D’entrée de jeu, le président de la Cour suprême a souligné que la section des comptes est l’organe supérieur de contrôle des finances publiques et se donne comme ambition de juger régulièrement les comptes des comptables en vue de lutter contre l’impunité et la mauvaise gouvernance dans notre pays.
À le croire, cette formation permettra aux conseillers d’acquérir des compétences nécessaires afin de rédiger dans le fond et la forme des arrêts provisoires ainsi que définitifs. Il a ainsi saisi l’occasion pour remercier la Cour des comptes de France avec qui un protocole d’accord est en voie de signature afin de nouer une grande coopération en la matière avant d’inviter les participants à tirer le maximum de bénéfice à cette formation.
De son côté, le conseiller à la Cour des comptes de France, chargé de la formation, Patrick Bannaud, a évoqué les grandes lignes de la formation qui permettra aux conseillers de renforcer davantage leurs capacités afin qu’ils soient en mesure de rédiger de façon claire et intelligible les arrêts de la section des comptes. Il a aussi rassuré les participants de sa disponibilité à répondre à toutes leurs préoccupations.
Pour sa part, le représentant de l’ambassadeur de la France, Jordi Ferrari a souligné que cette formation vient à point nommé pour les conseillers de la section des comptes à partir du moment où les plus hautes autorités ont fait de la lutte contre la corruption l’une des priorités essentielles. Il a aussi réitéré la disponibilité de la France à accompagner la section des comptes à mettre un contrôle de finance efficace.
Le président de la section des comptes de la Cour suprême, Kloussama Goïta et des greffiers prennent part à cette formation.
Oumar Barry
