Attendue pour être la première véritable démonstration de force contre le régime d’IBK, surtout après le report de celle de l’Opposition pour raison de santé du Président de la République, la marche de la CSTM n’a pas mobilisé la foule à la hauteur du mécontentement général. Elle a même du reste été boudée par les maliens, qui pourtant sont majoritairement frustrés contre la gestion du gouvernement qui multiplie bourdes et pilotage à vue. Pourquoi la marche de la CSTM n’a-t-elle pas mobilisé la foule de grands jours ? Voici quelques raisons qui pourraient expliquer le désenchantement d’un plus grand nombre des maliens envers la CSTM et son leader Hamadoun Amion Guindo.
Fervent soutien du coup d’Etat le plus stupide au monde, M. Guindo semble s’être discrédité aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale, par ses sorties dans la foulée de la prise du pouvoir par la junte militaire de Kati. Pris pour une grande opportunité de refaire son retard sur l’autre centrale syndicale, M. Guindo s’est illustré par ses prises de position jusqu’auboutiste comme en témoigne la création de la COPAM avec le Pr. Younouss Hamèye Dicko. Ces deux figures, désormais atypiques de la crise de 2012, se sont ensuite revêtues du manteau de démocrates pour soutenir IBK en 2013. Elu avec un score nord coréen, le président nouvellement investi a mis une croix sur « les deux plus grands patriotes» à savoir M. Hamadoun Amion Guindo et le Pr. Younouss Hamèye Dicko. Tous les deux sont déçus de n’avoir pas eu leur part de gâteau. Hamadoun Amion Guindo s’est maintenant défait de son habit de soutien pour reprendre celui d’opposant. Il s’est totalement démarqué pour vilipender le régime sous couvert de revendications syndicales. Les maliens n’étant pas dupes ont simplement boudé sa marche qui est loin d’être sincère. Une seconde raison semble tenir du fait que la CSTM, ne fait pas montre d’un très solide soutien à ses sections, composées majoritairement des établissements financiers (banques et assurances), des syndicats des mines et de l’éducation, qui sont tout le temps en grève. Ses militants déçus par la Centrale, ont tout simplement boudé la marche. La troisième raison pourrait certainement s’expliquer par la mauvaise organisation. Une marche se prépare tant du point de vue de la communication avec des messages touchant du doigt les préoccupations majeures de la grande majorité, que celui des moyens financiers pour la mobilisation. La quatrième raison pourrait être due à la chaleur. Le mois d’avril est un mois de canicule, donc inviter les maliens à descendre dans la rue, ne peut relever que d’une cause juste et noble.
En définitive : l’échec de la marche de la CSTM ne pourrait s’expliquer que par ces quatre raisons si non le ras-le bol est toujours général. Vivement une prise en compte des ratés de cette marche par les autres associations et organisations, pour faire une mobilisation des grands jours afin de dénoncer la mal gouvernance et exiger des mesures pour les véritables changements.
Youssouf Sissoko
Dites à ce Mr qu’il ne sait pas faire de lutte , il a toujours échoué et il continuera dans cette logique puisqu’il n’st pas sincère.
Il est trop opportuniste et facilement il cède au profit des gens qui ont échoué .
Mr GUINDO ; il faut changera a façon e regardant la réalité du pays et calquer ta vision si non tes carottes seront toujours cuites et tant pis pour ton syndicat et le Mali avancera,
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