Dans l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder, Daouda Yattara plus connu sous l’appellation de « Sitanè » assène ses vérités et s’insurge contre certains de ses détracteurs lesquels profitent aujourd’hui de sa détention pour distiller ce qu’il qualifie de contrevérités.
M Yattara, pour rappel, est interné à la Maison centrale d’Arrêt depuis maintenant deux (02) ans pour homicides volontaires. Mais de procès en procès, aucune preuve irréfutable n’est venue étayée sa culpabilité. Au su de légèreté des accusations, il bénéficia d’une liberté provisoire à l’exécution de laquelle s’opposa le Procureur Général non pour des raisons de droit, mais de principe. C’est à la suite de cette opposition que certains ont lancé des rumeurs selon lesquelles, le détenu Daouda Yattara en voudrait à la Ministre Fanta Sylla, au Procureur Général et même à ATT qu’il tiendrait pour responsable de ses déboires : « faux nous confie-t-il. Je ne connais ni la ministre Fanta Sylla ni d’Adam ni d’Eve. Quant au Procureur, il a fait ce qui lui semblait certainement juste. Pour ATT, il n’y a aucune raison qu’il s’occupe de moi. C’est Dieu qui a voulu qu’il en soit ainsi. Je n’en veux à personne. Et je n’ai besoin de la pitié de personne. Je n’ai pas à avoir peur d’être ici, parce que je suis innocent.
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Est-il vrai que la prison vous a changé ?
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« La prison ne m’a pas changé. Je n’ai pas changé. Et je n’ai pas peur de la prison. Je suis toujours le même, lance-t-il. Tous ce que je regrette, c’est la mort de mon frère Mao.
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Selon certaines indiscrétions, le Gendarme Lasseni Coulibaly un des témoins présumés de l’affaire aurait demandé pardon à Daouda Yattara? Selon notre interlocuteur, il aurait appris que Lasseni Coulibaly aurait en effet refusé de le rencontrer par crainte d’être une 7ème victime, les autres étant décédés. « Mais pour Moussa Coulibaly qui m’a bien en bel trahi, lui est venu présenter ses excuses.
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Je profite de l’occasion pour saluer mon ami et frère Warabatchatio, l’un des rares qui continuent de me soutenir. Je n’oublie pas non plus l’AMUPI qui m’assiste toujours. Non plus les Markalais.
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Propos recueilli par B.S. Diarra
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