L’arrivée de Daniel Amagoin Tessougué à la Cour d’Appel de Bamako comme procureur général traduit la volonté inébranlable du ministre Malick Coulibaly de redonner confiance aux justiciables maliens. C’est sans doute le crépuscule des crapules de la justice dans notre pays.
Ceci pourrait bien expliquer cela : le fait d’avoir vu le jour un 10 décembre, anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, il y a de plus cinquante ans de cela à Sangha, pourrait bien expliquer pourquoi ce ‘’dogono’’ bon teint est autant mû par l’équité qu’il se montre soucieux de l’ordre public.
Daniel Amagoin Tessougué, puisqu’il s’agit de lui, est magistrat de classe exceptionnelle, précédemment inspecteur à l’inspection des services judiciaires. Sa nomination comme Procureur Général à la Cour d’Appel par le dernier Conseil supérieur de la magistrature est donc le couronnement d’une riche carrière qui n’a pas été que rose. Loin, s’en faut !
De simple juge, il a gravi tous les échelons jusqu’au grade de classe exceptionnelle. S’il a occupé de prestigieux postes comme ceux de Chef de cabinet ou de Secrétaire général du ministère de la Justice, cet ancien militant de l’union nationale des élèves et étudiants du Mali(U.n.e.e.m) et membre fondateur du Syndicat autonome de la magistrature (Sam) a été souvent mis au garage…pour ses convictions et ses prises de position tranchantes !
Daniel Amagoin Tessougué a travaillé également au Bureau du Vérificateur général. Mais ‘’pour des questions de principe’’, le Vérificateur Général de l’époque, Sidi Sosso Diarra engage un bras de fer avec une partie de son personnel, dont Tessougué.
A l’université de Bamako, notamment à la Faculté des sciences juridiques et économiques où il enseigne, Daniel Amagoin Tessougué est très apprécié par les étudiants pour sa disponibilité et, surtout, ce franc-parler qui ne laisse personne indifférent.
Son arrivée à la Cour d’Appel de Bamako est un signe palpable du renouveau de la justice prôné par M. Coulibaly qui se veut un ministre respectueux des droits de l’homme. Sans doute dans le cadre de la lutte contre la corruption un Daniel comme Procureur général signe de facto le crépuscule des crapules.
Un cadeau empoisonné pour taire un « rebelle» !
Syndicaliste, militant engagé, panafricaniste convaincu, le nouveau procureur général près la Cour d’Appel de Bamako peut paraître aux yeux de nombreux observateurs comme un vrai idéaliste. On peut ne pas l’aimer ou ne pas être d’accord avec lui, mais cet homme incarne des valeurs désespérément recherchées chez nos cadres. Il est d’une intégrité morale et intellectuelle au -dessus de tout soupçon. Mieux, Daniel Amagoin Tessougué est tout sauf un « homme-lige ». Et il a le courage de ses opinions qui peuvent souvent déranger, voire embarrasser. Il s’est révélé ces dernières années comme l’un des magistrats les plus engagés à travers ses critiques contre les autorités. Cette nomination est-elle un cadeau empoisonné pour réduire au silence un « rebelle» ? Le temps nous édifiera. Mais en état de cause, l’opinion notamment les plus démunis attendent beaucoup de lui. «Quand tu frappes les morts, les vivants auront peur ». Daniel aimait rappeler cet adage à ses étudiants surtout dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière.
Par Chiaka Doumbia
Bon, je ne sais pas s’il dit la vérité. Chose très rare au mali. Mais, je sens comme quelqu’un qui n’est pas corrompu. Bob vent !
bon vent a Mr tessougué que Dieu d’accompgne dans ta nouvelle fonction soyeux toujours véridique comme tu l’as été au paravent, que Dieu te bénisse
Toutes mes félication à Daniel pour cette nomination. Je lui souhaite du succès dans ses nouvelles fonctions et puissions nous compter sur lui pour une justice équitable.
bon vent M. Tessougué
Felicitation que dieu t”accompagne
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