L’affaire dite de l’ex-PDG de la Banque de l’Habitat du Mali, Mamadou Diawara n’en finit pas de couler beaucoup d’encre et de salive. Condamné en juillet dernier par la Cour d’assises de Bamako en transport à Ségou au mois de juillet 2008 à la perpétuité, les avocats de Mamadou Diawara, à sa demande, n’ont pas perdu du temps pour introduire un pourvoi en cassation à la Cour Suprême qui, après examen lui avait valu la liberté.
Une joie qui a été écourté par l’appel du ministère de la justice Garde des Sceaux avec son corollaire de limogeage au parquet général près la dite institution. Ne voulant pas s’avouer vaincus, les conseils de Mamadou Diawara reviennent à la charge en introduisant un rabat d’arrêt. C’est donc cette requête qui sera examiné aujourd’hui par la Cour Suprême qui ne s’emploiera qu’à dire le droit, sans aucune forme de complaisance. Un évènement qui ne peut passer sous silence puisque le gap financier reproché à Mamadou Diawara et à son complice, Ismaïla Haïdara, condamné à 15 ans de réclusion dans l’affaire dite de la mangueraie de Sébéninkoro se chiffre à quelques 7 milliards de FCFA.