Les magistrats de la Cour d’Appel de Bamako semblent décidés à ne plus tolérer les malfrats et autres acteurs partisans de la mauvaise société. C’est pourquoi, lors du jugement du dossier censé être le plus attendu de la journée du lundi 4 juin 2012 a mis face à face, le représentant du parquet général, Mme Keita Djénéba Karabenta, substitut du Procureur, près la Cour d’Appel de Bamako, à un duo de malfrats : Baba et Seydou, tous deux, poursuivis pour coups mortels sur la personne de Badjan Coulibaly. Par ailleurs, les débats du jour étaient conduits par le conseiller Mama Diarra de la Cour d’Appel. Quant aux inculpés, ils avaient pour conseil Me Abdoulaye Haïdara, avocat à la Cour.
De ce dossier, il ressort que les faits remontent au 12 Mai 2011, quand aux environs de 20 heures dans le village de Diago (cercle de Kati), les sieurs : Baba Coulibaly et Seydou Coulibaly croisaient leur victime, Badjan Coulibaly, avec qui, ils avaient des comptes anciens à régler. Séance tenante, les deux hommes interpellaient leur victime pour un débat sur les accrochages qui ont eu lieu entre Badjian Coulibaly et leurs frères. Badjan qui n’avait pas sa langue dans sa poche, résistait, et suivait ensuite une incompréhension, qui a dû finir au désavantage de Badjan, lequel aurait reçu des coups de bâton sur la tête qui lui ont été administrés par ses agresseurs. Sérieusement blessé, Badjan fut transporté d’urgence à l’Hôpital Gabriel Touré, où il succombait le lendemain des ses blessures. Interpellés, les inculpés ont reconnu les faits à eux reprochés. Cependant, le sieur Baba Coulibaly a soutenu à la barre, qu’il n’avait pas l’intention de tuer Badjan. Mais il a soutenu, qu’il voulait connaître les raisons de la menace que Badjan aurait proférée à l’endroit de ses frères avec un coupe-coupe.
Aussi à l’entendre parler, c’est après lui avoir posé une telle question dans le sens de trouver une solution à la guéguerre, que le sieur Badjan s’était énervé proférant des injures grossières contre lui. Et Seydou qui était à l’écart, demanda à Badjan de mettre un peu d’eau dans son vin, tout en lui ajoutant qu’entre frères, ils se devaient la compréhension. Il aurait ajouté que la bagarre n’était pas la solution. Mécontent de cette intervention de Seydou, Badjan sortait son couteau et se dirigeait en direction de celui-ci, qui n’a pas tardé à utiliser l’habilité de ses jambes pour se sauver.
C’est ainsi que Badjan se retournait vers Baba Coulibaly qui, sentant le danger qui le guettait se saisissait entre temps d’un gros bâton. Au moment où Badjan arrivait à lui, il n’a pas tardé à lui assener de violents coups sur la tête. La suite est sans commentaire. Badjan fut mis chaos et transporté d’urgence à l’Hôpital Gabriel Touré, où il succombait le lendemain de son évacuation.
Pour Me Abdoulaye Haïdara qui assurait la défense et l’intérêt des accusés, l’acte de Baba Coulibaly n’est autre que de la légitime défense, d’autant plus, qu’il se sentait menacé dans son intégrité physique. L’avocat va plus loin, en soutenant que Baba devait reprendre le couteau avec Badjan et lui assener un coup. Pour sa part, le Ministère Public a estimé que, l’inculpé Baba Coulibaly qui s’était munit d’un bâton, capable de le servir pour maîtriser son vis-à-vis, aurait pu lui donner des coups, sur d’autres endroits du corps moins sensibles que la tête.
Mme Keita Djénéba Karabenta qui occupait le Ban du Ministère Public, restée derrière ce que dit le droit pénal en république du Mali, semblait davantage plus explicite dans son argumentation de l’acte commis par Baba. C’est ainsi que le ministère public a déclaré que Baba Coulibaly est coupable des faits qui lui sont reprochés. Après délibération, la Cour a semblé suivre le Procureur dans son réquisitoire, déclarant Baba Coulibaly, coupable de crime de coups mortels, fait prévu et puni par les dispositions de l’article 202 du Code Pénal Malien. Ainsi contrairement à ce dernier qui fut condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme, son ami quant à lui, a été purement et simplement acquitté pour insuffisances de charges en son encontre.
Par Mahamane Touré « Hamane »
Les magistrats doivent s’inquiéter d’un problème beaucoup plus grave que constituent les malfrats qui sont au pouvoir: Sanogo et Gonogo (le 1er sinistre Cheikh Modibo Dirra).
Il n’ y aura pas de justice tant que ces comploteurs continuent de diriger le Mali. Le ministre de la justice et même le personnel sous ses ordres risquent leur places et leur vie s’ils travaillent en toute conscience.
Le Mali est pris en otage par Sanogo et le 1er sinistre au lieu de 1er ministre.
Ils sont de connivence et font tout pour maintenir le Mali dans la crise actuelle.
Ils sont tous impliqués dans la tentative d’assassinat du Président Djoncounda.
Si Djoncounda a survécu c’est parce que ses agresseurs l’avaient cru mort.
Sanogo et Cheikh Diarra, le Gouvernement et les Mariko ont décidé de faire échouer la transition et de tout faire pour éviter l’intervention d’une force internationale.
Le 1er sinistre est chargé de tromper la Communauté internationale, de lui faire croire que le Mali est retourné à l’ordre constitutionnel et de maintenir le pays dans cette situation jusqu’à un moment favorable pour Sanogo pour occuper la présidence. Au terme de son mandat, il remettra le pouvoir à Cheikh Modibo Diarra comme en Russie et comme c’était le cas entre ATT et Alpha Oumar Konaré.
Le rôle de Sanogo c’est de régler les comptes aux proches d’ATT qui sont dans l’armée et s’occuper de la chasse aux sorcières, aux leaders qui ne leur sont pas favorables.
Ils doivent tous les 2 contribuer à la vengeance du beau père Moussa Traoré et l’émergence du clan UDPM et du parti du 1er sinistre qui est en veilleuse jusqu’au moment opportun.
Cheikh Modibo Diarra joue le rôle de ralentisseur et doit tromper la communauté internationale en lui faisant croire que Sanogo s’est retiré dans les casernes bien qu’il continue de diriger de fait.
Pour empêcher l’intervention de la force de la CEDEAO et de la communauté internationale, il s’engage à bâtir une nouvelle armée compétente et bien équipée, ce qui mettra un minimum de 5 ans.
Djoncounda a intérêt à rester en France, il risque sa vie au Mali. Comme le Général De Gaule, il doit organiser la libération du Mali depuis la France car ceux qui sont au pouvoir au Mali sont pire que le MNLA et les islamistes pour le Mali.
Il faut que Djoncounda saisisse l’UA, la CEDEAO et l’ONU pour sécuriser les institutions à Bamako et libérer le Nord.
Au secours, il faut l’intervention de l’ONU, de l’Union Africaine et de la CEDEAO.
Si on attend le 1er sinistre Cheikh Diarra, il ne demandera jamais l’aide de la communauté internationale alors que les maliens n’en peuvent plus.
Depuis que Diarra a créé son parti malgré les honneurs qui lui étaient rendus sous Alpha et ATT, malgré sa réputation de scientifique, j’ai su que c’est un opportuniste.
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