La cour d’assises, à son audience du jeudi 14 octobre a acquitté le vieux Bakary Dansoko, âgé de 58 ans après avoir été accusé de pédophilie sur la personne d’Alida Dembélé âgée de 10ans. Le verdict a été prononcé par Mamadou Diarra magistrat à la cour d’appel.
Les faits qui lui sont reprochés remontent courant 2006 et se sont déroulés à Sikasso. En effet , René Dembélé est avisé par les voisins du quartier, des visites intempestives que rendait sa fille Alida Dembélé âgée de 10 ans, au vieux Bakary Dansonko, un tradipraticien jouissant d’une mauvaise réputation dans le quartier. Pour en avoir les idées claires, René Dembélé mettait son épouse Salimata Sanogo à l’affut jusqu’au 11 Août 2008, où elle apercevait Alida sortir de la case de Bakary Dansonko. Elle la conduit immédiatement chez son père René Dembélé qui l’amena à reconnaître ses nombreuses visites chez Bakary Dembélé. Selon Alida, elle consommait chaque fois des relations sexuelles en contre partie de quelques jetons ajoutant même que certaines de ses amies avec lesquelles elle lui rendait visite pourront confirmer ses dires. Pour mettre fin à cette pratique, René Dembélé dénonça Bakary Dansonko à la justice. Arrêté, il est conduit devant le procureur. Là, il nie les faits. A la barre, à la question du président s’il reconnaissait les faits, Bakary Dansonko réfute à bloc les faits. Il soutiendra qu’il ne s’est jamais adonné à des attouchements encore moins à des rapports sexuels avec Alida et qu’il est sexuellement impuissant depuis 4 ans maintenant. « C’est un montage contre ma personne » soutiendra t-il. Cependant au cours des débats, il reconnaitra les visites que les petites vendeuses du quartier lui rendaient régulièrement tantôt en groupe, tantôt individuellement, ’il a aussi reconnu que Alida se rendait souvent seule. Il a aussi reconnu qu’il offrait permanemment des jetons aux petites filles.
Le ministère public dira qu’après avoir reconnu que la petite Alida lui rendait visite et qu’il a reconnu qu’il lui donnait souvent des jetons. Ce fait peut être analysé comme une manière de tromper la petite fille. Aussi le certificat médical N° 0291/09/09/DS- Sikasso, versé au dossier atteste non seulement de l’absence de l’hymen chez la victime mais signale le passage à travers l’hymen d’un corps à plusieurs reprises. Et que les conclusions de l’expert sont affirmatives d’un viol effectif avec acte de pédophilie. Le ministère public conclura alors qu’il doit être retenu dans les liens de la culpabilité pour pédophilie.
Quant à son conseil, il dira que l’expertise médicale ne révèle aucune pathologie de nature à influencer sur la responsabilité pénale de son client. Et qu’il n’y avait aucune preuve contre son client. Il va donc demander l’acquittement de son client.
Son appel sera attendu, car après les débats Bakary Dansonko sera acquitté par le président.
Guindouss
Cour d’assises
Pour avoir tué son bébé, Sanata est condamnée à la perpétuité par contumace
La cour d’assises, à son audience du mardi 12 octobre, a condamné la nommée Sanata Dembélé à la perpétuité par contumace pour avoir mis fin aux jours de son nouveau- né. Le verdict a été prononcé par Boubacar Sissoko, magistrat à la cour d’appel. Le banc du ministère public était occupé par Madame Diarra Fatoumata Sidibé. Les faits qui lui sont reprochés remontent courant 2005. Le vendredi 22 Avril 2005 aux environs de neuf heures au quartier Missabougou où elle travaillait depuis quatre mois en qualité d’aide ménagère, Sanata Dembélé donna naissance à un enfant de sexe masculin qu’elle abandonna dans une fosse d’aisance. Elle sera ensuite démasquée par les habitants de la maison qui informeront par la suite les autorités. Arrêtée et conduite au commissariat, elle nia les faits et soutint que sa grossesse n’avait que 4 mois ; qu’elle avait accouché d’un mort- né suite à une interruption. Cette version sera considérée comme invraisemblable car le rapport d’autopsie du corps repêché de la matière fécale était celui d’un nouveau- né avec des organes consolidés et non d’un fœtus. Les témoignages de sa logeuse aussi bien que ceux de ses employeurs démontraient à suffisance que celle-ci portait sa grossesse à son arrivée de Koutiala. Ainsi, elle sera arrêtée et mise en prison. Ayant bénéficié de la liberté sous caution, elle ne se présentera pas à la barre ce mardi 12 octobre, jour de son procès. Elle sera alors condamnée à la perpétuité par contumace.
Guindous