En dehors des relations adultérines qui ont pris une longueur d’avance sur le travail au sein de cette structure de la place, l’absentéisme et le mauvais accueil ont aussi élu domicile à la Direction des Impôts en Commune IV de Bamako. Les clients de cette Commune en savent quelque chose.
La question que nous nous posons est de savoir s’il y a un responsable qui dirige cette structure censée mettre le client à l’aise. Un tour pour apprécier l’accueil des agents. Si ce n’est pas l’ordinateur qui est panne, c’est plutôt un chef service qui est en permission pour assister à un mariage ou baptême. Pour ce client qui a préféré l’anonymat, c’est le désordre total dans cette boîte. L’accueil laisse à désirer. Pour être vite et bien servi à la Direction des Impôts en Commune IV de Bamako il faut mettre la main à la poche. Et gare à toi si tu ne dépêches pas pour payer, sinon ils viendront mettre des banderoles sur les lieux au vu et au su de tout le monde.
Nous nous sommes déplacés pour voir ce qui se passe réellement. La tristesse était au rendez-vous. Une dame dans un bureau ne prenait même pas la peine de nous regarder. Dans un français incorrect et aberrant, elle nous répond que le Chef n’est pas là. Cela ne nous a pas étonné compte tenu de la facilité avec laquelle ces dames obtiennent leurs diplômes, avant de venir aux affaires. Les bureaux se sont érigés en prêt à porter où chaque femme, avec ces zèles, met en valeur ses relations avec son mari ou le sapeur pompier du coin, au lieu de servir les clients.
Le spectacle est édifiant et interpelle les supérieurs hiérarchiques pour sensibiliser ces agents d’une autre époque qui confondent la maison et le service.
Destin GNIMADI