revenu que les éléments de cette unité ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants dont certains ont été arrêtés.
Pour exiger la libération des lycéennes nigérianes : plusieurs organisations de la société civile marchent ce matin
Plusieurs organisations de la société civile malienne marchent ce matin pour réclamer la libération des 200 jeune filles enlevées par la secte islamiste Boko Haram du Nigéria. Ainsi, sur l’initiative de la coordination nationale du Forum des organisations de la société civile en Afrique de l’ouest 200 femmes se rendront à l’ambassade du Nigeria, ou elles seront reçues par le chargé d’affaires.
Le Groupement d’association de jeunes n’entend pas rester en marge de cette mobilisation. Il compte organiser un grand meeting ce jeudi vers 8 heures au monument de l’indépendance pour témoigner son soutien aux familles des jeunes filles et exiger leur retour.
Peur sur la ville de Dièma après des enlèvements d’enfants
Selon plusieurs sources en provenance de la ville de Diema (située sur la route de Kayes), une peur bleue s’est abattue sur cette localité après l’enlèvement d’un enfant de 7 ans, il y a de cela une dizaine de jours, dont le corps a été retrouvé quelques jours après dans un sac. Ce n’est pas tout, l’auteur de ce kidnapping aurait extrait le sang du tout petit.
Pas plus tard, que trois jours, un autre enfant aurait échappé au petit soir à un rapt. Ce sont ses cris de détresse qui ont alerté ses parents. Poursuivi par les parents de l’enfant, le malfaiteur s’est débarrassé du tout-petit avant de prendre la poudre d’escampette. Depuis lors une psychose s’est emparée de la ville.
Rassemblées par la Rédaction