Coup de balaie au sein de la “magostrature

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    Réuni ce jeudi en session ordinaire, le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), présidé par le professeur Dioncounda Traoré, a pris des décisions importantes. Décisions considérées comme les plus importantes, jamais prises par cette instance. Des ténors du système judiciaire, ceux-là même qui se croyaient indéboulonnables y ont laissé des plumes : les 3 procureurs généraux du Mali et 5 des 6 procureurs de Bamako viennent d’être détrônés.

    Faire partie de certaines corporations de la fonction publique est synonyme de réussite. A cause des magouilles et autres pots-de-vin qu’on y perçoit. La justice reste la corporation la plus convoitée par les jeunes diplômés. La justice qui est gage de cohésion sociale, parce que garant de l’égalité entre riche et pauvre, femme et homme, musulman et chrétien… a failli à sa mission à cause des années de pratiques obscènes. Mais les reformes entreprises par Malick Coulibaly, ministre de la justice, Garde des Sceaux, rallumera, peut-être la flamme  de l’espoir entre le justiciable et sa justice.     

    Comme on pouvait s’y attendre cette mesure a suscité de vives réactions. Elle est jugée par certains, comme inopportune. D’autre y voient la volonté du ministre de régler ses comptes personnels. En témoigne ce passage lu dans un journal : « cette mesure ministérielle, jugée inopportune et inadéquate, car touchant à la fois l’ensemble du dispositif judiciaire du pays, certains magistrats y attribuent des relents corporatistes et revanchards destinés à brimer de supposés adversaires au nom d’un pseudo mouvement de personnel judiciaire qui n’a rien d’orthodoxe sauf à se cacher derrière la nécessité mobilité administrative pour régler des comptes personnels ».

    Que ne faut-il pas entendre ! Heureusement que cette décision n’a pas fait que de mecontent. Elle a suscité de l’espoir chez le « malien d’en bas » qui ne jure que par le changement. Que de procès joués d’avance, de décisions arbitraires, d’enferment sans jugement, une justice à double vitesse. Voici les maux de la justice malienne. 

    Ousmane Dao, professionnel de la justice, a salué quant à lui l’audace du jeune ministre que certains jugent inexpérimenté, donc incapable d’incarner le changement. Pour parler en homme de justice,  M. Dao a souligné que cette décision du ministre fera jurisprudence. Il a conclu ces propos par cette phrase célèbre du dramaturge français, Henry Becque, qui dit que : « La décision est souvent l’art d’être cruel à temps ».

    Mamadou Togola

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    2 COMMENTAIRES

    1. Ne posez pas de probleme là ou il y a en pas releverdes magistrats appartient à l’ordinaire car eux meme disent que nul n’est au deçu de la loi donc etant maliens ils peuvent travailler ailleur vengence ou pas le ministre doit choisir des gens en qui il a confiance pour travailler .Si la justice est assaini tous serra ok.

    2. Bonjour, je suis très content et celas et une très bonne chose pour le Mali.
      Bien maintenant je voudrais que tout le monde dans ce domaine, reagisse à mon dossier qui a était bâclée ! et le reconduise, & poursuit ces escrocs internationale français américain qui ont trompées mon entreprise mon développement, et le Mali sur un faux contrat d’investissement signet et amorçais (80.000$) a la hauteur de 1.500.000$ pour mon entreprise et qui n’a pas était finalisé sur la totalité.(donc entreprise et emplois zéros)
      MERCI.

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