Dans une déclaration solennelle hier à son quartier général à Kati : La junte annonce le rétablissement de la Constitution et des institutions de la République

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Après consultations avec le Médiateur de la Cédéao dans la crise au Mali, le président du Faso, SEM. Blaise Compaoré, le président du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE), le capitaine Amadou Aya Sanogo, a, dans une déclaration solennelle en présence du ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé et devant la presse nationale et internationale à son QG à Kati le dimanche 1er  avril 2012, annoncé le rétablissement de la Constitution du 25 février 1992, ainsi que celui des institutions républicaines.

 

Amadou H Sanogo

Cette annonce intervient, en effet, la veille de la fin de l’ultimatum adressé à la junte par les chefs d’Etat de la Cédéao, lors du sommet extraordinaire tenu à Abidjan le 27 mars 2012. Qui avait, entre autres mesures, pris comme mesure immédiate de suspendre le Mali de la Communauté et avait brandi la menace d’une intervention militaire contre les auteurs du coup d’Etat du 22 mars au cas où ceux-ci ne revenaient pas à établir sur leurs pas en rétablissant ” l’ordre constitutionnel normal “. Ceci est désormais chose faite. Toutefois, le président du CNRDRE a affirmé que ” compte tenu de la situation que vit notre pays et afin de permettre une transition dans de bonnes conditions et de préserver la cohésion nationale “, il sera engagé, sous l’égide du Médiateur, des consultations ” avec toutes les forces vives du pays dans le cadre d’une Convention nationale en vue de l’organisation d’élections apaisées, libres, ouvertes et démocratiques auxquels nous ne participerons pas “.
Il s’agit maintenant de savoir quand débuteront ces consultations qui décideront, in fine, du nom de celui qui va conduire la transition et de sa durée. En tout cas, le nom du président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré revient comme étant celui qui va diriger cette période cruciale dans la vie de notre pays, confronté qu’il est aux assauts répétés et cruels des bandits armés contre des populations dans le septentrion. Lire l’intégralité de la déclaration du CNRDRE  ci-contre.
   Mamadou FOFANA   

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