En cette fin d’année 2019, les réformes initiées par l’actuel chef des gabelous commencent à produire ses effets.
Des nouveaux habits
Dès sa prise de fonction, l’Inspecteur Général des Douanes, Doucara a tenu à se faire entourer des collaborateurs dignes de confiance, expérimenté et rompus à la pratique douanière.
Ces deniers ont comme consignes d’appliquer rigoureusement le code des douanes, de renflouer les caisses de l’Etat en mobilisant correctement les recettes douanières.
Des réformes courageuses adoptées
En fin connaisseur de ses services et animé par le seul souci de faire face à l’obligation de résultat à lui assignée dans l’atteinte des objectifs budgétaires à savoir les 621 milliards de francs CFA de recettes annuelles, le chef des Gabelous a cependant tenu à corriger certaines tares qui étaient devenues une pratique courante. C’est ainsi qu’il a décidé entre autres : De la fin des anticipations
En effet, désormais aucun jour d’anticipation ne sera autorisé.
L’arrêt définitif du mois calendrier douanier
Le mois douanier est, en effet clôturé le 30 de chaque mois. Toute une révolution si l’on sait que le mois douanier pouvait s’étirer jusqu’à 15 jours après la clôture officielle du mois.
L’autre mesure phare est relative à l’apurement des titres de transit (T1) et des manifestes des années précédentes.
Les T1 sont des marchandises qui souffriraient c’est-à-dire des dossiers régularisés qui étaient en souffrance des années précédentes.
Enfin, le retour du volume des contentieux en douane.
Est-il besoin de rappeler que le propre des douanes, c’est l’apurement des contentieux. Tout doit être fait conformément au code des Douanes qui est un code exceptionnel par rapport au droit commun. Opter pour le retour du volume des contentieux, c’est sonner la fin de la corruption et des petits arrangements.
B.F